La bondrée apivore est un rapace migrateur passant l'été en Europe et se nourrissant d'insectes. Cet oiseau sait repérer les nids enterrés ou perchés dans les arbres. Les nids de frelons asiatiques étant gros et bien visibles, des cas de prédations ont ainsi été observés.
Commentaires préférés (3)
Astuce pour repérer cet oiseau commun dans toute la France : quand vous voyez un rapace au-dessus de vous de couleur marron/sombre (sombre si à contre soleil), regardez la forme de la queue.
Si la queue est de forme rectangulaire : c'est une bondrée apivore
Si la queue est arrondie : c'est une buse variable
Si la queue est fourchue : c'est un milan noir
Si la queue est très fourchue : c'est un milan royal
A noter que la buse variable et la bondrée apivore ont un plumage qui varie en fonction des individus. Donc certains individus ont le ventre avec du blanc par exemple. Le plumage le plus courant est avec une prédominance du marron.
Un autre prédateur du frelon asiatique est une petite mouche parasite appelé mouche conopidae. Elle pond son œuf dans le corps du frelon en ciblant généralement les reines de surcroît, l’œuf éclos et donne naissance à une larve qui tue le frelon en lui mangeant les organes internes.
Une solution est envisagée pour protéger les apiculteurs en introduisant ces mouches là où on trouve des frelons mais c’est jouer avec le feu car on ne sait pas encore quel est son comportement avec d’autres insectes. L’humain est toujours très doué pour modifier l’écosystème même en cherchant des solutions à ses propres bêtises.
Enfin le grand corbeau ne vit que dans le nord de la Bretagne/Normandie, le centre, l'est, le sud de la France (Pyrénées compris) et la Corse. Donc si vous vivez ailleurs, ce que vous avez appelé "corbeau" était sans doute une corneille noire.
En effet, dans les villes se sont surtout des corneilles noires que l'on voit, mais on voit aussi des corbeaux : le corbeau freux ! La encore, ils sont très ressemblants, la seule différence est que sous son bec le corbeau freux n'a pas de plume.
On voit aussi des corneilles des clochers - ou choucas des tours - mais la c'est plus facile pour les distinguer : il est noir/gris et sa tête à des reflets métallique.
Tous les commentaires (22)
Astuce pour repérer cet oiseau commun dans toute la France : quand vous voyez un rapace au-dessus de vous de couleur marron/sombre (sombre si à contre soleil), regardez la forme de la queue.
Si la queue est de forme rectangulaire : c'est une bondrée apivore
Si la queue est arrondie : c'est une buse variable
Si la queue est fourchue : c'est un milan noir
Si la queue est très fourchue : c'est un milan royal
A noter que la buse variable et la bondrée apivore ont un plumage qui varie en fonction des individus. Donc certains individus ont le ventre avec du blanc par exemple. Le plumage le plus courant est avec une prédominance du marron.
Cool ! Un prédateur du frelon asiatique.
Faut prendre soin de ce rapace !!!
Un autre prédateur du frelon asiatique est une petite mouche parasite appelé mouche conopidae. Elle pond son œuf dans le corps du frelon en ciblant généralement les reines de surcroît, l’œuf éclos et donne naissance à une larve qui tue le frelon en lui mangeant les organes internes.
Une solution est envisagée pour protéger les apiculteurs en introduisant ces mouches là où on trouve des frelons mais c’est jouer avec le feu car on ne sait pas encore quel est son comportement avec d’autres insectes. L’humain est toujours très doué pour modifier l’écosystème même en cherchant des solutions à ses propres bêtises.
Je crois d’ailleurs que ce que nous appelons corbeau dans nos villes sont surtout des Corneilles noires avec le plumage brillant. Il me semble que la corneille a le bec noir alors que le grand corbeau le bec gris foncé mais c’est pas évident à voir.
Je n’y arrive pas beaucoup à les différencier ;)
Enfin le grand corbeau ne vit que dans le nord de la Bretagne/Normandie, le centre, l'est, le sud de la France (Pyrénées compris) et la Corse. Donc si vous vivez ailleurs, ce que vous avez appelé "corbeau" était sans doute une corneille noire.
En effet, dans les villes se sont surtout des corneilles noires que l'on voit, mais on voit aussi des corbeaux : le corbeau freux ! La encore, ils sont très ressemblants, la seule différence est que sous son bec le corbeau freux n'a pas de plume.
On voit aussi des corneilles des clochers - ou choucas des tours - mais la c'est plus facile pour les distinguer : il est noir/gris et sa tête à des reflets métallique.
Sinon dans le bon sens populaire, on disait aussi qu'entendre le chant du coucou avec de l'argent en poche était le présage que la richesse allait arriver.
Quand on voit les conneries qu'on a fait en pensant bien faire...
Le frelon asiatique est vraiment une plaie par contre, faudrait aussi tenter l'expérience en volière avec ces oiseaux et tout un tas d'insectes pendant pas mal d'années avant de se risquer à prendre une décision. Au bout d'un moment, faut arrêter de faire joujou avec la nature sinon on va vraiment tous morfler.
La bondrée apivore possède d'autres oiseaux alliés, pour lutter contre le frelon Asiatique: le guêpier européen, la pie-grieche écorcheur, la pie, le geai, le pivert, la mésange bleue et la mésange charbonnière, ainsi que la poule, ont été observés s'attaquant à cet insecte envahisseur.
Il est supposé que tout cet éventail d'oiseaux est le principal responsable du frein de l'expansion du frelon asiatique vers le sud, dans la Péninsule Iberique.
Un autre comportement de la bondrée apivore a été observé, et semble être réfléchi, digne des animaux dits "supérieurs", tel et comme chez certains corvidés.
La bondrée apivore ( ainsi que certains autres oiseaux) font usage de l'acide formique (produit par les fourmis), pour se deparasiter. Habituellement, ces oiseaux se placent auprès ou au-dessus d'une fourmilière, laissant les insectes entrer dans son plumage, afin de l'arroser d'acide formique comme moyen de défense. C'est cet acide qui fera office d'antiparasite.
Cependant, la bondrée apivore va encore plus loin, car avant de se rendre auprès d'une fourmilière, elle récoltera de tendres pousses vertes et sucrées d'érable. Les fourmis, attirées par l'odeur douce des pousses placées en tapis sous l'oiseau, l'arroseront aussi d'acide formique.
Mais de plus ! La bondrée apivore va même jusqu'à retourner chercher des nouvelles pousses fraiches d'érable, au bout de 35 minutes, afin de l'appât soit encore attractif.
www.halconerosdecastilla.com/blog/el-halcon-abejero-utiliza-herramientas-para-desparasitarse/
Quant au frelon Asiatique, malheureusement sa progression mondiale continue. Plusieurs nids ont récemment été répertoriés aux États-Unis. Peut-être que certains oiseaux Nord-Americains y trouveront une nouvelle source d'alimentation.
L'habitat reste une source fiable, sachant qu'il y a peu de chance de voir des grands corbeaux en ville.
Mais que faire quand ce n'est pas dû à l'homme ou son activité ? J'ai vu récemment un reportage sur les fourmis espagnoles (toutes minuscules) qui colonisent l'Europe en détruisant toutes les autres races de fourmis locales. Le reporter s'indignait : il fallait éradiquer cette fourmi qui tuait toutes les autres et avançait irrémédiablement... Mais n'est-ce pas là aussi "jouer à l'apprenti sorcier", car cette fourmi avance "naturellement", comme le lui ordonne sa génétique ; comme l'Homme a un jour quitté l'Afrique pour voir ailleurs si l'herbe n'était pas plus verte :)
La nature se rééquilibre, finalement ces petites fourmis n'ont pas exterminé les autres (c'est une idée reçue ça), elles ont pris de la place c'est vrai, mais ce n'est pas catastrophique.
Le problème, c'est l'accumulation de ces erreurs, il commence a y en avoir beaucoup.
, des frelons, des fourmis, des tortues, des écrevisses, des grenouilles... La faune européenne arrive relativement bien à se défendre, mais si on continue à faire n'importequoi, au bout d'un moment, le déséquilibre sera trop fort et on se retrouvera avec les mêmes problèmes qu'en Australie (où la faune est beaucoup plus sensible) et de presque toutes les îles où les autorités sont obligées d'employer des moyens radicaux et fort onéreux, et pas vraiment efficaces en plus.
Les lois se durcissent de plus en plus a ce sujet, ca peut coûter très cher de ramener une bestiole de l'autre bout du monde maintenant, mais pas encore assez cher, je trouve...
Sinon mr Raspa, ornithologue, métier en rapport ou juste super passionné ?
Donc un rapace c'est encore plus facile (tu peux aussi regarder des photos sur internet pour te faire une idée).
Si tu as des bons yeux tu peux même voir les nuances du plumage.
Je sais on va encore dire que je fais partie des pinailleurs orthographiques, mais cette faute étant (très) fréquente, I’m une petite piqûre de rappel de temps en temps devrait faire du bien, non ?
Elles ont repéré le vol sur place des frelons à l’entrée de la ruche. Elle n’ont qu’à se servir.
Bizarre que cette info ne soit pas plus largement relayée !!!
Aucun danger pour les abeilles qui volent trop vite.