Selon une étude de l'institut international pour l'exploration des espèces (IISE), on découvre 18 000 nouvelles espèces d'animaux par an. L'estimation est qu'il y a probablement entre 8 et 10 millions d'espèces, alors que nous n'en avons décrit jusqu'ici que 2 millions. Nous sommes donc face à au moins 80% de biodiversité inconnue.
Commentaires préférés (3)
Sinon, pour les animaux (faisant beaucoup de plongée sous-marine) on remarque assez facilement que "90 %" des espèces se retrouvent entre la zone des 0-15 mètres. Plus on va en profondeur, plus il y a de la pression, moins de lumière etc. -> donc moins d'animaux. Là où l'on découvre le plus d’espèces reste quand même les forêts tropicales, qui représentent environ 10% de la surface de la terre, mais où des milliers d'animaux (insectes) y sont découverts chaque année.
Il ne faut cependant pas se leurrer.
Decouvrir, décrire, cataloguer et publier la découverte d'une nouvelle espèce, mène parfois à créer un marché cherchant à son exploitation.
J'en veux pour preuve tous ces collectionneurs d'insectes, d'oiseaux, de reptiles, d'amphibiens, etc... toujours avides de nouveaux spécimens encore récemment inconnus, et capturés dans l' unique fin d'un confortable profit financier. Le trafic d'espèces sauvages a tout autant d'ampleur que celui des drogues, de la prostitution, des oeuvres d'art, etc...
Annoncer que "80% des espèces sont encore inconnues", peut laisser croire que la biodiversité planétaire est très riche et que donc l'impact de l'Homme sur l'environnement, n'est pas aussi important - voire catastrophique - que la réalité. Or, les chiffres sont accablants: 60% des espèces animales connues, sont en situation de déclin plus ou moins grave ou considérées comme éteintes.
La principale raison est plus que connue: notre avidité de ressources, pour satisfaire nos envies de confort matériel et énergétique toujours grandissant, quitte à délocaliser vers des pays du "Tiers Monde", quand les lois de protection environnementales - ou celles du commerce- ne sont plus rentables dans les pays dits "riches".
En conclusion: l'Humain est actuellement LE responsable d'une massive extinction d'espèces, tout à fait comparable à celle produite par la chute d'un météorite majeur, et ayant entraîné la disparition des dinosaures.
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Et pour la plupart ce sont des espèces marines vivant à des profondeurs encore inexplorées et/ou des lieux où l'homme ne peut aller (il est plus "simple" d'aller dans l'espace où sur la lune qu'au fond des océans)
Sinon, pour les animaux (faisant beaucoup de plongée sous-marine) on remarque assez facilement que "90 %" des espèces se retrouvent entre la zone des 0-15 mètres. Plus on va en profondeur, plus il y a de la pression, moins de lumière etc. -> donc moins d'animaux. Là où l'on découvre le plus d’espèces reste quand même les forêts tropicales, qui représentent environ 10% de la surface de la terre, mais où des milliers d'animaux (insectes) y sont découverts chaque année.
Quantifier quelque chose que nous ne connaissons pas ? Mais encore ?
Il ne faut cependant pas se leurrer.
Decouvrir, décrire, cataloguer et publier la découverte d'une nouvelle espèce, mène parfois à créer un marché cherchant à son exploitation.
J'en veux pour preuve tous ces collectionneurs d'insectes, d'oiseaux, de reptiles, d'amphibiens, etc... toujours avides de nouveaux spécimens encore récemment inconnus, et capturés dans l' unique fin d'un confortable profit financier. Le trafic d'espèces sauvages a tout autant d'ampleur que celui des drogues, de la prostitution, des oeuvres d'art, etc...
Annoncer que "80% des espèces sont encore inconnues", peut laisser croire que la biodiversité planétaire est très riche et que donc l'impact de l'Homme sur l'environnement, n'est pas aussi important - voire catastrophique - que la réalité. Or, les chiffres sont accablants: 60% des espèces animales connues, sont en situation de déclin plus ou moins grave ou considérées comme éteintes.
La principale raison est plus que connue: notre avidité de ressources, pour satisfaire nos envies de confort matériel et énergétique toujours grandissant, quitte à délocaliser vers des pays du "Tiers Monde", quand les lois de protection environnementales - ou celles du commerce- ne sont plus rentables dans les pays dits "riches".
En conclusion: l'Humain est actuellement LE responsable d'une massive extinction d'espèces, tout à fait comparable à celle produite par la chute d'un météorite majeur, et ayant entraîné la disparition des dinosaures.
Avec entre autre, acidification des océans, augmentation du niveau de la mer, diminution de l’oxygène, forte modification des courants marins, augmentation des températures et de l’aridité. Tout ce dont on observe les prémisses aujourd’hui ...
C'est plutot les espèces très connues/emblématiques qui sont touchées ou les spécimens uniques (gorille blanc, cerf impressionnant...) ou les NAC (oui c'est trop cool d'avoir un iguane qui ne sert à rien et qui vient du traffic).
Une espèce nouvelle est peu connu et même s'il y a des collectionneurs foufous, il y en a trop peu pour les mettre en danger. C'est une toute petite aiguille dans la grosse botte de foin de ce traffic.
La demande des pays du Moyen Orient et Asiatique pour des trophées, "mets alimentaire" (comme les anguilles) ou traffic d'animaux protégés est ce qui représente le gros, très gros, de ce traffic.
Pour finir, les forêts tropicales sont très riches en biodiversité et de par leur constitution nous empeche de tout connaitre. Les conditions sont très mauvaises pour qu'un animal mort devienne un fossile ou ne serait-ce que bien conservé, et par conséquent on ne connaitra jamais la grande majorité des êtres vivants de la préhistoire.
Je trouve ça particulièrement frustrant.
De plus l'anecdote est correcte puisqu'elle parle bien d'estimation.
On ne parle pas d’une marge d’erreur ici mais d’erreur pouvant être de plusieurs puissance de 10.
Bref l’information principale, à savoir qu’on ne connaît pas un grand nombre d’espèces est sûrement vrai. Mais je ne prendrais pas pour argent comptant ce chiffre vu qu’une erreur d’ordre de grandeur peut conduire ce 80% à être bien plus élevé voire bien plus faible.
Je pensais pourtant m'avoir assez clairement exprimé : ce n'est pas parce qu'il y a deux millions d'espèces recensées - et des millions d'autres à découvrir - que l' on ne doit pas agir pour inverser le rythme croissant des disparitions d'espèces.
Dixit le gars qui rale sur le manque d'exactitude d'une estimation.
Les sources disent bien que le nombre d'especes inconnues oscille entre 3 et 100 millions. Selon les méthodes on se rapproche des 80 millions et si on voulait etre optimiste et donner un chiffre précis ca serait 86 millions.
De toutes facons chaque anecdote ramene son lot de rabatjoie, si rem170 avait mis "plusieurs dizaines de millions d'especes inconnues" d'autres comme toi auraient pinailler en avancant le chiffre des 80 millions.
Pour moi l'anecdote est très bonne et très intéressante, et met parfaitement en lumière le décalage entre ce que l'on connait et ce que l'on ignore, ce qui est contre intuitif car la plupart des gens auraient certaiment dit qu'on avait quasiment tout découvert.
EDIT : c'est quoi ce bazar dans les commentaires ? Il sont décalés ?!
EDIT : c'est quoi ce bazar dans les commentaires ? Il sont décalés ?!
L'emplacement n'est pas tenu secret mais est protégé. Non pas à cause de traffic ou de collectionneurs mais à cause d'agriculteurs qui pompent trop sur la nappe (un classique aux USA). Les défenseurs de ce poisson ont eu gain de cause.
En effet c'est un survivant de l'époque durant laquelle cette région était recouverte d'étang et de ruisseau. L'eau se retirant, les poissons ont été piégés dans cette mare.
La population chute depuis 1990 passant de 500 (niveau historique) à 35. Un centre a été construit à coté et à présent ont envisage un avenir serein pour ce poisson car 10 poissons sont nés dans le centre.
Notre impact est gigantesque, et la mise en quarantaine de près de 4 milliards d'humains, montre que l'inversion des tendances sont possibles, mais à un prix économique et social que nous refusons de nous astreindre.