Il existe un produit pour booster le cerveau

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Le sujet du film Limitless est un produit pharmaceutique appelé NZT qui booste les capacités cognitives et décuple les facultés du cerveau. Bien que le NZT soit imaginaire, il existe réellement un médicament, le Piracétam qui améliore la concentration, la mémoire et les neurotransmissions.


Commentaires préférés (3)

Bon alors ne cherchez pas sur le net, c'est un médicament délivré sur ordonnance. On en prescrit aux malades d'Alzheimer ou encore aux dyslexiques, entre autres.

Et si vous le trouvez sur internet sans ordonnance (parce que vous en trouverez, même sans passer par le darknet) sachez que c'est interdit.

Bon, déjà il faut bien comprendre que malgré les avancés conséquentes de ces dernières décennies en neurosciences, le Graal du lien entre l'échelle neuronales voir chimique et la fonction (mémoire, concentration, etc) est encore très peu clair. On a bien sûr quelques idées, comme par exemple l'utilité du neurotransmetteur GABA dont cette drogue est un dérivée, et on voit bien qu'en avoir trop ou pas assez provoque des réactions spécifiques, mais si on observe bien des corrélations, les liens de causalités sont encore tenus.
Du coup, toutes ces drogues d'amélioration cognitive sont vraiment à un stade empirique : on tente des trucs avec quelques intuitions, et on voit si ça marche ou non. Et ça n'est pas un problème, bien entendu, mais il faut le savoir.

Concernant l'effet en lui-même, il est plutôt discuté : certains trouvent des effets, même s'ils sont faibles (www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6741724/pdf/CNS-11-169.pdf) quand d'autres sont plus dubitatif (www.cochranelibrary.com/cdsr/doi/10.1002/14651858.CD001011/full). Au moins, tous s'accordent à dire que le médicament est très bien toléré, il ne semble donc pas être dangereux d'en consommé, mais il serait intéressant d'avoir d'avantage d'analyse pour être certain de son utilité (puisque pour rappel, comme on ne sait pas vraiment comment il marche, le seul argument valable est l'étude clinique).
A suivre donc, en espérant plus de recherches solides dessus !

D’après la revue Prescrire, connu pour son independance vis à vis des labos et le sérieux de leur méta-analyse (analyse d’ensemble d’étude clinique critiquant leur validité). Le piracétam commercialisé depuis plusieurs décénnies n’a pourtant jamais prouvé son efficacité au-delà du placebo.
Il a d’ailleurs un SMR (service médical rendu) insuffisant donc non remboursé. Pour autant il n’est pas dénué d’effet indésirable ( agitation, nervosité, trouble du sommeil ). Ce qui fait qu’en somme la balance bénéfice-risque de ce médicament est défavorable et ne doit pas être prescrit ou consommé si on fait le point.
Sachant cela, l’information de SCMB beaucoup trop affirmative sur son efficacité, est fausse.
D’ailleurs les sources wikipedia et doctissimo ne sont absoluments pas valable pour justifier de l’efficacité ou non d’un sujet aussi important que l’industrie du médicament qui je le rappelle a un but lucratifs.


Tous les commentaires (34)

Bon alors ne cherchez pas sur le net, c'est un médicament délivré sur ordonnance. On en prescrit aux malades d'Alzheimer ou encore aux dyslexiques, entre autres.

Et si vous le trouvez sur internet sans ordonnance (parce que vous en trouverez, même sans passer par le darknet) sachez que c'est interdit.

Oui mais bon, je ne pense pas que ça fasse passer nos QI à un score à 4 chiffres comme avec la NZT

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Bon, déjà il faut bien comprendre que malgré les avancés conséquentes de ces dernières décennies en neurosciences, le Graal du lien entre l'échelle neuronales voir chimique et la fonction (mémoire, concentration, etc) est encore très peu clair. On a bien sûr quelques idées, comme par exemple l'utilité du neurotransmetteur GABA dont cette drogue est un dérivée, et on voit bien qu'en avoir trop ou pas assez provoque des réactions spécifiques, mais si on observe bien des corrélations, les liens de causalités sont encore tenus.
Du coup, toutes ces drogues d'amélioration cognitive sont vraiment à un stade empirique : on tente des trucs avec quelques intuitions, et on voit si ça marche ou non. Et ça n'est pas un problème, bien entendu, mais il faut le savoir.

Concernant l'effet en lui-même, il est plutôt discuté : certains trouvent des effets, même s'ils sont faibles (www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6741724/pdf/CNS-11-169.pdf) quand d'autres sont plus dubitatif (www.cochranelibrary.com/cdsr/doi/10.1002/14651858.CD001011/full). Au moins, tous s'accordent à dire que le médicament est très bien toléré, il ne semble donc pas être dangereux d'en consommé, mais il serait intéressant d'avoir d'avantage d'analyse pour être certain de son utilité (puisque pour rappel, comme on ne sait pas vraiment comment il marche, le seul argument valable est l'étude clinique).
A suivre donc, en espérant plus de recherches solides dessus !

La frontière entre drogue et médicament est extrêmement mince.

Sinon il y a d'autres subtances medicamenteuses plus connue ayant cet effet. L'addéral par exemple qui est un médicament pour les personnes ayant de profonds troubles cognitifs et de sévère lacune à la concentration (pathologique). Le problème de l'addérall c'est qu'il est un proche cousin de la metanphétamine et qu'il est utilisé dans les compétitions de jeux vidéo pour augmenter les réflexes et la concentration des joueurs.

La cocaïne également qui a été utilisé pendant des décénies du 18em au 20em siècles dans l'industrie pharmaceutique. Qui sur la majorité des personnes avait ce genre d'effets en annihilant les symptômes de la fatigue. Le cerveau est boosté car il n'est plus sujet à la fatigue donc meilleur concentration et réactivité etc. sur un laps de temps relativement long.

D’après la revue Prescrire, connu pour son independance vis à vis des labos et le sérieux de leur méta-analyse (analyse d’ensemble d’étude clinique critiquant leur validité). Le piracétam commercialisé depuis plusieurs décénnies n’a pourtant jamais prouvé son efficacité au-delà du placebo.
Il a d’ailleurs un SMR (service médical rendu) insuffisant donc non remboursé. Pour autant il n’est pas dénué d’effet indésirable ( agitation, nervosité, trouble du sommeil ). Ce qui fait qu’en somme la balance bénéfice-risque de ce médicament est défavorable et ne doit pas être prescrit ou consommé si on fait le point.
Sachant cela, l’information de SCMB beaucoup trop affirmative sur son efficacité, est fausse.
D’ailleurs les sources wikipedia et doctissimo ne sont absoluments pas valable pour justifier de l’efficacité ou non d’un sujet aussi important que l’industrie du médicament qui je le rappelle a un but lucratifs.

Il y a beaucoup plus efficace que le piracetam, il y a un célèbre site américain spécialisé dans les nootropes qui vend du piracetam et d’autres produits mais pour avoir quelque chose de vraiment efficace il faut une ordonnance d’un spécialiste ou s’approvisionner au marché noir...

a écrit : La frontière entre drogue et médicament est extrêmement mince.

Sinon il y a d'autres subtances medicamenteuses plus connue ayant cet effet. L'addéral par exemple qui est un médicament pour les personnes ayant de profonds troubles cognitifs et de sévère lacune à la concentration (pathologique).
Le problème de l'addérall c'est qu'il est un proche cousin de la metanphétamine et qu'il est utilisé dans les compétitions de jeux vidéo pour augmenter les réflexes et la concentration des joueurs.

La cocaïne également qui a été utilisé pendant des décénies du 18em au 20em siècles dans l'industrie pharmaceutique. Qui sur la majorité des personnes avait ce genre d'effets en annihilant les symptômes de la fatigue. Le cerveau est boosté car il n'est plus sujet à la fatigue donc meilleur concentration et réactivité etc. sur un laps de temps relativement long.
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L'Adderall n'est pas vraiment un proche cousin de la methamphétamine, et encore heureux (pas la même accoutumance, ni les mêmes effets secondaires), c'est tout "simplement" de l'amphétamine.

Aux USA, il est très courant que des étudiants s'en fassent prescrire en période d'examen, la délivrance par un médecin est beaucoup plus souple là-bas. Il suffit de prétexter une grosse fatigue ou de lourds troubles de la concentration.

En France, on ne trouve pas d'amphétamines dans nos pharmacies.

Pour ce qui est de la frontière entre drogues et médicaments, c'est vrai qu'elle est mince voire inexistante. En effet, certains médicaments sont classés stupéfiants .

a écrit : L'Adderall n'est pas vraiment un proche cousin de la methamphétamine, et encore heureux (pas la même accoutumance, ni les mêmes effets secondaires), c'est tout "simplement" de l'amphétamine.

Aux USA, il est très courant que des étudiants s'en fassent prescrire en période
d'examen, la délivrance par un médecin est beaucoup plus souple là-bas. Il suffit de prétexter une grosse fatigue ou de lourds troubles de la concentration.

En France, on ne trouve pas d'amphétamines dans nos pharmacies.

Pour ce qui est de la frontière entre drogues et médicaments, c'est vrai qu'elle est mince voire inexistante. En effet, certains médicaments sont classés stupéfiants .
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Ce que je sais, c'est qu'en disant proche cousin on ne parle pas des symptomes sur l'homme mais surement plus de la composition chimique, de la structure moléculaire et de la matière première nécessaire à la synthese. C'est ainsi que l'heroïne et la morphine sont très proche. Et par abus de language je les appelerais cousin. C'est ce même abus de language qui me ferais dire que le singe est le cousin de l'etre humain. Des amphétamines il y en a un paquet et justement leurs effets peuvent être completement contraire. Ca n'empeche pas de les regrouper dans une famille de molecule.

Après, si les amphétamines sont une famille de molécule, alors la methanphetamine qui en est extremement proche (source wiki) en est une cousine.

Il est aussi dit que les amphétamines ne sont que très rarement addictive dans des doses medicale. Mais pour des doses récréative c'est un tout autre probleme. On a eu l'exemple en France avec la codéine par exemple.

Bref tout ça ne change rien a la finalité de mon commentaire, l'adderall comme d'autres substances boost les performances du cerveau

a écrit : Ce que je sais, c'est qu'en disant proche cousin on ne parle pas des symptomes sur l'homme mais surement plus de la composition chimique, de la structure moléculaire et de la matière première nécessaire à la synthese. C'est ainsi que l'heroïne et la morphine sont très proche. Et par abus de language je les appelerais cousin. C'est ce même abus de language qui me ferais dire que le singe est le cousin de l'etre humain. Des amphétamines il y en a un paquet et justement leurs effets peuvent être completement contraire. Ca n'empeche pas de les regrouper dans une famille de molecule.

Après, si les amphétamines sont une famille de molécule, alors la methanphetamine qui en est extremement proche (source wiki) en est une cousine.

Il est aussi dit que les amphétamines ne sont que très rarement addictive dans des doses medicale. Mais pour des doses récréative c'est un tout autre probleme. On a eu l'exemple en France avec la codéine par exemple.

Bref tout ça ne change rien a la finalité de mon commentaire, l'adderall comme d'autres substances boost les performances du cerveau
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C'est pas le tout de constater leur proximité moléculaire. Même si les molécules n'ont que 3 atomes de différence, les effets sont très différents, et ce même si tous deux sont des psychostimulants.
Il faut surtout insister sur le fait que les amphèts et la meth, c'est deux salles, deux ambiances.
Je peux te dire que si les gamers pros prenaient de la meth, ils auraient beaucoup de mal à rester pros.

Ce serait en fait comme de comparer morphine et héroïne, pourtant tous deux issus du pavot et tous deux antalgiques, mais qui sont très différents.
Il n'existe aucun usage médical de la meth (contrairement aux amphèts).

N'y vois pas une remise en cause de ton com, mais faire une confusion entre meth et amphèt me parait très dangereux.

a écrit : C'est pas le tout de constater leur proximité moléculaire. Même si les molécules n'ont que 3 atomes de différence, les effets sont très différents, et ce même si tous deux sont des psychostimulants.
Il faut surtout insister sur le fait que les amphèts et la meth, c'est deux salles, deux ambiances.

Je peux te dire que si les gamers pros prenaient de la meth, ils auraient beaucoup de mal à rester pros.

Ce serait en fait comme de comparer morphine et héroïne, pourtant tous deux issus du pavot et tous deux antalgiques, mais qui sont très différents.
Il n'existe aucun usage médical de la meth (contrairement aux amphèts).

N'y vois pas une remise en cause de ton com, mais faire une confusion entre meth et amphèt me parait très dangereux.
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Je ne suis pas tellement d'accord.
C'est plutôt la même salle mais pas du tout le même ordre de grandeur.

Les deux produits ont exactement les mêmes effets. La méth est juste beaucoup plus puissante et cela dure plus longtemps.
Le problème, effectivement, c'est que les effets secondaires sont également plus puissants et plus longs....(pensez à prendre des chewing-gums ^^).

C'est exactement pareil avec les opiacés. C'est plus une question d'échelle d'effets que véritablement deux effets différents.

a écrit : C'est pas le tout de constater leur proximité moléculaire. Même si les molécules n'ont que 3 atomes de différence, les effets sont très différents, et ce même si tous deux sont des psychostimulants.
Il faut surtout insister sur le fait que les amphèts et la meth, c'est deux salles, deux ambiances.

Je peux te dire que si les gamers pros prenaient de la meth, ils auraient beaucoup de mal à rester pros.

Ce serait en fait comme de comparer morphine et héroïne, pourtant tous deux issus du pavot et tous deux antalgiques, mais qui sont très différents.
Il n'existe aucun usage médical de la meth (contrairement aux amphèts).

N'y vois pas une remise en cause de ton com, mais faire une confusion entre meth et amphèt me parait très dangereux.
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Il parlait bien de composition chimique proche, pas des effets (même si les effets se rapprochent car stimulants tous les deux) la meth est une amphétamine modifiée, donc même si ce n'est pas le même produit, ils sont quand même cousins (de mon point de vue perso hein). Leurs molécules sont proches, leurs effets sont proches, on pourrait dire qu'ils sont de la même famille, peut être?

a écrit : Il parlait bien de composition chimique proche, pas des effets (même si les effets se rapprochent car stimulants tous les deux) la meth est une amphétamine modifiée, donc même si ce n'est pas le même produit, ils sont quand même cousins (de mon point de vue perso hein). Leurs molécules sont proches, leurs effets sont proches, on pourrait dire qu'ils sont de la même famille, peut être? Afficher tout Pour une fois Nicontrarié on est d'accord sur un point ! C'est un grand jour ;)

a écrit : L'Adderall n'est pas vraiment un proche cousin de la methamphétamine, et encore heureux (pas la même accoutumance, ni les mêmes effets secondaires), c'est tout "simplement" de l'amphétamine.

Aux USA, il est très courant que des étudiants s'en fassent prescrire en période
d'examen, la délivrance par un médecin est beaucoup plus souple là-bas. Il suffit de prétexter une grosse fatigue ou de lourds troubles de la concentration.

En France, on ne trouve pas d'amphétamines dans nos pharmacies.

Pour ce qui est de la frontière entre drogues et médicaments, c'est vrai qu'elle est mince voire inexistante. En effet, certains médicaments sont classés stupéfiants .
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On n'a pas d'amphetamines mais on trouve le methylphenidate (dans les armoires stups) qui a une pharmacodynamie qui s'en approche. Il est indiqué pour les troubles de l'attention sévère chez les enfants pour lesquelles les mesures de gestion habituelles sont insuffisantes

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a écrit : On n'a pas d'amphetamines mais on trouve le methylphenidate (dans les armoires stups) qui a une pharmacodynamie qui s'en approche. Il est indiqué pour les troubles de l'attention sévère chez les enfants pour lesquelles les mesures de gestion habituelles sont insuffisantes Je suis au courant. Je connais très bien cette molécule, malheureusement.
Mais pour le coup, le MPH ne fait pas partie de la famille des amphétamines mais de celle des phénidates. Mais les effets attendus sont très proches. Mais le MPH a un super avantage, c'est une molécule utilisée depuis plus de 60 ans, et on ne déplore aucune effet néfaste même à long terme, si ce n'est une diminution de l’appétit.

a écrit : Bon alors ne cherchez pas sur le net, c'est un médicament délivré sur ordonnance. On en prescrit aux malades d'Alzheimer ou encore aux dyslexiques, entre autres.

Et si vous le trouvez sur internet sans ordonnance (parce que vous en trouverez, même sans passer par le darknet) sachez que c'est interdit.
Non, on ne l’a jamais prescris pour améliorer les symptômes de la maladie d’Alzheimer (sauf les myoclonies corticales, mais pas pour les troubles cognitifs). Et ce médicament n’a en réalité aucun intérêt dans cette indication, et n’est pas prescrit d’ailleurs

a écrit : Bon, déjà il faut bien comprendre que malgré les avancés conséquentes de ces dernières décennies en neurosciences, le Graal du lien entre l'échelle neuronales voir chimique et la fonction (mémoire, concentration, etc) est encore très peu clair. On a bien sûr quelques idées, comme par exemple l'utilité du neurotransmetteur GABA dont cette drogue est un dérivée, et on voit bien qu'en avoir trop ou pas assez provoque des réactions spécifiques, mais si on observe bien des corrélations, les liens de causalités sont encore tenus.
Du coup, toutes ces drogues d'amélioration cognitive sont vraiment à un stade empirique : on tente des trucs avec quelques intuitions, et on voit si ça marche ou non. Et ça n'est pas un problème, bien entendu, mais il faut le savoir.

Concernant l'effet en lui-même, il est plutôt discuté : certains trouvent des effets, même s'ils sont faibles (www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6741724/pdf/CNS-11-169.pdf) quand d'autres sont plus dubitatif (www.cochranelibrary.com/cdsr/doi/10.1002/14651858.CD001011/full). Au moins, tous s'accordent à dire que le médicament est très bien toléré, il ne semble donc pas être dangereux d'en consommé, mais il serait intéressant d'avoir d'avantage d'analyse pour être certain de son utilité (puisque pour rappel, comme on ne sait pas vraiment comment il marche, le seul argument valable est l'étude clinique).
A suivre donc, en espérant plus de recherches solides dessus !
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Pas vraiment besoin de creuser le sujet, le piracetam est bien connu depuis des décennies. C’est une molécule sans intérêt.
Il a bénéficié d’une mode de prescription dans les années 1990-2000 avant d’être éjecté par l’arrivée des médicaments anti-Alzheimer eux-mêmes évincés (en tout cas de remboursés en France) depuis 2 ans

a écrit : La frontière entre drogue et médicament est extrêmement mince.

Sinon il y a d'autres subtances medicamenteuses plus connue ayant cet effet. L'addéral par exemple qui est un médicament pour les personnes ayant de profonds troubles cognitifs et de sévère lacune à la concentration (pathologique).
Le problème de l'addérall c'est qu'il est un proche cousin de la metanphétamine et qu'il est utilisé dans les compétitions de jeux vidéo pour augmenter les réflexes et la concentration des joueurs.

La cocaïne également qui a été utilisé pendant des décénies du 18em au 20em siècles dans l'industrie pharmaceutique. Qui sur la majorité des personnes avait ce genre d'effets en annihilant les symptômes de la fatigue. Le cerveau est boosté car il n'est plus sujet à la fatigue donc meilleur concentration et réactivité etc. sur un laps de temps relativement long.
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L’Adderal n’est pas indiqué pour les troubles cognitifs mais pour le TDAH, c’est un psycho stimulant, des amphétamines en somme.

a écrit : Il parlait bien de composition chimique proche, pas des effets (même si les effets se rapprochent car stimulants tous les deux) la meth est une amphétamine modifiée, donc même si ce n'est pas le même produit, ils sont quand même cousins (de mon point de vue perso hein). Leurs molécules sont proches, leurs effets sont proches, on pourrait dire qu'ils sont de la même famille, peut être? Afficher tout Oui, la compo chimique est similaire, les effets attendus sont les mêmes, on est d'accord, mais à des échelles d'intensité incomparables. Par contre, les effets secondaires n'ont rien à voir.
- On peut consommer des amphétamines sans accoutumance, impossible avec la méthamphétamine;
- La meth provoque le pourrissement des dents, pas les amphètes.
- La meth donne des envies irrépressible de se gratter: D'où les boutons sur les bras, le visage, les jambes... C'est pas le cas avec les amphètes.
- La meth, surtout, modifie la structure du cerveau, comme si elle le faisait fondre. (Allez jeter un coup d’œil sur le net, c'est impressionnant). On n'a jamais vu ça avec de "simples" amphètes.
Aux USA où la meth est un fléau, il existe une campagne de prévention à la TV où le slogan est "Not even once" ("même pas une seule fois"), on est à mille lieus des problèmes sanitaires qu'engendre le speed (les amphètes).

Ce qui me gène c'est d'affirmer que les gamers pros prennent une substance cousine de la meth, alors que ce qu'ils prennent n'a rien à voir avec la meth quant aux effets. Ce qui me gène encore plus, ce serait qu'on prenne de la meth en pensant que c'est aussi anodin qu'une "simple" amphétamine. Heureusement, la meth reste très rare en France.
Quand un type prend des cachets de codéine, on ne dit pas qu'il s'enfile des trucs proches de l'héroïne, c'est ridicule. Ben là c'est pareil.

a écrit : Oui, la compo chimique est similaire, les effets attendus sont les mêmes, on est d'accord, mais à des échelles d'intensité incomparables. Par contre, les effets secondaires n'ont rien à voir.
- On peut consommer des amphétamines sans accoutumance, impossible avec la méthamphétamine;
- La me
th provoque le pourrissement des dents, pas les amphètes.
- La meth donne des envies irrépressible de se gratter: D'où les boutons sur les bras, le visage, les jambes... C'est pas le cas avec les amphètes.
- La meth, surtout, modifie la structure du cerveau, comme si elle le faisait fondre. (Allez jeter un coup d’œil sur le net, c'est impressionnant). On n'a jamais vu ça avec de "simples" amphètes.
Aux USA où la meth est un fléau, il existe une campagne de prévention à la TV où le slogan est "Not even once" ("même pas une seule fois"), on est à mille lieus des problèmes sanitaires qu'engendre le speed (les amphètes).

Ce qui me gène c'est d'affirmer que les gamers pros prennent une substance cousine de la meth, alors que ce qu'ils prennent n'a rien à voir avec la meth quant aux effets. Ce qui me gène encore plus, ce serait qu'on prenne de la meth en pensant que c'est aussi anodin qu'une "simple" amphétamine. Heureusement, la meth reste très rare en France.
Quand un type prend des cachets de codéine, on ne dit pas qu'il s'enfile des trucs proches de l'héroïne, c'est ridicule. Ben là c'est pareil.
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Là je suis d’accord.
Jamais le cristal, mieux vaut tester la MDMA.

a écrit : Oui, la compo chimique est similaire, les effets attendus sont les mêmes, on est d'accord, mais à des échelles d'intensité incomparables. Par contre, les effets secondaires n'ont rien à voir.
- On peut consommer des amphétamines sans accoutumance, impossible avec la méthamphétamine;
- La me
th provoque le pourrissement des dents, pas les amphètes.
- La meth donne des envies irrépressible de se gratter: D'où les boutons sur les bras, le visage, les jambes... C'est pas le cas avec les amphètes.
- La meth, surtout, modifie la structure du cerveau, comme si elle le faisait fondre. (Allez jeter un coup d’œil sur le net, c'est impressionnant). On n'a jamais vu ça avec de "simples" amphètes.
Aux USA où la meth est un fléau, il existe une campagne de prévention à la TV où le slogan est "Not even once" ("même pas une seule fois"), on est à mille lieus des problèmes sanitaires qu'engendre le speed (les amphètes).

Ce qui me gène c'est d'affirmer que les gamers pros prennent une substance cousine de la meth, alors que ce qu'ils prennent n'a rien à voir avec la meth quant aux effets. Ce qui me gène encore plus, ce serait qu'on prenne de la meth en pensant que c'est aussi anodin qu'une "simple" amphétamine. Heureusement, la meth reste très rare en France.
Quand un type prend des cachets de codéine, on ne dit pas qu'il s'enfile des trucs proches de l'héroïne, c'est ridicule. Ben là c'est pareil.
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Je n'ai jamais dit le contraire, on est d'accord, je parlais de la molécule, pas de ses effets sur le cerveau.

Un autre exemple? l'éthanol et le méthanol, chimiquement, ces deux molécules sont très proches et se fabriquent quasiment de la même façon (j'ai bien dit "quasiment") mais y'en a une des deux qui est un poison violent. C'est tout ce que je voulais souligner.