Initialement, l'Homme digérait le lait à sa naissance mais perdait cette faculté vers l'âge de 5 ans avec la baisse de production de lactase par son corps. Une mutation au néolithique pérennisant l'enzyme digestive fut favorisée avec l'apparition de l'élevage, mais encore aujourd'hui une partie de l'humanité reste intolérante au lactose.
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En fait la norme c'est plutôt de ne plus où mal digérer le lait après le sevrage. Chez les mammifères c'est ainsi. Ce qui veulent du calcium et des bifidus sur rabatte sur le babeur le yaourt car il y'a nettement moins de lactose
Chez l’homme, l’action de la lactase va en décroissant de la naissance jusqu’à la fin de la croissance où elle atteint un taux résiduel (qui sera responsable ou non d’intérêt intolérance).
On est donc bien au delà de la période de sevrage qui correspond a la période suivant la fin de l’allaitement !
Perso je consomme du fromage très régulièrement car c'est juste super bon ! :)
Cela me rappelle gataca de Franck THILLIEZ qui parle d'évolution de latéralité et intolérance au lactose sur certains protagonistes de l'histoire
Si je comprends bien tu reproches aux antispécistes un anthropocentrisme latent car à vouloir définir où est la limite acceptable ils ne vaudraient pas plus que les "omnivores" dont la différence est simplement le placement du curseur.
Je pense que tu admettras que d'un point de vue moral, si on peut réduire au mieux la souffrance (ici entendue comme souffrance physique telle que nous la connaissons et l'expérimentons) d'un autre être (animal ici mais valable pour les humains) qui a la capacité de ressentir la douleur, il est plus acceptable moralement de procéder à cette réduction que de l'amplifier. Au contraire de cueillir un fruit ou couper une plante qui ne ressentent pas cette douleur et qui donc est moins "nuisible" moralement.
Je pense que malgré toute ta bonne foi, tu as certainement ressenti dans ta vie + d'empathie pour un cheval ou un chien que pour une carotte. Ce qui est normal puisque les uns sont des mammifères et donc plus proche de nous, que les plantes à qui nous ne nuisont pas (du point de vue de la douleur).
Et je suis certain que tu es assez honnête pour ne pas invoquer le "cri de la carotte" soyons sérieux.
Ton exemple des nuées de sauterelles est tout aussi extrême que les antispécistes que tu accuses. En fait il ne faut pas confondre le fait de "s'autoriser" à manger de la viande et le fait de nuire au maximum à la vie telle que nous le faisons notamment à travers les abattoirs. C'est en France 35 bêtes tuées chaque SECONDE dans les abattoirs et 1900 dans le monde. Je pense que l'extrémisme n'est pas dans le camp que tu crois.
Empêcher un sanglier de détruire ta récolte et abattre 500 cochons qui n'ont en général pas eu de vie avant d'être mis à mort est fondamentalement différent. Dans un cas tu (pas toi bien évidemment) te défends pour te nourrir dans l'autre tu détruits la vie d'autres êtres vivants uniquement pour ton plaisir (et rarement pour ne pas mourir de faim soyons honnête).
« Le cri de la carotte » est un homme de paille créé par les vegan pour discréditer d’entrée toute argumentation basée sur la biologie de la douleur et sa place au sein du vivant. C’est ça qui est pas très honnête selon moi.
Une fois qu’on a gommé la souffrance de l’équation. Que reste-t-il pour différencier le cochon de la
carotte ?
Il est évident que vos critères moraux sont largement influencés par l’espèce à laquelle vous appartenez. Pour vous c’est l’absence de souffrance qui peut justifier de la mort d’un être vivant. Mais c’est un critère parmi d’autre. Complètement restreint autour d’un très petit nombre d’espèces.
Finalement c’est exactement pareil que ce que moi je fais. Sauf que pour moi il n’y a que notre espèce.
Aucun doute que si demain des êtres vivant atteignent notre niveau de conscience, je serai contre le fait de les traiter comme du bétail. Sauf que ce jour n’est pas encore arrivé.
Ma conception de la science et du principe de la vie sur Terre me font tiquer sur ce que je considère comme une énorme faille dans l’argumentation antispeciste. Qui est fondamentalement anthropocentriste et aberrante dans les suggestions qu’elle fait de modifier certains comportements.
Il est claire que personne içi ne peut affirmer que les plantes ne souffrent pas. Aussi bien physiquement que moralement. Notre cerveau n est pas fait pour en reconnaître les signaux. De même pour les insectes que vous ecrasez ou noyez en cultivant vos salades. Une vache nourrit 300 personnes pendant une semaine (en vrai j en sais rien). Une salade nourrit une personne un jour et tue plein de drosophiles, cloportes ou larves de je ne sais quoi. Prenez le temps de bien réflechir avant de vous lancer dans des mouvements cool et à la mode .....
Si dans l'absolu personne ne peut affirmer que les plantes ne souffrent pas, je suis d'accord. En revanche à l'heure actuelle aucune étude scientifique n'a prouvé la souffrance des végétaux.
De plus si l'on passe sur l'indécence extrême de la soudaine empathie des spécistes pour les végétaux et toute la souffrance des espèces que sa culture entraine, il faudrait, même si cette souffrance était prouvée, que VOUS preniez le temps de réfléchir.
En effet les animaux d'élevage nécessitant 4 à 5 fois plus de production de végétaux pour être nourris que les humains, il est donc factuel que pour sauver les plantes il faut arrêter de manger les animaux.
À bon entendeur...
Je connais cet argument et j y repondrais ainsi.
Pas à ceci pret : il est tout à fait normal ( ou naturel) de tuer des végétaux ou animaux pour se nourrir. Nos cellules ne sont pas clorophyllienne on ne peut faire autrement. Ni nous, ni aucun autre être vivant animé.
De plus, votre capacité d analyse est quelque peu défaillante. Je suis tout a fait antispeciste. Je ne saurais sérieusement pas qui sauver entre un moustique, une baleine ou le chien de mon frere. Il s agit la de 3 êtres vivant totalement égaux dans mon esprit.
elle: Mais c'est un être vivant, le moustique! Ils ont le droit de vivre!
moi: Et s'il te pique, tu fais quoi?
elle (très sérieuse) Je le laisse faire.
moi: Mais ca transmet des maladies ces saloperies!
elle: Pas en France! (ce qui est faux)
Moi: Ben écoute, tu fais ce que tu veux, mais moi, un moustique qui vient me titiller les poils, je l'aplatis. Point.
elle (en souriant) Tu est un monstre!
Moi: Peut être, mais c'est le moustique qui a commencé!
elle: Mais il nous pique pour se reproduire!
moi: Tu crois qu'un éléphant réagirait comment si je venais lui pomper un litre de sang pour nourrir mes gosses?
elle: Mais c'est des animaux, les éléphants!
moi: Les humains aussi!
elle: C'est pas vrai!
moi: Tu dois pas sortir souvent, toi!
Bon, ça continue longtemps après ça mais on avait déjà oublié le sujet des moustiques à ce moment! ^^
Mais nous sommes loins d'être les seuls à transformer des produits naturels pour les mangers..
À commencer par nos chères petites abeilles, les fourmis et j'y ajouterais même les corneilles d'une certaine manière. (noix + voiture = poudre de noix = produit transformé)
Quand c'est trop, c'est trop.
Idem pour les mouches, je n'aplatis que celles à qui ça fait trois fois que je demande poliment de se poser ailleurs que sur ma figure! ^^
Pour les araignées, pareil, je ne les tue pas, juste quand elles sont un peu trop grosses et poilues, c'est DEHORS, va nu pattes! ;)
Tuer une plante est un terme incorrect puisqu'il met sur un pied d'égalité plantes et animaux. Il s'agit au minimum d'une méconnaissance et au pire de mauvaise foi.
L'idée selon laquelle les plantes souffrent est éronée, dans l'état actuel de nos connaissances du moins.
En fait il ne s'agit pas de dire que les humains par je ne sais quel miracle ne devraient nuire à aucune autre espèce. Ou devraient empêcher les prédateurs de chasser et donc tuer pour se nourir.
Nous interagissons avec notre environnement et interagir c'est forcément détruire un peu. L'idée est que, sachant ce que nous savons, doit-on et au nom de quoi, maximiser, comme nous le faisons, notre potentiel de destruction auprès du monde qui nous entoure et donc des animaux ?
Quant à votre problème "sérieux" pour savoir qui sauver entre un moustique et votre chien ou(bonne blague) votre frère... Dans votre immense bonté vous choisissez de n'en épargner aucun (hormis votre frère je suppose) soyons sérieux un peu et évitons cette mauvaise foi de cour d'école.
J’imagine que vous connaissez Peter Singer. Ba allez voir ses dernières fulgurances concernant l’antispecisme...
Moi je me demande qui est de mauvaise foi. Il me semble que je vous ai fait une réponse à laquelle vous n’avez jamais répondu. Mais je peux redonner mes arguments Ici :
Pour vous les plantes sont inférieures aux animaux parce qu’elles ne souffrent pas ? Je ne vois pas pourquoi vous nous gonflez à ce point quand on considère que les animaux sont inférieurs aux humains car notre conscience nous démarquent clairement d’eux.
Pourquoi votre critère (la souffrance) serait plus justifié que le mien (la conscience) quand il s’agit de savoir ce qu’on peut tuer où non ?
En bref, je n’ai pas l’impression que vous sachiez réellement ce qu’est l’idéologie antispeciste et l’extrémisme assumé dans ses idées. A part nous dire qu’on est de mauvaise foi, c’est un peu le néant votre argumentaire...