PanzerKpfWagen a écrit : Tu te contredis toi même. Tu dis qu'en France cd n'est pas toujours l'aigle qui représente le bijou à 18 carats d'or.

Et derrière tu dis que c'est le hibou pour un bijou bimetallique, donc de facto ce n'est pas un bijou d'or. Je pense que je me suis mal exprimé et j'en suis désolée. L'exemple du hibou n'est pas très parlant. Le poinçon du coq 3 est plus parlant. Car c'est la même chose que l'aigle pour les bijoux poinçonné en France de 1798 à 1809.

Je peux certifier que des bijoux en or 24 carats existent et sont encore fabriqués de nos jours. J en ai ramené du Sénégal. Dans la majeur partie des pays d Afrique les bijoux ne sont pas en alliage d'or mais en or pur.

Sauf qu’on trouve tout de même des bijoux 24 carats , en France dans le 13eme arrondissement et en Asie surtout

Les bijoux d'or ou d'argent pur peuvent être très durs s'ils sont bien ecrouis. Par exemple mon alliance en argent pur est solide car taillée dans la masse et n'a pas été chauffée pour faire le brasage.

Pour faire les chaînes il faut braser (souder en gros) les maillons, resultat une certaine mollesse, par contre si elle est assez travaillée ensuite, type chaîne plate en argent typique des hommes c'est déjà, sans être très très dur, beaucoup plus solide. Donc l'alliage ajoute de la solidité mais également le travail (surtout le martelage). La chaleur en enlève.

nicomputer a écrit : Tout dépend de la finesse du bijou, une chaîne fine ne sera pas faite en 24 carats car elle sera trop fragile, mais une chevalière, oui.
Ma mère a une espèce de panthère en broche, creuse du coté fringue, et c'est aussi malléable que de l'étain (je le sais, j'me suis pris une de ces baffe...^^) />
Par contre, qu'en est t'il des pièces de monnaies en or? J'imagine que de les faire trop malléables ne doit pas être une bonne idée, mais j'arrive pas à trouver de sources, si quelqu'un peut m'éclairer? Afficher tout Et bien pour les pièces, sans m'avancer cependant, je pense que la force mécanique qui leur est imposée au moment de leur "impression" ou "tamponage" les ecroui directement, faisant leur solidité qui n'a sans doute rien à voir avec celle de l'ère préindustrielle. J'ai vu dans des BD des pirates mordre des pièces pour s'assurer de leur validité, c'est dire! Le fait de travailler le métal, surtout en le choquant, le rend plus dur et cassant (c'est pour ça que les forgerons sont des génies, eux qui doivent viser la "résilience"). Le fait de le chauffer fort le rendra plus mou et souple. Mais on ne chauffe pas n'importe non plus, sinon on a du mal à le travailler.