Il ne faut pas dire basé sur

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La construction aujourd'hui courante “basé sur” n'est pas correcte en français. En effet, elle est considérée comme un anglicisme, à remplacer par “fondé sur” par exemple. Selon l'Académie française, on ne peut donc utiliser cette locution que dans son sens premier, dans les opérations militaires.


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comme même, on le sachez déjà hein

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a écrit : Ce n'est pas comme ça que les langues marchent.

Cette expression est correcte parce qu'elle est largement utilisée par les francophones natifs de manière cohérente. L'Académie française (dont aucun linguiste ne fait partie) n'a rien à voir là-dedans.
C'est exactement comme ça que les langues marchent.

D'un côté on a la norme, plus ou moins rigide et qui se veut fondée sur des principes cohérents. Elle est édictée volontairement par un petit groupe qui se réunit et travaille sur le sujet, pour servir de référence.

D'un autre côté on a la langue, telle qu'elle est parlée et écrite. Elle, elle n'est pas forcément cohérente, elle évolue anarchiquement au fil des emprunts, personne ne "décide" dans quel sens, et beaucoup de nouveautés sont involontaires (comme c'est le cas pour ce genre d'anglicismes).

Alors on peut se dire que ces braves vieux lettrés de l'Académie Française ne servent pas à grand chose et qu'on se débrouille très bien sans eux pour faire évoluer la langue, et c'est le cas, mais le fait d'avoir une norme bien définie et organisée ça a des applications très concrètes... Le Droit par exemple en est une, c'est très important lorsqu'on essaye d'interpréter la loi et d'argumenter dessus de pouvoir trancher le débat sur ce que tel mot ou telle formule veut dire

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Cela me rappelle un sketch vu sur M6 il y a peu ou le mari reprend sa femme qui vient de dire : « je suis fatigué, je vais pas faire long feu ». Il lui dit que cela ne veut pas dire « ne pas durer longtemps » mais « échouer ». Elle lui rétorque que le langage c’est un moyen de communication et que si tout le monde la comprend, c’est peut-être lui qui a tord.
On peut être tatillon mais si tout le monde comprend ce que l’on a a dire, je ne vois pas le problème. Dans le langage, quand tout le monde a tort suffisamment longtemps, cela devient la norme.


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comme même, on le sachez déjà hein

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Ce n'est pas comme ça que les langues marchent.

Cette expression est correcte parce qu'elle est largement utilisée par les francophones natifs de manière cohérente. L'Académie française (dont aucun linguiste ne fait partie) n'a rien à voir là-dedans.

a écrit : Ce n'est pas comme ça que les langues marchent.

Cette expression est correcte parce qu'elle est largement utilisée par les francophones natifs de manière cohérente. L'Académie française (dont aucun linguiste ne fait partie) n'a rien à voir là-dedans.
L'anecdote veut dire que, même si elle est correcte dans le sens utilisé aujourd'hui, l'expression est incorrecte à l'origine, dans sa construction et son sens étymologique. L'utiliser dans le sens commun admet le mot dans la langue, oui, mais ça ne le rend pas pour autant correct par rapport à son sens d'origine. Tu peux ne pas respecter l'avis de l'Académie (Dieu sait que tu aurais raison!), mais sur ce coup-là ils ont raison. Je pense que l'on peut parler de néologisme dans ce cas (sans vérifier cela dit).

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a écrit : Ce n'est pas comme ça que les langues marchent.

Cette expression est correcte parce qu'elle est largement utilisée par les francophones natifs de manière cohérente. L'Académie française (dont aucun linguiste ne fait partie) n'a rien à voir là-dedans.
C'est exactement comme ça que les langues marchent.

D'un côté on a la norme, plus ou moins rigide et qui se veut fondée sur des principes cohérents. Elle est édictée volontairement par un petit groupe qui se réunit et travaille sur le sujet, pour servir de référence.

D'un autre côté on a la langue, telle qu'elle est parlée et écrite. Elle, elle n'est pas forcément cohérente, elle évolue anarchiquement au fil des emprunts, personne ne "décide" dans quel sens, et beaucoup de nouveautés sont involontaires (comme c'est le cas pour ce genre d'anglicismes).

Alors on peut se dire que ces braves vieux lettrés de l'Académie Française ne servent pas à grand chose et qu'on se débrouille très bien sans eux pour faire évoluer la langue, et c'est le cas, mais le fait d'avoir une norme bien définie et organisée ça a des applications très concrètes... Le Droit par exemple en est une, c'est très important lorsqu'on essaye d'interpréter la loi et d'argumenter dessus de pouvoir trancher le débat sur ce que tel mot ou telle formule veut dire

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Quand je pense qu'il y a qui croivent que ça peut s'écrire comme ça...

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Cela me rappelle un sketch vu sur M6 il y a peu ou le mari reprend sa femme qui vient de dire : « je suis fatigué, je vais pas faire long feu ». Il lui dit que cela ne veut pas dire « ne pas durer longtemps » mais « échouer ». Elle lui rétorque que le langage c’est un moyen de communication et que si tout le monde la comprend, c’est peut-être lui qui a tord.
On peut être tatillon mais si tout le monde comprend ce que l’on a a dire, je ne vois pas le problème. Dans le langage, quand tout le monde a tort suffisamment longtemps, cela devient la norme.

Un petit complément marrant pour mon commentaire du dessus : comme vous le savez sans doute, J.R.R. Tolkien, l'auteur du Seigneur des Anneaux, était un passionné de langues anciennes, et les langues qu'il a créées sont au cœur de l'univers de la Terre du milieu. L'anecdote sur l'évolution des langues est assez intéressante : la langue des hommes, imparfaits par nature, évolue de manière incontrôlée, tout comme c'est le cas dans la réalité. Mais les Elfes, êtres supérieurs quasi-divins, parviennent à contrôler consciemment cette évolution et essaient perpétuellement de rendre leur langue aussi élégante et adéquate pour l'art que possible.

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"On ne peut donc utiliser cette locution dans son sens premier QUE dans (le contexte, sans doute) d'opérations militaires." Que dit l'Academie Française au sujet de la tournure de cette phrase-ci ? ;-)

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a écrit : Cela me rappelle un sketch vu sur M6 il y a peu ou le mari reprend sa femme qui vient de dire : « je suis fatigué, je vais pas faire long feu ». Il lui dit que cela ne veut pas dire « ne pas durer longtemps » mais « échouer ». Elle lui rétorque que le langage c’est un moyen de communication et que si tout le monde la comprend, c’est peut-être lui qui a tord.
On peut être tatillon mais si tout le monde comprend ce que l’on a a dire, je ne vois pas le problème. Dans le langage, quand tout le monde a tort suffisamment longtemps, cela devient la norme.
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Heu, oui, mais quand même, "être compris" a ses limites :)
Imagine un prof arriver en classe : "c'est moi que je suis le professeur de français qu'on vous a dit qu'il allait viendre"...
Tout le monde l'a compris ;) ce n'est pas pour autant du français.
C'est la nuance entre le "langage" et la "langue".

a écrit : Cela me rappelle un sketch vu sur M6 il y a peu ou le mari reprend sa femme qui vient de dire : « je suis fatigué, je vais pas faire long feu ». Il lui dit que cela ne veut pas dire « ne pas durer longtemps » mais « échouer ». Elle lui rétorque que le langage c’est un moyen de communication et que si tout le monde la comprend, c’est peut-être lui qui a tord.
On peut être tatillon mais si tout le monde comprend ce que l’on a a dire, je ne vois pas le problème. Dans le langage, quand tout le monde a tort suffisamment longtemps, cela devient la norme.
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« Ne pas faire long feu » veut bien dire « ne pas durer longtemps ». C est l expression «  faire long feu » qui veut dire « échouer » et n est presque jamais utilisée.

a écrit : Heu, oui, mais quand même, "être compris" a ses limites :)
Imagine un prof arriver en classe : "c'est moi que je suis le professeur de français qu'on vous a dit qu'il allait viendre"...
Tout le monde l'a compris ;) ce n'est pas pour autant du français.
C'est la nuance entre le "langage" et la "langue".
Je parle uniquement de vocabulaire, pas de conjugaison ou de grammaire. Si un mot est employé et compris par la très très grande majorité des francophones, il m’apparaît un peu étrange d’en interdire l’utilisation. La preuve en est que la plupart du temps, c’est l'académie qui se plie à l’usage et non le peuple qui se plie au règle de l’académie.
Pour l’anecdote de surcroît, je trouve que l’expression : « se base sur » est plus que compréhensible et même très imagée avec la notion de base sur lequel repose un objet que l’on transpose à une idée. Son seul tort finalement c’est d’être un anglicisme.

a écrit : Je parle uniquement de vocabulaire, pas de conjugaison ou de grammaire. Si un mot est employé et compris par la très très grande majorité des francophones, il m’apparaît un peu étrange d’en interdire l’utilisation. La preuve en est que la plupart du temps, c’est l'académie qui se plie à l’usage et non le peuple qui se plie au règle de l’académie.
Pour l’anecdote de surcroît, je trouve que l’expression : « se base sur » est plus que compréhensible et même très imagée avec la notion de base sur lequel repose un objet que l’on transpose à une idée. Son seul tort finalement c’est d’être un anglicisme.
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Tu as en effet tout à fait raison, “se baser sur” est une locution compréhensible par la plupart des gens. Mais on pourrait objecter qu'il n'y a pas de raison d'utiliser cet anglicisme, car il existe en français des synonymes parfaitement corrects comme “se fonder sur” (ou à la limite être établi sur comme le propose l'Académie Française) qui peuvent être utilisés à la place. Et tu remarqueras que “fonder” est aussi imagé, car il peut renvoyer aux fondements voire au fondations d'un bâtiment.
Alors ce n'est en effet pas grave, mais c'est vrai que quand on peut remplacer un anglicisme par un équivalent (ce qui n'est pas le cas de week-end par exemple), je trouve cela sympa de le faire.

a écrit : Tu as en effet tout à fait raison, “se baser sur” est une locution compréhensible par la plupart des gens. Mais on pourrait objecter qu'il n'y a pas de raison d'utiliser cet anglicisme, car il existe en français des synonymes parfaitement corrects comme “se fonder sur” (ou à la limite être établi sur comme le propose l'Académie Française) qui peuvent être utilisés à la place. Et tu remarqueras que “fonder” est aussi imagé, car il peut renvoyer aux fondements voire au fondations d'un bâtiment.
Alors ce n'est en effet pas grave, mais c'est vrai que quand on peut remplacer un anglicisme par un équivalent (ce qui n'est pas le cas de week-end par exemple), je trouve cela sympa de le faire.
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C’est tout à fait vrai même si fondement me fait toujours penser a sa définition familière à savoir l’anus.

a écrit : Cela me rappelle un sketch vu sur M6 il y a peu ou le mari reprend sa femme qui vient de dire : « je suis fatigué, je vais pas faire long feu ». Il lui dit que cela ne veut pas dire « ne pas durer longtemps » mais « échouer ». Elle lui rétorque que le langage c’est un moyen de communication et que si tout le monde la comprend, c’est peut-être lui qui a tord.
On peut être tatillon mais si tout le monde comprend ce que l’on a a dire, je ne vois pas le problème. Dans le langage, quand tout le monde a tort suffisamment longtemps, cela devient la norme.
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"Ce n'est pas parce qu'ils sont nombreux à avoir tort qu'ils ont raison" (Bernard Werber)

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Dictionnaire de la langue française. Emile Littré. 1863
Définition: Fonder. Il n'est d'usage qu'au figuré. Baser un système sur des faits.
Se baser,
v. réfl.
Se fonder C'est là-dessus qu'il se base.

REMARQUE
Ce mot est un néologisme fort employé présentement, et qui n'a rien de condamnable en soi, puisque baser est formé par rapport à base comme fonder par rapport à fond, mais qui est peu utile, puisque baser ne diffère pas sensiblement de fonder. Il vaudra donc toujours mieux, en écrivant, se servir de fonder que de baser.

ÉTYMOLOGIE
Base.

Tatillon ou pas je n'ai que mépris pour les écorcheurs d'oreilles !

a écrit : C'est exactement comme ça que les langues marchent.

D'un côté on a la norme, plus ou moins rigide et qui se veut fondée sur des principes cohérents. Elle est édictée volontairement par un petit groupe qui se réunit et travaille sur le sujet, pour servir de référence.

D'un autre
côté on a la langue, telle qu'elle est parlée et écrite. Elle, elle n'est pas forcément cohérente, elle évolue anarchiquement au fil des emprunts, personne ne "décide" dans quel sens, et beaucoup de nouveautés sont involontaires (comme c'est le cas pour ce genre d'anglicismes).

Alors on peut se dire que ces braves vieux lettrés de l'Académie Française ne servent pas à grand chose et qu'on se débrouille très bien sans eux pour faire évoluer la langue, et c'est le cas, mais le fait d'avoir une norme bien définie et organisée ça a des applications très concrètes... Le Droit par exemple en est une, c'est très important lorsqu'on essaye d'interpréter la loi et d'argumenter dessus de pouvoir trancher le débat sur ce que tel mot ou telle formule veut dire
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Vous ne dites le contraire de ce que dit Mutusen. Il n'a pas dit que l'Académie Française ne servait à rien. Il a dit que ce n'est pas elle qui fait la langue. Effectivement comme vous le soulevez, c'est important d'avoir une norme plus ou moins proche de la langue pour le droit mais c'est tout. Dire que ça n'est pas français parce que non reconnu par l'Académie c'est comme dire d'une chose qu'elle est immorale parce qu'illégale. La loi se base sur (oui c'est volontaire) la morale mais ça se saurait si toute les lois étaient morales.

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a écrit : Cela me rappelle un sketch vu sur M6 il y a peu ou le mari reprend sa femme qui vient de dire : « je suis fatigué, je vais pas faire long feu ». Il lui dit que cela ne veut pas dire « ne pas durer longtemps » mais « échouer ». Elle lui rétorque que le langage c’est un moyen de communication et que si tout le monde la comprend, c’est peut-être lui qui a tord.
On peut être tatillon mais si tout le monde comprend ce que l’on a a dire, je ne vois pas le problème. Dans le langage, quand tout le monde a tort suffisamment longtemps, cela devient la norme.
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A ce compte la, les "comme meme" pour "quand meme" ou "ils croivent" sur Facebook sont acceptables, on comprend le sens.

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