Un navigateur japonais a mis fin à ses jours car il n'a pas été assez rapide

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Yukoh Tada fut le premier japonais à partir pour une course autour du monde à la voile et en solitaire, lors du BOC Challenge de 1982-83 qu'il remporta dans sa catégorie. Lors d'une autre édition, honteux d'avoir mis trop de temps à rallier une étape, il mit fin à ses jours.

Aujourd'hui son ancien disciple Kojiro Shiraishi est le premier asiatique à avoir pris le départ du Vendée Globe en 2016, à bord du Spirit of Yukoh IV. Il prendra part au Vendée Globe 2020-21 à bord Spirit of Yukoh V.


Tous les commentaires (33)

a écrit : Je vois juste ça comme un vestige des centaines d'années d'endoctrinement impériale qui pousse à sanctionner le déshonneur par la mort pour maintenir l'exemplarité.

La majorité des japonais ne se suicides pas parce qu'ils veulent racheter leur honneur ou se délester de la honte. Mais
simplement parce qu'il leur parait impossible d'affronter le regard des autres. C'est ce qui arrive dans une société trop longtemps soumise à l'élitisme ! Il n'y a rien de grandiose. Afficher tout
Tu m'as ôté les mots de la bouche... je ne vois rien là dedans, comme on a pu le lire plus haut, de "dévouement sublime", de "magnifiquement triste", de "grandiose", ou encore "d'absolutisme néfaste mais beau"... Et je ne vois rien de commun non plus avec "Body" de Point break : Body se jette dans une vague mortelle à la fin parce que trop épris de liberté pour aller en prison ; en aucune façon parce qu'il a raté quelque chose et craint, tout à fait comme tu le dis, le regard des autres face un échec.

a écrit : Je vois juste ça comme un vestige des centaines d'années d'endoctrinement impériale qui pousse à sanctionner le déshonneur par la mort pour maintenir l'exemplarité.

La majorité des japonais ne se suicides pas parce qu'ils veulent racheter leur honneur ou se délester de la honte. Mais
simplement parce qu'il leur parait impossible d'affronter le regard des autres. C'est ce qui arrive dans une société trop longtemps soumise à l'élitisme ! Il n'y a rien de grandiose. Afficher tout
Je te rejoins globalement, petite correction selon moi. L'honneur, se délester de la honte et le regard des autres tout ça c'est exactement pareil. Ce qu'on appelle "honneur", "honorable" et qui paraît élogieux ce n'est rien de plus que le regard des gens. Ça pousse les gens à se suicider, à renier leurs enfants (dans le cas de grossesse involontaire par exemple) ou à abandonner leur famille tout ça au nom de l'honneur mais en réalité parce que les autres les jugent déshonorés.
L'honneur n'a rien à voir avec la dignité humaine ou le respect de soi-même, c'est purement et simplement le regard des autres.

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a écrit : Je te rejoins globalement, petite correction selon moi. L'honneur, se délester de la honte et le regard des autres tout ça c'est exactement pareil. Ce qu'on appelle "honneur", "honorable" et qui paraît élogieux ce n'est rien de plus que le regard des gens. Ça pousse les gens à se suicider, à renier leurs enfants (dans le cas de grossesse involontaire par exemple) ou à abandonner leur famille tout ça au nom de l'honneur mais en réalité parce que les autres les jugent déshonorés.
L'honneur n'a rien à voir avec la dignité humaine ou le respect de soi-même, c'est purement et simplement le regard des autres.
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Attention à ne pas rapprocher les termes trop rapidement... il me semble que l'honneur est fortement lié à la morale. Après je conçois parfaitement que notre sens moral est en partie lié au regard des autres... mais pas totalement. On est pas loin du sujet de philo des bacheliers!

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a écrit : ….

Un cas d'homicide qui part d'un problème de tapage nocturne, c'est idiot et débile.
Conduire drogué et renverser un gosse c'est idiot et débile.
Un massacre causé par une fusillade dans une école c'est idiot et débile.

Je plussoie le commentaire de Fuus
t. On parle d'individus qui consacrent leur vie à atteindre un objectif. Ce dévouement sublime l'homme qui dépasse sa condition en ne faisant qu'un avec une cause.
A l'échelle de l'humanité la culture occidentale d'aujourd'hui est toute récente. Nous raisonnons en tant qu'individus qui n'oeuvre que dans leur intérêt et pour leur bien subjectif. Cet égocentrisme/ boulimie d'expériences n'a pas toujours été la norme. Il suffit de voir le nombre de saints dans la religion catholique qui ont finit comme martyres pour comprendre que la mentalité humaine a changé. Nous avons changé de héros, passant de saint Barthélémy dépecé vif par choix à Steve Jobs.

En attendant d'un point de vue personnel je trouve que le suicide de quelqu'un est dramatique… Mais les qualificatifs idiot et débile ne me semblent pas adaptés.
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Bof je trouve ça con moi aussi

Tant pis pour le gars

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a écrit : Moi je trouve cela dommage.
Un échec ce n'est jamais qu'une étape. S'y arreter c'est là qu'est le déshonneur je pense.
L'Histoire a montré que bien des grands Hommes (humains) ont eu des destinées hors du commun après de cuisants et/ou multiples échecs.

Se supp
rimer car on a raté une fois ou plusieurs fois, ou une fois retentissante, c'est s'enlever toutes les chances de laver cet affront. Si dans ce cas il lui était impossible de réparer cet échec lui meme (fatigue, argent ou autre) il pouvait aussi partager ses expériences et montrer en quoi son échec aurait pu être éviter pour ne pas le refaire.

C'est du gachis.
Mon raisonnement est applicable à bon nombre de cas de suicides connus de japonais.
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Pour bien gagner il faut d'abord apprendre à perdre...

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a écrit : ….

Un cas d'homicide qui part d'un problème de tapage nocturne, c'est idiot et débile.
Conduire drogué et renverser un gosse c'est idiot et débile.
Un massacre causé par une fusillade dans une école c'est idiot et débile.

Je plussoie le commentaire de Fuus
t. On parle d'individus qui consacrent leur vie à atteindre un objectif. Ce dévouement sublime l'homme qui dépasse sa condition en ne faisant qu'un avec une cause.
A l'échelle de l'humanité la culture occidentale d'aujourd'hui est toute récente. Nous raisonnons en tant qu'individus qui n'oeuvre que dans leur intérêt et pour leur bien subjectif. Cet égocentrisme/ boulimie d'expériences n'a pas toujours été la norme. Il suffit de voir le nombre de saints dans la religion catholique qui ont finit comme martyres pour comprendre que la mentalité humaine a changé. Nous avons changé de héros, passant de saint Barthélémy dépecé vif par choix à Steve Jobs.

En attendant d'un point de vue personnel je trouve que le suicide de quelqu'un est dramatique… Mais les qualificatifs idiot et débile ne me semblent pas adaptés.
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Alors d’accord pour les personnes qui vouent leurs vies à des recherches ou à un projet qui aide toute la population. Mais le rapport au suicide me parrait sans rapport avec le cas de l’anecdote, et du suicide en général au Japon qui est d’un "intérêt" purement personnel ( ou familial dans la péninsule, mais qui reste plus personnel que communautaire je trouve).

Je trouve le rapport au suicide des sociétés très intéressant à étudier.
Dans notre société le suicide est vu comme un acte de lâcheté, pour certain même, un acte idiot/stupide.

Dans d'autres sociétés comme au Japon, le rapport au suicide est tout autre. Celui-ci est vu comme une repentance, un acte courageux qui fut souvent considéré comme valeureux.
À noté que la vision change au Japon, énorme influence occidentale. (Tout comme la pudeur occidentale apparue aux 19/20e siècle, le Japon est imprimé de la culture occidentale)

Notre société est influencé par la religion chrétienne, celle-ci étant anti-suicide et considérant cet acte comme immoral, condamnant celui l'effectuant d'un chatiment dans l'au delà ainsi que d'une honte sur la famille du défunt.

Le suicide est un acte qui peut inclure toute les définitions donné par ces deux culture, pour moi. A la fois lâche et irresponsable; c'est paradoxalement un acte demandant un courage immense, et se voulant salvateur.

Pour préciser le suicide est un acte extrême. Lorsqu'on veut combattre qqc, il faut mieux comprendre la chose et non pas l'ostraciser.

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En 1941 ce sont de nombreux aviateurs japonnais qui, pour les memes raisons, ont initié ce comportement... À Pearl Harbor.

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a écrit : ... aux conséquences funestes Étrange comme rite funéraire...

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a écrit : Je trouve le rapport au suicide des sociétés très intéressant à étudier.
Dans notre société le suicide est vu comme un acte de lâcheté, pour certain même, un acte idiot/stupide.

Dans d'autres sociétés comme au Japon, le rapport au suicide est tout autre. Celui-ci est vu comme une repentance, un
acte courageux qui fut souvent considéré comme valeureux.
À noté que la vision change au Japon, énorme influence occidentale. (Tout comme la pudeur occidentale apparue aux 19/20e siècle, le Japon est imprimé de la culture occidentale)

Notre société est influencé par la religion chrétienne, celle-ci étant anti-suicide et considérant cet acte comme immoral, condamnant celui l'effectuant d'un chatiment dans l'au delà ainsi que d'une honte sur la famille du défunt.

Le suicide est un acte qui peut inclure toute les définitions donné par ces deux culture, pour moi. A la fois lâche et irresponsable; c'est paradoxalement un acte demandant un courage immense, et se voulant salvateur.

Pour préciser le suicide est un acte extrême. Lorsqu'on veut combattre qqc, il faut mieux comprendre la chose et non pas l'ostraciser.
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Beh dans la religion chrétienne, le suicide, c'est un péché mortel il me semble, non? ;)

Pour l'anecdote, c'est triste, ptaiiin, si j'avais du me tuer à chaque fois que j'ai foiré un truc... attendez je compte...

mon échec au permis
mon échec au BEP
mon échec avec mon amoureuse
mon échec sur Command&conquer
mon échec aux échecs (je suis nul)
mon échec dans la sobriété
mon échec pour pas revenir polluer ce site

Nan mais ce mec il devait avoir un souci quoi, et à ceux qui confondent le suicide rituel des samouraïs et des kamikazes avec le suicide toucourt, je vais y apporter une petite explication:

Les kamikazes, c'est un sacrifice, pour le peuple, l’empereur,, le voisin... c'est un don de soi.
Les samouraïs, là c'est un échec, "mon seigneur, mon maître, est mort, je n'ai pu le protéger, je meurs avec lui, mon nom de famille restera honorable même dans l'échec". (car les samouraïs étaient l'élite de l'élite, vouaient leur vie à leur seigneur, un peu comme nos chevaliers d'antan, mais avec un katana au lieu d'une épée)

Se tuer parce qu'on a pas réussi à accomplir un objectif personnel... mais sans dec, si tout le monde faisait ça, ben on aurait pas de soucis à se faire avec la surpopulation, non? ^^

Bon c'est triste, ce qu'il a fait, mais je rejoins certains commentaires, c'est très con. Il aurait pu tenter de recommencer, où tout envoyer bouler et changer de vie, citout.

a écrit : Bien qu'horrible à imaginer du point de vue de notre culture je trouve qu'il y a quelque chose de magnifiquement triste dans toute la profondeur du suicide rituel. Ça montre un engagement total envers une chose. La personne érige cette engagement en tant que guide suprême de son être, s'impose un objectif, une passion ou un devoir et mets sa vie dans la balance en cas d'échec. C'est réussir ou (et parfois, et) mourir. C'est bruler magnifiquement jusqu'à sa mort. C'est Body qui va surfer sa vague, c'est la samouraï qui n'a pas réussi à protéger son empereur, c'est Gatsby qui rêve sa vie, c'est Icare qui vole trop haut, c'est Freddy à travers "Show must go on", c'est Cléopâtre et son serpent, c'est "Père" dans Full Metal Alchimiste.
C'est magnifique, grandiose et triste à la fois.
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Gatsby n'a pas sa place dans cette liste. Il ne s'est pas suicidé, on lui a tiré dessus alors qu'il se baignait dans sa piscine.

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a écrit : Je te rejoins globalement, petite correction selon moi. L'honneur, se délester de la honte et le regard des autres tout ça c'est exactement pareil. Ce qu'on appelle "honneur", "honorable" et qui paraît élogieux ce n'est rien de plus que le regard des gens. Ça pousse les gens à se suicider, à renier leurs enfants (dans le cas de grossesse involontaire par exemple) ou à abandonner leur famille tout ça au nom de l'honneur mais en réalité parce que les autres les jugent déshonorés.
L'honneur n'a rien à voir avec la dignité humaine ou le respect de soi-même, c'est purement et simplement le regard des autres.
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L'honneur n'est pas forcément lié au regard des autres. Il s'agit plus de moral. Je peux me retrouver dans une situation sans témoin et agir avec honneur... Bien sûr le regard des autres sanctionne ce qui est honorable ou pas. Mais ne constitue pas l'honneur en soit.
En occident par exemple ce concept d'honneur n'existe plus ou n'est plus appliquée à part peut être dans la bourgeoisie aristocratique. Pourtant le regard des autres est toujours présent. On se gêne pas de critiquer n'importe qui. Ça ne fait pas allusion à l'honneur.

a écrit : Bien qu'horrible à imaginer du point de vue de notre culture je trouve qu'il y a quelque chose de magnifiquement triste dans toute la profondeur du suicide rituel. Ça montre un engagement total envers une chose. La personne érige cette engagement en tant que guide suprême de son être, s'impose un objectif, une passion ou un devoir et mets sa vie dans la balance en cas d'échec. C'est réussir ou (et parfois, et) mourir. C'est bruler magnifiquement jusqu'à sa mort. C'est Body qui va surfer sa vague, c'est la samouraï qui n'a pas réussi à protéger son empereur, c'est Gatsby qui rêve sa vie, c'est Icare qui vole trop haut, c'est Freddy à travers "Show must go on", c'est Cléopâtre et son serpent, c'est "Père" dans Full Metal Alchimiste.
C'est magnifique, grandiose et triste à la fois.
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Je trouve le suicide rituel complètement idiot pour une raison toute autre : c’est une fuite, une échappatoire, un abandon. Plutôt que de dire : j’ai échoué, je vais recommencer et ensuite réussir, le suicide rituel permet de s’échapper de son échec. On ne cherche pas à s’améliorer, on abandonne.