Selon une étude de 1971, sur les 20% de soldats américains dépendant à l'héroïne durant la guerre du Viêt Nam, 90% d'entre eux arrêtèrent quasiment du jour au lendemain de retour au pays. Cela s'expliquerait par le changement radical d'environnement, et au recouvrement de pratiques sociales "conventionnelles".
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J'imagine que le souvenir de la prise de drogue (et donc le plaisir) etait tellement associé au contexte de la guerre et de la douleur liée aux blessures qu'il tenait plus place de trauma que d'extase dans leur esprit.. Pour une drogue aussi puissante et addictive que l'heroine, ca semble incroyable, mais il me semble qu'une experience sur des rats (si quelqu'un arrive à la retrouver, avec une cage sans rien et une cage pleine de jouets pour rats) a mis en evidence ce mécanisme d'addiction, qui repose d'avantage sur des facteurs environnementaux que chimiques.
Je m'étais toujours dit que j'arrêterais de fumer lorsque je serais papa : ma femme m'a annoncé qu'elle était tombée enceinte, j'ai écrasé ma dernière clope. Il y a 6 ans maintenant, aucun manque, à part quelques envies furtives passagères.
Les fumeurs connaissent bien ça avec l'envie d'une cigarette quand il boivent un verre en terrasse dans un café, par contre si ils sont de retour chez les parents pour un weekend (parents chez qui ils ne fumaient pas étant jeune par crainte des reprimandes), leur consommation sera proche de zéro (par exemple, ce n'est pas une généralité).
Et ça marche pour tout, tu mets quelqu'un en présence d'un environnement de son passé et il adoptera des comportements de son passé.
J'ai 25 ans, je ne bois jamais de soda mais chez mes grands parents j'ai toujours une énorme envie de coca car ma grand meme nous en donnais toujours quand on passait un weekend chez elle.
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J'imagine que le souvenir de la prise de drogue (et donc le plaisir) etait tellement associé au contexte de la guerre et de la douleur liée aux blessures qu'il tenait plus place de trauma que d'extase dans leur esprit.. Pour une drogue aussi puissante et addictive que l'heroine, ca semble incroyable, mais il me semble qu'une experience sur des rats (si quelqu'un arrive à la retrouver, avec une cage sans rien et une cage pleine de jouets pour rats) a mis en evidence ce mécanisme d'addiction, qui repose d'avantage sur des facteurs environnementaux que chimiques.
Cela les a aussi peut être aider à tenir le choc de la guerre, une fois de retour chez eux, ce sont la famille et amis qui vont aider à supporter les souvenirs.
En gros, la bière était presque plus chère que la drogue, et cette dernière était d’une « qualité » incroyable pour un prix ridicule.
Autre hypothèse : ces stats sont fausses et servaient à attester du "succès" de la réinsertion des soldats américains de retour du vietnam
Assez d'accord avec @bonsoir.. ça paraît incroyablede pouvoir se libérer d'une drogue aussi dure que l'héroïne, simplement par un changement de "milieu". Mais bon, les chiffres parlent : 20% considérés comme addict sur place, et au retour au pays seulement 1% qui le restent : c'est "sans appel"...
Alors on peut se poser des questions : est-ce que les critères d'addiction (pendant et après) sont les mêmes ? Si oui, l'environnement paraît vachement important dans ce genre de sevrage, et il y a là matière à réflexion... Autre question : ces GI's étaient-ils vraiment addict ? Ou consommaient-ils avec parcimonie, de temps en temps, pour oublier la "misère" dans laquelle ils vivaient ?
Je m'étais toujours dit que j'arrêterais de fumer lorsque je serais papa : ma femme m'a annoncé qu'elle était tombée enceinte, j'ai écrasé ma dernière clope. Il y a 6 ans maintenant, aucun manque, à part quelques envies furtives passagères.
Aussi, quand on commence à prendre de la drogue dans un pays en paix, au début, c'est agréable, on fait la fiesta, et on continue pour retrouver l'état d'origine, alors on en prend de plus en plus, jusqu’à en prendre tout le temps et être tout le temps défoncé, ce qui ne devaient certainement pas être le cas de soldats sur le terrain qui, comme dit plus haut, en prenaient certainement pour oublier les horreurs, ne serais-ce que pendant quelques heures, avant de repartir au combat.
Les sources le montrent aussi, avec l'alcool, beaucoup de jeunes arrêtent quand ils entrent dans la vie active et fondent une famille, reste une minorité de vrais alcooliques qui se la murgent tous les jours, c'est un peu la même chose.
Les drogues n'ont pas toutes le même degré d'addiction mais celui de l'héroine est décrit comme très important.
Dès lors je rejoins également Bonsoir et Rem170 : quels étaient les critères des études ? Faire de la propagande sur la force mentale des GI après une guerre très dure moralement ne me semble pas impossible.
C’est vrai que fondamentalement ça change rien mais ça fait quand même deux fois plus de personnes encore accro à la fin
Les fumeurs connaissent bien ça avec l'envie d'une cigarette quand il boivent un verre en terrasse dans un café, par contre si ils sont de retour chez les parents pour un weekend (parents chez qui ils ne fumaient pas étant jeune par crainte des reprimandes), leur consommation sera proche de zéro (par exemple, ce n'est pas une généralité).
Et ça marche pour tout, tu mets quelqu'un en présence d'un environnement de son passé et il adoptera des comportements de son passé.
J'ai 25 ans, je ne bois jamais de soda mais chez mes grands parents j'ai toujours une énorme envie de coca car ma grand meme nous en donnais toujours quand on passait un weekend chez elle.
Mais avec une très forte volonté, on peut s'en défaire. Même source.
"Selon les estimations de l’administration américaine publiées en 1974 : 92% des soldats déployés au Vietnam consomment de l’alcool, 69% de la marijuana, 38% de l’opium, 34% de l’héroïne, 25% des amphétamines et 23% des barbituriques.
En 1968, le Washingtonian affirme que 75% des soldats sont accrocs.
Le président Nixon s'empare du phénomène et le présente comme responsable de l'échec de la guerre. Désormais, tous les boys devront être dépistés avant de rentrer au pays et s’ils sont positifs, devront subir une cure de désintoxication express sur place."
"www.guerres-influences.com/vietnam-armee-drogue-shooting-up/"
Il serait intéressant d'avoir des stats sur le mode de prise, qui joue beaucoup sur le degré d'addiction. Je conseille de ne pas essayer l'héroïne, mais si vous le faites, éviter surtout surtout la prise intra veineuse. Vous n'auriez jamais rien connu d'aussi bon et auriez toute les chances de rester dedans. Et pas mal de chances d'y rester tout court à court ou long terme.
De façon générale les plaisirs trop faciles se paient chers.
Il y a eu le même genre d'études à propos de la morphine : certains médecins hésitaient à en donner pour soulager les douleurs de leurs patients, de peir qu'ils deviennent accros. Mais une étude a montré que les patients traités avec de la morphine ne devenaient pas accros et s'en passaient naturellement une fois guéris de ce qui leur occasionnait des douleurs. On peut même sans risque confier au patient une télécommande reliée à une pompe pour qu'il s'administre lui même des doses de morphine en fonction de la douleur ressentie. Ça s'applique aux patients hospitalisés suite à des accidents ou des maladies, pas pour des douleurs chroniques bien sûr !
Faut installer des centre de desintox en secteur de guerre alors.. Et hop au retour terminé...
Il y a un effet placebo à donner le contrôle du bouton au patient.