La célèbre affiche de l'oncle Sam "I want you for US army" diffusée aux Etats-Unis lors du recrutement de 1917 est en réalité une copie d'une image similaire utilisée en Grande Bretagne en 1914. L'originale est à l'effigie de Lord Kitchener, qui était alors ministre de la guerre.
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C'est lui qui a créé le terme "relations publiques", via son ouvrage fondateur "Propaganda". Bernays y explique sans filtre sa méthode, qui consiste à agir indirectement sur les besoins du client. Typiquement, il décrit l'ancienne méthode comme celle où le vendeur se présente en disant "achetez moi ça !". Sa méthode des relations publiques consiste à faire que le consommateur vienne de lui même chez le marchand en disant "vendez moi ça !". On retrouve aujourd'hui ce comportement du client chez Apple notamment, un des cas les plus flagrants.
Le livre est très intéressant pour comprendre le monde moderne et le fonctionnement de la "publicité indirecte". Le fameux petit déjeuner américain œuf bacon par exemple n'existait pas tel quel, jusqu'à ce que des producteurs de bacon demandent à Bernays d'augmenter leurs ventes. Son coup de maître à été, parmi d'autres actions, d'acheter une scène dans un blockbuster de l'époque, où une grande star s'arrête devant ses œufs-bacon en s'écriant : voila le vrai petit déjeuner américain !
Aujourd'hui on à l'impression que les œufs bacons sont une longue tradition américaine, mais il s'agit seulement d'une commande à vocation lucrative implémentée dans l'inconscient collectif américain par Bernays. Le livre contient d'autres exemples, ça vaut vraiment le coup.
Un autre exemple intéressant, Lucky Strike est venu demander à Bernays d'augmenter ses ventes de cigarettes. A l'époque il était socialement très mal vu pour une femme de fumer, c'était une pratique réservée aux hommes, en tout cas en public. Bernays a attaqué par l'angle du féminisme. Il a payé des stars féminines de l'époque pour les rassembler un jour précis, puis a convoqué la presse en promettant un grand événement. Devant les appareils photos, les stars ont sorti des cigarettes et les ont allumées, en les appelant les "torches de la liberté" et revendiquer le droit de fumer en public au même titre que les hommes. Le coup médiatique a fonctionné, et les fabricants de cigarettes ont pu doubler le nombre de leurs consommateurs potentiels.
Tout ça se passe dans les années 20-30. Depuis les méthodes de marketing ont évoluées, mais Propaganda reste un classique du genre, puisque écrit pour vendre le concept de relations publiques, donc très descriptif de la méthode.
Rédaction doublement mauvaise, donc.
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Et l'image de l'oncle Sam et été ensuite détourné pour d'autre chose
J'ai le souvenir d'un T shirt dans une boutique avec marqué dessus "Satan need to you" ou quelque chose dans le genre
C'est lui qui a créé le terme "relations publiques", via son ouvrage fondateur "Propaganda". Bernays y explique sans filtre sa méthode, qui consiste à agir indirectement sur les besoins du client. Typiquement, il décrit l'ancienne méthode comme celle où le vendeur se présente en disant "achetez moi ça !". Sa méthode des relations publiques consiste à faire que le consommateur vienne de lui même chez le marchand en disant "vendez moi ça !". On retrouve aujourd'hui ce comportement du client chez Apple notamment, un des cas les plus flagrants.
Le livre est très intéressant pour comprendre le monde moderne et le fonctionnement de la "publicité indirecte". Le fameux petit déjeuner américain œuf bacon par exemple n'existait pas tel quel, jusqu'à ce que des producteurs de bacon demandent à Bernays d'augmenter leurs ventes. Son coup de maître à été, parmi d'autres actions, d'acheter une scène dans un blockbuster de l'époque, où une grande star s'arrête devant ses œufs-bacon en s'écriant : voila le vrai petit déjeuner américain !
Aujourd'hui on à l'impression que les œufs bacons sont une longue tradition américaine, mais il s'agit seulement d'une commande à vocation lucrative implémentée dans l'inconscient collectif américain par Bernays. Le livre contient d'autres exemples, ça vaut vraiment le coup.
Un autre exemple intéressant, Lucky Strike est venu demander à Bernays d'augmenter ses ventes de cigarettes. A l'époque il était socialement très mal vu pour une femme de fumer, c'était une pratique réservée aux hommes, en tout cas en public. Bernays a attaqué par l'angle du féminisme. Il a payé des stars féminines de l'époque pour les rassembler un jour précis, puis a convoqué la presse en promettant un grand événement. Devant les appareils photos, les stars ont sorti des cigarettes et les ont allumées, en les appelant les "torches de la liberté" et revendiquer le droit de fumer en public au même titre que les hommes. Le coup médiatique a fonctionné, et les fabricants de cigarettes ont pu doubler le nombre de leurs consommateurs potentiels.
Tout ça se passe dans les années 20-30. Depuis les méthodes de marketing ont évoluées, mais Propaganda reste un classique du genre, puisque écrit pour vendre le concept de relations publiques, donc très descriptif de la méthode.
La circonscription, où la conscription ?
Rédaction doublement mauvaise, donc.
La source de moonsurj est un reportage sur Arte. Il était important de le préciser.
Édit : Non en fait, car il s’agit là de volontaires. Avec un ordre de mobilisation, tu n’as pas vraiment le choix )-: Au temps pour moi.
Personne ne se targue de naître avec la science infuse...
Ah ! Non... ce n'est pas ARTE
En effet étonnant.
Pour revenir à l'anecdote initiale, suite à la campagne de recrutement anglaise et à l'affiche initiale montrant Lord Kitchener, les soldats anglais se surnommaient "Kitchener's boys"... En tout cas au début du conflit quand ça se passait encore à peu près bien. (www.picclickimg.com/d/l400/pict/312061576192_/Old-WW1-Lord-Kitcheners-Boys-Slonk-Hill-SHOREHAM-BY-SEA.jpg)
Une chanson de propagande a été faite en 1915 portant ce nom, chantée par Constance Collier et disponible sur youtube
Le cas plus ancien de la fumée des femmes est plus dérangeant j'en conviens... Un exemple à ne jamais suivre.
La question centrale ici est l'idéalisme. Fondamentalement le problème n'est pas la propagande mais le but qu'elle sert, et l'argent n'est pas un ressort digne de l'intérêt qui lui est porté.