Cela ne fait pas très longtemps que l'on parle de tunnels

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Et si on remonte encore d'après les suppositions des linguistes, on à :
- "tonel" au XIIe provenant du bas-latin "tunna" provenant du latin "tuna" signifiant cuve.

On parle d'ailleurs de tonne de vin pour désigner le tonneau qui donnera plus tard l'unité de mesure de masse.

On utilise aussi pour les navires commerciaux le terme "navire de xxx tonneaux"
«C'est un fameux trois-mâts, fin comme un oiseau
Hisse et ho, Santiano
Dix-huits noeuds, quatre cents tonneaux... »
Je rappelle, aussi, qu'avoir une tonnelle de rosiers dans son jardin, c'est sympa
Ha, ces Anglais, quels innovateurs ;=)

a écrit : On utilise aussi pour les navires commerciaux le terme "navire de xxx tonneaux"
«C'est un fameux trois-mâts, fin comme un oiseau
Hisse et ho, Santiano
Dix-huits noeuds, quatre cents tonneaux... »
Je rappelle, aussi, qu'avoir une tonnelle de rosiers dans son jardin, c'
;est sympa
Ha, ces Anglais, quels innovateurs ;=)
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Utilisé aussi en piraterie et guerre de course (normal vu que c'est des navires aussi)

La contenance est de 100 pieds cubes soit 2.8 et des brouettes metres cubes.


Tous les commentaires (20)

Et si on remonte encore d'après les suppositions des linguistes, on à :
- "tonel" au XIIe provenant du bas-latin "tunna" provenant du latin "tuna" signifiant cuve.

On parle d'ailleurs de tonne de vin pour désigner le tonneau qui donnera plus tard l'unité de mesure de masse.

On utilise aussi pour les navires commerciaux le terme "navire de xxx tonneaux"
«C'est un fameux trois-mâts, fin comme un oiseau
Hisse et ho, Santiano
Dix-huits noeuds, quatre cents tonneaux... »
Je rappelle, aussi, qu'avoir une tonnelle de rosiers dans son jardin, c'est sympa
Ha, ces Anglais, quels innovateurs ;=)

a écrit : On utilise aussi pour les navires commerciaux le terme "navire de xxx tonneaux"
«C'est un fameux trois-mâts, fin comme un oiseau
Hisse et ho, Santiano
Dix-huits noeuds, quatre cents tonneaux... »
Je rappelle, aussi, qu'avoir une tonnelle de rosiers dans son jardin, c'
;est sympa
Ha, ces Anglais, quels innovateurs ;=)
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Utilisé aussi en piraterie et guerre de course (normal vu que c'est des navires aussi)

La contenance est de 100 pieds cubes soit 2.8 et des brouettes metres cubes.

Dans la même veine, le mot 'challenge' était utilisé en France au XII ème siècle.
Puis il sera utilisé au XIV ème siècle en Angleterre et disparaîtra de France avant de revenir au début du XX siècle en France.

Petite liste non exhaustive des mots ayant une origine française, mais ayant fait l’aller-retour français-anglais-français :

Un ace (au tennis) : de l’ancien français « As » (comme aux cartes ou aux dés)
Le bacon : de l’ancien français « bacon » (lard salé)
Un budget : de l’ancien français « bougette » (petite sacoche)
Un bar : de l’ancien français « bare » (barre de tonneau)
Un bus : de l’ancien français « bus », « buse » (tuyau)
Du cash : du moyen français « caisse »
Un challenge : de l’ancien français « chalenge » (contestation en justice)
Un coach : du moyen français « coche » (véhicule attelé hippomobile)
Le denim (pantalon) : formé à partir de « de Nîmes » (toile de coton de Nîmes)
Le jean (pantalon) : à l’origine toile de coton de Gênes
Un flirt : du français « compter fleurette »
Le fuel : de l’ancien français « foail » (bois de chauffage)
Un magazine : du français « magasin »
Un mess (cantine militaire) : de l’ancien français « mets » (plats)
Un pedigree : de l’ancien français « pied de grue » (arbre généalogique d’un animal qui ressemble à un pied de grue justement)
Un penalty : du français « pénalité »
Une performance : de l’ancien français « parformer » (qui a donné parfaire)
Un poney : de l’ancien français « poulenet » (cheval de petite taille, diminutif probable de poulain)
Un record : de l’ancien français « recorder » (se souvenir)
Le sport : de l’ancien français « desport » (jeu)
Un standard : de l’ancien français « estendard » (point de ralliement, a donné étendard)
Le stress : de l’ancien français « estrece » (qui a donné étroitesse)
Un test : de l’ancien français « test » ou « têt » (a donné tête et désigne un pot de terre servant à tester l’or)
Un thriller : de l’ancien français « friçon » (frisson)
Un ticket : du français « étiquette »
Un tunnel : de tonnelle (cf. anecdote)

En suivant les liens à partir de la source, je suis tombé sur le "tunnel hélicoïdal" dont j'étais loin de soupçonner l'existence ! Ça permet de ne pas avoir une trop forte pente et donc de pouvoir faire passer des trains normaux (sans crémaillère) en montagne, dans certains cas, un peu comme une route en lacets mais sous forme d'une boucle fermée et creusée dans la montagne ! C'est d'autant plus nécessaire que les trains ne peuvent pas, contrairement aux voitures, prendre des virages très serrés et donc pour qu'une voie de chemin de fer puisse faire des lacets, il faut beaucoup de place. Alors s'il n'y a pas assez de place pour faire une pente pas trop forte à flanc de montagne, on fait faire au train un petit tour à l'intérieur de la montagne ! La voie fait donc, à l'intérieur de la montagne, une boucle dont la pente et le rayon de courbure correspondent aux possibilités des trains ! fr.wikipedia.org/wiki/Tunnel_h%C3%A9lico%C3%AFdal

a écrit : En suivant les liens à partir de la source, je suis tombé sur le "tunnel hélicoïdal" dont j'étais loin de soupçonner l'existence ! Ça permet de ne pas avoir une trop forte pente et donc de pouvoir faire passer des trains normaux (sans crémaillère) en montagne, dans certains cas, un peu comme une route en lacets mais sous forme d'une boucle fermée et creusée dans la montagne ! C'est d'autant plus nécessaire que les trains ne peuvent pas, contrairement aux voitures, prendre des virages très serrés et donc pour qu'une voie de chemin de fer puisse faire des lacets, il faut beaucoup de place. Alors s'il n'y a pas assez de place pour faire une pente pas trop forte à flanc de montagne, on fait faire au train un petit tour à l'intérieur de la montagne ! La voie fait donc, à l'intérieur de la montagne, une boucle dont la pente et le rayon de courbure correspondent aux possibilités des trains ! fr.wikipedia.org/wiki/Tunnel_h%C3%A9lico%C3%AFdal Afficher tout Cela se fait également à l'air libre quand il y a un dénivelé trop important. On parle de boucle hélicoïdale comme celle de Tehachapi en Californie.

a écrit : Cela se fait également à l'air libre quand il y a un dénivelé trop important. On parle de boucle hélicoïdale comme celle de Tehachapi en Californie. Très joli ! J'en connais aussi une, de ces boucles, au-dessus de Grenoble, exploitant le fond d'une ravine : la route fait un lacet au fond de la ravine puis repasse au-dessus d'elle même en franchissant la ravine sur un pont pour arriver finalement sur la berge de la ravine. Mais qu'on creuse un tunnel exprès pour ça, ça m'a bluffé !

a écrit : Petite liste non exhaustive des mots ayant une origine française, mais ayant fait l’aller-retour français-anglais-français :

Un ace (au tennis) : de l’ancien français « As » (comme aux cartes ou aux dés)
Le bacon : de l’ancien français « bacon » (lard salé)
Un budget : de l’ancien français « b
ougette » (petite sacoche)
Un bar : de l’ancien français « bare » (barre de tonneau)
Un bus : de l’ancien français « bus », « buse » (tuyau)
Du cash : du moyen français « caisse »
Un challenge : de l’ancien français « chalenge » (contestation en justice)
Un coach : du moyen français « coche » (véhicule attelé hippomobile)
Le denim (pantalon) : formé à partir de « de Nîmes » (toile de coton de Nîmes)
Le jean (pantalon) : à l’origine toile de coton de Gênes
Un flirt : du français « compter fleurette »
Le fuel : de l’ancien français « foail » (bois de chauffage)
Un magazine : du français « magasin »
Un mess (cantine militaire) : de l’ancien français « mets » (plats)
Un pedigree : de l’ancien français « pied de grue » (arbre généalogique d’un animal qui ressemble à un pied de grue justement)
Un penalty : du français « pénalité »
Une performance : de l’ancien français « parformer » (qui a donné parfaire)
Un poney : de l’ancien français « poulenet » (cheval de petite taille, diminutif probable de poulain)
Un record : de l’ancien français « recorder » (se souvenir)
Le sport : de l’ancien français « desport » (jeu)
Un standard : de l’ancien français « estendard » (point de ralliement, a donné étendard)
Le stress : de l’ancien français « estrece » (qui a donné étroitesse)
Un test : de l’ancien français « test » ou « têt » (a donné tête et désigne un pot de terre servant à tester l’or)
Un thriller : de l’ancien français « friçon » (frisson)
Un ticket : du français « étiquette »
Un tunnel : de tonnelle (cf. anecdote)
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Pour "bus", je ne suis pas d'accord avec ton explication, j'en ai une autre plus simple qui date de Pascal (Blaise) : «Un omnibus (« pour tous », datif pluriel du latin omnes, « à tous ») est, historiquement, un véhicule à traction hippomobile assurant un service de transport public régulier. Le terme a donné ses dérivés : autobus et bus»
La plupart de tes exemples tient la route, mais il ne faut pas oublier que l'Angleterre a été occupée par les Romains et des populations franciques (de langue germanique) comme la Gaule. Nos langues ont donc les mêmes origines et ça explique le nombre important de mots "cousins", certains linguistes en évaluant à 2/3 de mots d'origine commune.
De plus, le Français (plutôt un patois normando-picard) a été la langue officielle de l'Angleterre jusqu'aux environs de 1300. Guillaume le Conquérant se fit couronner roi en 1066, et l'imposa. Le "vieil Anglais", parlé par le peuple, composé de plusieurs langues géographiquement différentes, finit par prévaloir, le Français ayant servi d'unificateur de la nouvelle langue, l'Anglais. C'est pourquoi on peut trouver des structures de mot identiques dans les deux langues.

a écrit : Très joli ! J'en connais aussi une, de ces boucles, au-dessus de Grenoble, exploitant le fond d'une ravine : la route fait un lacet au fond de la ravine puis repasse au-dessus d'elle même en franchissant la ravine sur un pont pour arriver finalement sur la berge de la ravine. Mais qu'on creuse un tunnel exprès pour ça, ça m'a bluffé ! Afficher tout Cela m'a permis également d'apprendre que la pente maximale d'un train de marchandise c'est du 15 pour 1000 tandis que celle d'un TGV est de 35 pour mille (cela reste dépendant du tonnage, du nombre de loco et du nombre de wagons évidemment). Au dessus, il est obligatoire de construire des ouvrages d'art.
Le record d'Europe pour une ligne à voie normale avec simple adhérence semble être la ligne suisse Zürich - Uetliberg où on trouve du 75 pour mille.

a écrit : Très joli ! J'en connais aussi une, de ces boucles, au-dessus de Grenoble, exploitant le fond d'une ravine : la route fait un lacet au fond de la ravine puis repasse au-dessus d'elle même en franchissant la ravine sur un pont pour arriver finalement sur la berge de la ravine. Mais qu'on creuse un tunnel exprès pour ça, ça m'a bluffé ! Afficher tout Le train de la Mure? je l'ai pris, très impressionnant - et bloqué dans un tunnel par une vache errante qui s'était mise au frais

a écrit : Le train de la Mure? je l'ai pris, très impressionnant - et bloqué dans un tunnel par une vache errante qui s'était mise au frais Je parlais d'une route. C'est en Chartreuse, je crois, je ne l'ai prise qu'une fois.

a écrit : Cela m'a permis également d'apprendre que la pente maximale d'un train de marchandise c'est du 15 pour 1000 tandis que celle d'un TGV est de 35 pour mille (cela reste dépendant du tonnage, du nombre de loco et du nombre de wagons évidemment). Au dessus, il est obligatoire de construire des ouvrages d'art.
Le record d'Europe pour une ligne à voie normale avec simple adhérence semble être la ligne suisse Zürich - Uetliberg où on trouve du 75 pour mille.
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Pour les trains sans crémaillère c'est aussi et surtout dépendant de la longueur de la rampe, le train la gravit via son élan, mais en règle générale, aucun train sans crémaillère, qu'il soit de marchandise où de voyageurs peut gravir une pente supérieure à 4% en raison du manque d'adhérence des roues aux rails.
Déjà quand on se mange une rampe d'autoroute de 6% c'est raide alors imaginez un train... ^^

Pour l'anecdote, pour une fois que je le savais déjà...

a écrit : Très joli ! J'en connais aussi une, de ces boucles, au-dessus de Grenoble, exploitant le fond d'une ravine : la route fait un lacet au fond de la ravine puis repasse au-dessus d'elle même en franchissant la ravine sur un pont pour arriver finalement sur la berge de la ravine. Mais qu'on creuse un tunnel exprès pour ça, ça m'a bluffé ! Afficher tout Il en existe également un, magnifique, sur la ligne Nice -Tende ( le Train des Merveilles).

Il y a le mot bacon qui a une histoire similaire. Cette anecdote et bien d'autres sur les échanges entre la langue française et anglaise sont expliquées dans le livre Hon(n)i soit qui mal y pense, je n'ai plus l'auteur en tete, mais une recherche Google et c'est fait