L'accent circonflexe en français est la fusion graphique d’un accent aigu et d’un accent grave. Sa présence est généralement due à la disparition d'une lettre, le plus souvent un S. Mais il peut remplacer également d'autres lettres comme dans âme (animé), rôle (roole) ou piqûre (picqueure).
Il sert également d'indicateur pour la prononciation particulière d'une voyelle (ex: théâtre) ou comme discriminant orthographique (le dû).
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J'ai tellement rien compris que ça m'a donné mal à la teste...
Il y a une différence entre désirer une simplification de la langue française et faire des fautes.
Moi je fais beaucoup de fautes, mais je tiens à la langue et aux mots, et vois d’un mauvais œil ces simplifications libérales.
D’autant qu’elles sont faites pour exacerber la stigmatisation de ceux qui ne sauront pas parler convenablement.
Ces gens, cultivés, ne réduisent pas les exigences par flemmardise ou laxisme, mais bel et bien pour que la langue deviennent une différenciation de classe visible et difficilement corrigible.
Ceux qui fréquentent le beau monde, qui parle correctement, ou ceux qui parlent le langage des banlieues seront marqués dans leur langage même. Changer sa situation deviendra beaucoup plus difficile.
proche en vieux "françois"
Hospitalisé ___ hôpital
Ce n'est pas parce qu'une personne est riche qu'elle est forcément cultivée et inversement. Le langage des banlieues d'ailleurs est une forme de culture en soi.
On retrouve le S dans les traductions de ces mots vers l'anglais :
Maître : Master
Hôpital : Hospital
Château (Anc. Châtel, Chastel, Châtelet, Châtillon) : Castle
Ou de l'espagnol :
Être : Estar
Donc oui, je persiste à dire que, même si les enseignants font un métier admirable et nécessaire, leur niveau d'exigence a baissé (et ce n'est pas leur faute... le Mammouth et ses idées trop géniales est passé par là), et que les "nouveaux mots" que ce soit "synergie", "gap", "au final", "enjailler" "wesh" ou "starfoullah" ne vont pas dans le sens d'un embellissement de la langue, et ne contribuent pas à la rendre plus littéraire, et donc plus artistique.
Après on a ce que l'on veut : un assemblage disparate de mots du langage populaire semble tout à fait adapté à une start-up nation. Mais j'avais cru comprendre qu'historiquement, la France avait toujours aspiré à être là nation des lettres et des arts, plaçant la beauté avant le côté pratique du langage commercial. Mais bon, je suppose qu'on peut être étudiant et vieux con en même temps... ^_^
Parler de "Start-up nation" et défendre la beauté de la langue française frise littéralement l'oxymore.
De nombreux signes diacritiques ont été utilisés par les copistes pendant le Moyen-âge car ils permettaient d'économiser des lettres à écrire à une époque où l'imprimerie à caractères mobiles et réutilisables n'existait pas encore ou était peu répandue.
Ainsi, on utilisait l'accent circonflexe pour économiser un S, le tilde pour un n, l'arobase pour gagner un caractère sur "ad" (latin) ou "at" (anglais), et l'esperluette pour éviter d'écrire en toute lettre "et" ou "and". Mine de rien, ça représentait un bon gain de temps, d'encre et de papier ou de parchemin, surtout dans les registres commerciaux ou les actes officiels présentant de longues listes d'items...
Par ailleurs, qui sommes-nous pour juger de la qualité et de l’esthétisme d’un mot ? Il me semble bien subjectif (et présomptueux) d’imaginer qu’un mot a plus de valeur qu’un autre.
Et enfin, on voit ces évolutions à travers le prisme de notre époque et de ce que ces mots reflètent aujourd’hui, alors qu’ils s’inscrivent juste dans l’évolution d’une langue en mouvement constant ! Cela paraît aujourd’hui comme tranchant totalement avec des centena de langue française élégante, reflet d’une civilisation cultivée mais il ne faut pas oublier qu’il ne reste que les écrits des gens lettrés et cultivés et pas des reflets du langage du peuple. Français : langue vivante !
Une langue, c’est avant tout fait pour être parlée, pas écrite.
Par ailleurs, prononcer le « i » du mot orthographié oignon est de l’hypercorrection, car ce « i » est un reliquat des imprimeurs d’antan, pour signifier que la syllabe gn suivante était mouillée (à la différence d’un mot comme « agnostique », par exemple). C’est la même chose pour l’auteur Michel de Montaigne, dont le nom devrait se prononcer Montagne.