Le bélinographe pouvait transmettre des photos

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a écrit : La première photographie en couleurs de l'Histoire, est bien plus ancienne que l'on pourrait penser. Elle date de 1861, et représentait un ruban de tissu écossais, idéal pour le rendu des couleurs.
Elle fut obtenue par une triple prise de vue, au travers de filtres de couleur bleue, rouge et verte, do
nnant des nuances distinctes de gris.
Ensuite l'image était reconstituée, par une projection superposée de ces trois mêmes photographies en N et B, au travers de filtres des mêmes couleurs.

Cette technique fut inventée par l'écossais James Clerk Maxwell, et le Russe Sergueï Prokudin-Gorskii en fit grand usage (2 000 négatifs en triple) au début du vingtième siècle, pour photographier des paysages, des coutumes ou des portraits, dans la Russie Tsariste.
Plusieurs de ses photographies, plus que centenaires, se trouvent dans ce lien:
culturafotografica.es/serguei-prokudin-gorski/amp/
Elles paraissent avoir été photographiées hier.
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Merci

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a écrit : On a juste modernisé ce qui existe depuis 150 ans, c'est ça qui est dingue!
D'ailleurs, les écrans vidéo, y compris les plus modernes, fonctionnent exactement avec le même principe, des pixels avec des sous-pixels verts, rouges et jaunes.

En fait, je croyais que la photo en couleur avait é
té inventée vers 1930, comme quoi, on en apprends tout les jours! Afficher tout
Si l'on m'avait posé la question hier, j'aurai également répondu "années 30".

De mémoire, je savais que les nazis avaient fait grand usage de la photographie couleur, pour leur propagande d'avant-guerre, - tant au niveau national qu'international -, car c'était "nouveau".

J'ai trouvé un lien qui me semble intéressant, car il explique les deux procédés ( photographie en trichromie et interferentielle), afin d'obtenir le même résultat.
www.gralon.net/articles/photo-et-video/photo-et-video/article-la-photo-couleur---histoire-d-une-invention-3198.htm

L'autochrome de Louis Lumière, commercialisé en 1907, restera l'unique procédé de photographie couleur sur support unique, avant l'arrivée de l'Agfacolor, en 1935.
De là, notre croyance de la photographie couleur, née durant cette décennie...

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a écrit : La première photographie en couleurs de l'Histoire, est bien plus ancienne que l'on pourrait penser. Elle date de 1861, et représentait un ruban de tissu écossais, idéal pour le rendu des couleurs.
Elle fut obtenue par une triple prise de vue, au travers de filtres de couleur bleue, rouge et verte, do
nnant des nuances distinctes de gris.
Ensuite l'image était reconstituée, par une projection superposée de ces trois mêmes photographies en N et B, au travers de filtres des mêmes couleurs.

Cette technique fut inventée par l'écossais James Clerk Maxwell, et le Russe Sergueï Prokudin-Gorskii en fit grand usage (2 000 négatifs en triple) au début du vingtième siècle, pour photographier des paysages, des coutumes ou des portraits, dans la Russie Tsariste.
Plusieurs de ses photographies, plus que centenaires, se trouvent dans ce lien:
culturafotografica.es/serguei-prokudin-gorski/amp/
Elles paraissent avoir été photographiées hier.
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Je viens de voir les photos. C'est vraiment un truc de fou ! Effectivement elles paraissent si récente et authentique ! Je n'aurais jamais pensé qu'on pouvais avoir un tel rendu avec les précurseurs des appareils photo en 1861 ! Mais après il s'agit plus d'un photo montage avec un procédé de recolorisation de l'époque plutôt qu'une photographie authentique en couleur prise sur le vif. Les technologies de l'époque ne permettait pas une prise de photo en couleur. Surtout qu'en 1861 la photographie en était vraiment à son balbutiement. Les photos issu d'une longue exposition étaient de très mauvaises qualités.

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a écrit : La première photographie en couleurs de l'Histoire, est bien plus ancienne que l'on pourrait penser. Elle date de 1861, et représentait un ruban de tissu écossais, idéal pour le rendu des couleurs.
Elle fut obtenue par une triple prise de vue, au travers de filtres de couleur bleue, rouge et verte, do
nnant des nuances distinctes de gris.
Ensuite l'image était reconstituée, par une projection superposée de ces trois mêmes photographies en N et B, au travers de filtres des mêmes couleurs.

Cette technique fut inventée par l'écossais James Clerk Maxwell, et le Russe Sergueï Prokudin-Gorskii en fit grand usage (2 000 négatifs en triple) au début du vingtième siècle, pour photographier des paysages, des coutumes ou des portraits, dans la Russie Tsariste.
Plusieurs de ses photographies, plus que centenaires, se trouvent dans ce lien:
culturafotografica.es/serguei-prokudin-gorski/amp/
Elles paraissent avoir été photographiées hier.
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Votre témoignage (de ce témoignage) est merveilleux, merci

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Petit lorsque je voyais une photo d'époque en N&B j pensais que les gens vivaient vraiment en N&B !

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a écrit : Mais alors, une question :
Maxwell a t'il quelque chose à voir avec le rayonnement magnétique, base ayant servi a mettre au point les appareils photographiques numériques ?
( Pardonne mon imprécision dans la formulation de la question. Je suis néophyte dans le sujet )
Vu qu’on n’a pas répondu, je me dévoue.
À part pour le stockage des photos, je n’ai pas trouvé de lien entre magnétisme et appareil photo mais je vais quand même essayer d’éclairer ;)
Déjà, « rayonnement magnétique » n’existe pas, à la limite « rayonnement électromagnétique » qui désigne un transfert d’énergie par le biais d’ondes électromagnétiques, mais je pense que tu veux parler des champs magnétiques.
Comme l’a bien dit tlacuilo, Maxwell a révolutionné la physique et le magnétisme, il a introduit ce qu’on appelle « les lois de Maxwell ». Il a en fait unifié les lois établies par ses prédécesseurs (Gauss, Thompson, Faraday, Ampère, ils s’agissaient de relations entre les champs électrique et magnétique et différentes grandeurs comme le nombre de charges par unité de volume, ou encore l’intensité électrique) et les a amélioré pour leur donner des formes génériques relativement simples. C’est certainement l’homme qui a le plus fait avancer l’étude du magnétisme.
Si tu as des notions en électricité, les lois des nœuds et des mailles découlent directement des lois de Maxwell.

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a écrit : Mais alors, une question :
Maxwell a t'il quelque chose à voir avec le rayonnement magnétique, base ayant servi a mettre au point les appareils photographiques numériques ?
( Pardonne mon imprécision dans la formulation de la question. Je suis néophyte dans le sujet )
Qu'est ce que tu entends exactement par "rayonnement magnétique"?

Comme l'a dit Aydr, la découverte et l'analyse des phénomènes électromagnétiques est le fait de plusieurs grands chercheurs, Maxwell a eu un rôle capital car il a réalisé une synthèse (les anglais diraient, et c'est à propos, qu'il a vu la 'big picture') de toutes ces notions, et surtout qu'il les a formalisées mathématiquement avec des outils jusqu'alors reservés aux maths et qui sont devenus omniprésents en physique.

L'analyse de l'interaction électromagnétique s'est prolongée après lui, il fallait bien plus d'une tête pensante pour comprendre que la radio, les aimants, la chaise électrique et la lumière étaient une seule et même entité....

a écrit : Qu'est ce que tu entends exactement par "rayonnement magnétique"?

Comme l'a dit Aydr, la découverte et l'analyse des phénomènes électromagnétiques est le fait de plusieurs grands chercheurs, Maxwell a eu un rôle capital car il a réalisé une synthèse (les anglais diraient, et c'
;est à propos, qu'il a vu la 'big picture') de toutes ces notions, et surtout qu'il les a formalisées mathématiquement avec des outils jusqu'alors reservés aux maths et qui sont devenus omniprésents en physique.

L'analyse de l'interaction électromagnétique s'est prolongée après lui, il fallait bien plus d'une tête pensante pour comprendre que la radio, les aimants, la chaise électrique et la lumière étaient une seule et même entité....
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Aïe,aïe, aïe, pauvre de moi !
Je voulais écrire "rayonnement électromagnétique".

Si je le cite, c'est parce qu'il en est fait usage dans un capteur photographique, afin d'obtenir ( je simplifie les étapes) une image numérique.

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a écrit : Je viens de voir les photos. C'est vraiment un truc de fou ! Effectivement elles paraissent si récente et authentique ! Je n'aurais jamais pensé qu'on pouvais avoir un tel rendu avec les précurseurs des appareils photo en 1861 ! Mais après il s'agit plus d'un photo montage avec un procédé de recolorisation de l'époque plutôt qu'une photographie authentique en couleur prise sur le vif. Les technologies de l'époque ne permettait pas une prise de photo en couleur. Surtout qu'en 1861 la photographie en était vraiment à son balbutiement. Les photos issu d'une longue exposition étaient de très mauvaises qualités. Afficher tout Les photographies de Sergueï Prokudin-Gorskii, sont un peu plus récentes. Elles datent de la première et deuxième décade du vingtième, mais gardent une telle fraîcheur et témoignent d'une époque aujourd'hui disparue.
Ces négatifs en triple, furent "imprimés" sur plaque de verre, faisant usage de gélatine et d'argentique (iodure d'argent ?) Comme agent réacteur.
Quand Sergueï, proche de la famille du Tzar de Russie, quitta le pays à la Révolution Russe (1917), il emporta près de 2000 d'entre-eux avec lui, et les entreposa dans les sous-sols de la Maison Russe de Paris.
Durant l'Occupation de la France par les nazis, ceux-cis ne les découvrirent pas.
Décédé en 1944, les héritiers de Sergueï vendent ces négatifs de verre aux États-Unis en 1948., Ils font actuellement partie des collections de la bibliothèque du Congrès.
Les photographies ont été numérisées il y a quelques années, car malgré toutes les précautions prises pour conserver le support, celui-ci n'est pas insensible au passage du temps.

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a écrit : On peut voir que les routes n'étaient pas goudronnées à l'époque. Le goudronnage des routes étaient encore une invention récente (1902), quand Sergueï Prokudin-Gorkii, prit ces photos ( 1909-15).
La première portion de route goudronnée, fut sur la corniche de Monaco, en 1902.
L'ajout de goudron au mélange de pierres et de terre mis au point par McAdam ( d'où le nom de macadam, parfois utilisé pour désigner une surface empierrée, actuellement liée avec du goudron, mais pas à son origine), avaient les fonctions de faciliter l'usage de la bicyclette ( sinon, se souvenir du Paris-Roubaix et ses fameux pavés...) qui se démocratisait, mais aussi d'éviter les nuages de poussière provoqués par les automobiles.

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