L'ordre 270 devait faire peur aux soldats

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L'ordre 270 est une directive signée par Staline le 16 août 1941, durant les premières grandes victoires allemandes en Russie. La directive indique que, quel que soit leur grade, les soldats russes désertant ou se rendant à l'ennemi seront fusillés, et leurs familles privées de toute aide de l'État.

Le 28 juillet 1942 sera publié l'ordre 227, qui ira dans le même sens, avec la célèbre maxime "Pas un pas en arrière !".


Commentaires préférés (3)

Il n'y a pas longtemps, sur ce site ou un autre je ne sais plus, beaucoup de commentaires remettaient en cause ces ordres ainsi que leurs applications, qu'en est il alors au final ?
Est ce que les sections de barrage visant à abattre les "traitres à la patrie" ont réellement existé et procédé à ce que l'on peut "voir" dans le film Stalingrad, ou bien est ce completement fantasmé et n'a jamais pris une telle ampleur ?

Je m'y perd un peu là...

C'est bizarre qu'en aout 1941 ce soit l'ordre "270" alors qu'un an plus tard c'est l'ordre "227" : ça va en décroissant...
Quand il arrive à zéro il est foutu!

a écrit : Il n'y a pas longtemps, sur ce site ou un autre je ne sais plus, beaucoup de commentaires remettaient en cause ces ordres ainsi que leurs applications, qu'en est il alors au final ?
Est ce que les sections de barrage visant à abattre les "traitres à la patrie" ont réellement existé et procédé
à ce que l'on peut "voir" dans le film Stalingrad, ou bien est ce completement fantasmé et n'a jamais pris une telle ampleur ?

Je m'y perd un peu là...
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C'est vrai. Ceux qui le nient, c'est les gens de la propagande russe.

Regarde les sources, ils ont même fait un timbre d'un commissaire abattant les soldats reculant.

Cette ordre résume extrêmement bien la préparation quasi-inexistante de l'URSS au début du conflit. Les troupes étaient peu combatives, peu entraînées, mal équipées et les rares bons points de l'armée ont été mal utilisés comme le KV-1. Ces derniers ont presque tous été mis HS ou capturés par les Allemands.
Il faudra attendre 2 ans avant que l'Armée Rouge se réveil et soit efficace (à Koursk ça ne sera pas la même limonade pour les Allemands).

Après cette ordre a eu le même effet que la baïonnette durant la 1ère guerre mondiale : très peu de perte causée par l'ordre (en tout cas officiellement). C'était surtout pour marquer les esprits.
L'erreur vient du fait qu'on imagine cet ordre de manière systématique, alors que non.

De toute façon si tu envoies une marée humaine face à des MG42 (comme à Stalingrad ou l'offense du Dniepr-Carpates), tu as peu d'homme qui vont battre en retraite.


Tous les commentaires (35)

Il n'y a pas longtemps, sur ce site ou un autre je ne sais plus, beaucoup de commentaires remettaient en cause ces ordres ainsi que leurs applications, qu'en est il alors au final ?
Est ce que les sections de barrage visant à abattre les "traitres à la patrie" ont réellement existé et procédé à ce que l'on peut "voir" dans le film Stalingrad, ou bien est ce completement fantasmé et n'a jamais pris une telle ampleur ?

Je m'y perd un peu là...

"Dans l'armée russe il faut plus de courage pour reculer que d'avancer" et "il n'y a pas de prisonniers de guerre soviétiques, il n'y a que des traîtres" résument bien le jusquauboutisme de Staline. Et en effet, c'est en réponse à la défaite cuisante qu'etais l'opération barbarossa à ses débuts, et notamment des encerclements, capturant ainsi des centaines de milliers de prisonniers en un coup. Au deuxième mois de la guerre il y avait déjà 3 millions de prisonniers.

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android

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Il est vrai qu'après 2 mois de guerre la Russie comptait 3 millions de prisonniers ! Les soldats russes faisaient la guerre "les bras levés", visiblement :), et Staline n'a pas dû apprécier, et se poser des questions...
Cet "ordre 270" a-t-il changé la face du monde ? Sûrement quelque part... Obtenir un résultat militaire par la force de la peur des représailles : voilà qui mérite réflexion.

C'est bizarre qu'en aout 1941 ce soit l'ordre "270" alors qu'un an plus tard c'est l'ordre "227" : ça va en décroissant...
Quand il arrive à zéro il est foutu!

a écrit : Il est vrai qu'après 2 mois de guerre la Russie comptait 3 millions de prisonniers ! Les soldats russes faisaient la guerre "les bras levés", visiblement :), et Staline n'a pas dû apprécier, et se poser des questions...
Cet "ordre 270" a-t-il changé la face du monde ? Sûrement quelqu
e part... Obtenir un résultat militaire par la force de la peur des représailles : voilà qui mérite réflexion. Afficher tout
Sauf erreur de ma part, les soldats russes au début de la guerre n'étaient pas vraiment équipé en armes, munitions et autres accessoires habituels du combattant.

on pourrait donc comprendre qu'ils se soient rendus quand ils se sont retrouvé face à des soldats armés et des machines de guerre alors qu'ils n'avaient même pas un couteau pour se défendre.

le film Stalingrad le montre bien, d'ailleurs.

Je n'ose imaginer la peur de ses soldats qui devaient soit se "suicider" sous les balles ennemies, soit condamner leur famille après avoir fuit le combat.

En France, on n'a pas de sections de barrage, mais plus simplement la Gendarmerie Nationale, dont une des activités, en cas de guerre sur le territoire, est de capturer et remettre aux autorités militaires pour sanction, tout soldat s'éloignant sans autorisation des lieux de combat

a écrit : Il n'y a pas longtemps, sur ce site ou un autre je ne sais plus, beaucoup de commentaires remettaient en cause ces ordres ainsi que leurs applications, qu'en est il alors au final ?
Est ce que les sections de barrage visant à abattre les "traitres à la patrie" ont réellement existé et procédé
à ce que l'on peut "voir" dans le film Stalingrad, ou bien est ce completement fantasmé et n'a jamais pris une telle ampleur ?

Je m'y perd un peu là...
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C'est vrai. Ceux qui le nient, c'est les gens de la propagande russe.

Regarde les sources, ils ont même fait un timbre d'un commissaire abattant les soldats reculant.

Cette ordre résume extrêmement bien la préparation quasi-inexistante de l'URSS au début du conflit. Les troupes étaient peu combatives, peu entraînées, mal équipées et les rares bons points de l'armée ont été mal utilisés comme le KV-1. Ces derniers ont presque tous été mis HS ou capturés par les Allemands.
Il faudra attendre 2 ans avant que l'Armée Rouge se réveil et soit efficace (à Koursk ça ne sera pas la même limonade pour les Allemands).

Après cette ordre a eu le même effet que la baïonnette durant la 1ère guerre mondiale : très peu de perte causée par l'ordre (en tout cas officiellement). C'était surtout pour marquer les esprits.
L'erreur vient du fait qu'on imagine cet ordre de manière systématique, alors que non.

De toute façon si tu envoies une marée humaine face à des MG42 (comme à Stalingrad ou l'offense du Dniepr-Carpates), tu as peu d'homme qui vont battre en retraite.

a écrit : C'est bizarre qu'en aout 1941 ce soit l'ordre "270" alors qu'un an plus tard c'est l'ordre "227" : ça va en décroissant...
Quand il arrive à zéro il est foutu!
La légende raconte que lors de l'ordre 66 il fit fusillés tous les hauts gradé en tant que traître à l'empire.

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android

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a écrit : C'est vrai. Ceux qui le nient, c'est les gens de la propagande russe.

Regarde les sources, ils ont même fait un timbre d'un commissaire abattant les soldats reculant.

Cette ordre résume extrêmement bien la préparation quasi-inexistante de l'URSS au début du conflit. Les tr
oupes étaient peu combatives, peu entraînées, mal équipées et les rares bons points de l'armée ont été mal utilisés comme le KV-1. Ces derniers ont presque tous été mis HS ou capturés par les Allemands.
Il faudra attendre 2 ans avant que l'Armée Rouge se réveil et soit efficace (à Koursk ça ne sera pas la même limonade pour les Allemands).

Après cette ordre a eu le même effet que la baïonnette durant la 1ère guerre mondiale : très peu de perte causée par l'ordre (en tout cas officiellement). C'était surtout pour marquer les esprits.
L'erreur vient du fait qu'on imagine cet ordre de manière systématique, alors que non.

De toute façon si tu envoies une marée humaine face à des MG42 (comme à Stalingrad ou l'offense du Dniepr-Carpates), tu as peu d'homme qui vont battre en retraite.
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Explique moi un peu plus sur "l'effet baïonnette" ?

Et pour les gens de la propagande, je ne pense même pas que c'était voulu, je pense plus à un défaut d'éducation ou de renseignement sur le sujet.
Le fait de sortir la page wiki d'un de ces deux ordres suffisaient généralement à renseigner le plus gros des détracteurs, venaient après ceux qui défendaient ensuite bec et ongles l'inexistence de ces bataillons de barrage en mettant en avant qu'on les confondait avec les bataillons disciplinaires (qui n'était pas uniquement soviétiques je rappelle) ou encore en affirmant que les "traitres fusillés" faisaient surtout partie des gradés qui n'avaient pas répondu aux attentes ou s'étaient tournés à l'ennemi (espionnage)

Apres on se doute bien que les cas de repli ou d'encerclement ne donnaient pas lieu à des images dignes de Stalingrad... Les allemands s'en chargeaient très bien tous seuls, mais le fait est que oui c'était quand meme réel et utilisé parfois sur certains fronts
D'ailleurs plusieurs jeux assez fideles ont ces unités (Men of War)

Je garde l'idée du timbre, qui à lui seul, démontre à la fois la véracité et la cruauté de ces faits historiques, merci une nouvelle fois Raspa ;)

"Champ de mines ou pas, notre infanterie attaquera de la même façon."
Gueorgui Joukov

a écrit : En France, on n'a pas de sections de barrage, mais plus simplement la Gendarmerie Nationale, dont une des activités, en cas de guerre sur le territoire, est de capturer et remettre aux autorités militaires pour sanction, tout soldat s'éloignant sans autorisation des lieux de combat JMCMB

a écrit : Il n'y a pas longtemps, sur ce site ou un autre je ne sais plus, beaucoup de commentaires remettaient en cause ces ordres ainsi que leurs applications, qu'en est il alors au final ?
Est ce que les sections de barrage visant à abattre les "traitres à la patrie" ont réellement existé et procédé
à ce que l'on peut "voir" dans le film Stalingrad, ou bien est ce completement fantasmé et n'a jamais pris une telle ampleur ?

Je m'y perd un peu là...
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Je ne saurais te ressortir les passage exactement mais pour avoir lu toute l'œuvre de Svetlana Aleksievitch(récit de témoin), ainsi que les carnets de guerre de Nikolai Nikouline je peux t'assurer que c'était le rôle(en partie) des commissaires du peuple d'abattre ceux qui avaient le malheur de reculer.
La cruauté du régime soviétique dans sa première moitié d'existence(Stamine ET Lénine) n'a aucunement besoin d'être exagérée tant elle devient même par moment surréelle.

a écrit : Il est vrai qu'après 2 mois de guerre la Russie comptait 3 millions de prisonniers ! Les soldats russes faisaient la guerre "les bras levés", visiblement :), et Staline n'a pas dû apprécier, et se poser des questions...
Cet "ordre 270" a-t-il changé la face du monde ? Sûrement quelqu
e part... Obtenir un résultat militaire par la force de la peur des représailles : voilà qui mérite réflexion. Afficher tout
Je ne saurais te ressortir les passage exactement mais pour avoir lu toute l'œuvre de Svetlana Aleksievitch(récit de témoin), ainsi que les carnets de guerre de Nikolai Nikouline je peux t'assurer que c'était le rôle(en partie) des commissaires du peuple d'abattre ceux qui avaient le malheur de reculer.
La cruauté du régime soviétique dans sa première moitié d'existence(Stamine ET Lénine) n'a aucunement besoin d'être exagérée tant elle devient même par moment surréelle.

"PAS UN PAS EN ARRIERE!!!' (les nazis l'ont fait aussi)

Ils ont juste oublié un truc essentiel dans l'art de la guerre: la retraite stratégique. On se replie, on se réorganise, et on remonte au front quand on est à bloc, mais des fils de pute bien planqués dans leur palais, ils voient les choses autrement... et c'est encore le cas aujourd'hui, plus que jamais, les grands stratèges, qui voient tout sur des écrans et des images satellite, ils se croient dans Command&conquer...

a écrit : Explique moi un peu plus sur "l'effet baïonnette" ?

Et pour les gens de la propagande, je ne pense même pas que c'était voulu, je pense plus à un défaut d'éducation ou de renseignement sur le sujet.
Le fait de sortir la page wiki d'un de ces deux ordres suffisaient génér
alement à renseigner le plus gros des détracteurs, venaient après ceux qui défendaient ensuite bec et ongles l'inexistence de ces bataillons de barrage en mettant en avant qu'on les confondait avec les bataillons disciplinaires (qui n'était pas uniquement soviétiques je rappelle) ou encore en affirmant que les "traitres fusillés" faisaient surtout partie des gradés qui n'avaient pas répondu aux attentes ou s'étaient tournés à l'ennemi (espionnage)

Apres on se doute bien que les cas de repli ou d'encerclement ne donnaient pas lieu à des images dignes de Stalingrad... Les allemands s'en chargeaient très bien tous seuls, mais le fait est que oui c'était quand meme réel et utilisé parfois sur certains fronts
D'ailleurs plusieurs jeux assez fideles ont ces unités (Men of War)

Je garde l'idée du timbre, qui à lui seul, démontre à la fois la véracité et la cruauté de ces faits historiques, merci une nouvelle fois Raspa ;)
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L'effet baïonnette est que dans l'imaginaire collectif (que ce soit maintenant ou même après guerre), on a tous l'impression que la 1ère guerre mondiale est un conflit où on s'entretue dans des combats sanglants au corps à corps dans les tranchées à coups de de baïonnettes.
Si l'impact psychologique de cette dernière est énorme et terrorise à l'idée de se la prendre dans notre petit corps, dans les faits elle n'est responsable que de 0.9% des pertes !

C'est une arme de choc qui marque l'adversaire (physiquement ou psychologiquement). Voici un petit résumé bien fait de wiki, qui explique bien pourquoi elle a tant marqué :
"Le choc (potentiel ou réel) entre combattants lors des combats est un mal nécessaire. L'historien militaire suisse, le colonel Daniel Reichel rappelle au début des années 1980 que Selon lui, « l’élément primaire, absolument fondamental du combat, est constitué par le choc ». Le feu et la manœuvre « en sont les compléments nécessaires, certes, mais seul le choc, en définitive, leur confère leur efficacité ». Pourtant, ainsi que le note Ardant du Picq, le choc reste rarissime dans l’histoire de la guerre. En effet, généralement soit une troupe chargée par une autre se disloque et s’enfuit prise de panique avant la collision, soit au contraire elle tient bon et c’est l’assaillant qui reflue avant d’arriver au contact.

Pour s’en convaincre, il convient de constater que la part effectivement occupée par le combat au corps-à-corps n’est pas à la hauteur de sa place dans l’imaginaire. Ainsi, au cours de la période 1792-1815, la baïonnette n’est responsable que de 4,5 % des blessures connues chez les vétérans français. Lors de la guerre de Sécession, on compte seulement 1 % de victimes de blessures par baïonnettes. La Première Guerre mondiale voit pourtant encore son usage lors des montées à l’assaut, complété par l’emploi de couteaux, de pelles, d’armes de poing, de grenades et de lance-flammes, plus efficaces dans l’espace confiné d’une tranchée. Cependant, selon les statistiques du service de santé des armées, les pertes par arme blanche ne dépassent pas 0,9 % en 1914 et disparaissent en 1917."

L'ordre 270/227 c'est pareil :)

a écrit : Il est vrai qu'après 2 mois de guerre la Russie comptait 3 millions de prisonniers ! Les soldats russes faisaient la guerre "les bras levés", visiblement :), et Staline n'a pas dû apprécier, et se poser des questions...
Cet "ordre 270" a-t-il changé la face du monde ? Sûrement quelqu
e part... Obtenir un résultat militaire par la force de la peur des représailles : voilà qui mérite réflexion. Afficher tout
Pardon pour la mauvaise réponse précédente

"Les soldats russes faisaient la guerre "les bras levés", visiblement :), et Staline n'a pas dû apprécier, et se poser des questions..."

Peut-être ne connais tu pas les purges de 1937-38 qui ont littéralement décapités l'armée rouge, voici un liste non exhaustive de ce qu'elle avait subie 3 ans avant barbarossa

"Entre juin 1937 et juillet 1938 ont été exécutés :

3 maréchaux sur 5 
14 généraux d'armée sur 16 
Tous les amiraux (8 sur 8)
60 généraux de corps d'armée sur 67
136 généraux de division sur 199 
Tous les commissaires politiques d'armée (11 sur 11)
20 000 à 30 000 officiers intermédiaires"

En tout 80 000 officiers exécutés et un chef, Staline qui refusa de croire à l'invasion allemande pendant plusieurs jours(cela revenait à reconnaître qu'Hitler s'était joué de lui).

a écrit : Je ne saurais te ressortir les passage exactement mais pour avoir lu toute l'œuvre de Svetlana Aleksievitch(récit de témoin), ainsi que les carnets de guerre de Nikolai Nikouline je peux t'assurer que c'était le rôle(en partie) des commissaires du peuple d'abattre ceux qui avaient le malheur de reculer.
La cruauté du régime soviétique dans sa première moitié d'existence(Stamine ET Lénine) n'a aucunement besoin d'être exagérée tant elle devient même par moment surréelle.
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Merci, je note ces oeuvres pour les lire plus tard.

Et merci Raspa pour ces précisions ;)

a écrit : "Dans l'armée russe il faut plus de courage pour reculer que d'avancer" et "il n'y a pas de prisonniers de guerre soviétiques, il n'y a que des traîtres" résument bien le jusquauboutisme de Staline. Et en effet, c'est en réponse à la défaite cuisante qu'etais l'opération barbarossa à ses débuts, et notamment des encerclements, capturant ainsi des centaines de milliers de prisonniers en un coup. Au deuxième mois de la guerre il y avait déjà 3 millions de prisonniers. Afficher tout Dans le même goût, le propre fils de Staline se fait capturer par les nazis pendant l'opération Barbarossa, Staline le dénigre publiquement et refusera un échange de prisonniers entre son fils et von Paulus, un feld-maréchal allemand. Quelques temps plus tard, le fiston meurt abattu par un garde allemand et Staline considère que c'est toujours moins lâche que le suicide. Ça en dit long sur le niveau d'empathie de l'homme de fer.

C'est surtout lors du siège de Stalingrad que cette phrase aurait été prononcée (plus d'1 M de pertes humaines pour les russes, rien que pour cette bataille). Les Allemands avaient fait plus de 1000 km dans les terres russes en quelques semaines.

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android

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a écrit : L'effet baïonnette est que dans l'imaginaire collectif (que ce soit maintenant ou même après guerre), on a tous l'impression que la 1ère guerre mondiale est un conflit où on s'entretue dans des combats sanglants au corps à corps dans les tranchées à coups de de baïonnettes.
Si l'impact p
sychologique de cette dernière est énorme et terrorise à l'idée de se la prendre dans notre petit corps, dans les faits elle n'est responsable que de 0.9% des pertes !

C'est une arme de choc qui marque l'adversaire (physiquement ou psychologiquement). Voici un petit résumé bien fait de wiki, qui explique bien pourquoi elle a tant marqué :
"Le choc (potentiel ou réel) entre combattants lors des combats est un mal nécessaire. L'historien militaire suisse, le colonel Daniel Reichel rappelle au début des années 1980 que Selon lui, « l’élément primaire, absolument fondamental du combat, est constitué par le choc ». Le feu et la manœuvre « en sont les compléments nécessaires, certes, mais seul le choc, en définitive, leur confère leur efficacité ». Pourtant, ainsi que le note Ardant du Picq, le choc reste rarissime dans l’histoire de la guerre. En effet, généralement soit une troupe chargée par une autre se disloque et s’enfuit prise de panique avant la collision, soit au contraire elle tient bon et c’est l’assaillant qui reflue avant d’arriver au contact.

Pour s’en convaincre, il convient de constater que la part effectivement occupée par le combat au corps-à-corps n’est pas à la hauteur de sa place dans l’imaginaire. Ainsi, au cours de la période 1792-1815, la baïonnette n’est responsable que de 4,5 % des blessures connues chez les vétérans français. Lors de la guerre de Sécession, on compte seulement 1 % de victimes de blessures par baïonnettes. La Première Guerre mondiale voit pourtant encore son usage lors des montées à l’assaut, complété par l’emploi de couteaux, de pelles, d’armes de poing, de grenades et de lance-flammes, plus efficaces dans l’espace confiné d’une tranchée. Cependant, selon les statistiques du service de santé des armées, les pertes par arme blanche ne dépassent pas 0,9 % en 1914 et disparaissent en 1917."

L'ordre 270/227 c'est pareil :)
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Eh non, justement, cet ordre stipulait clairement que "soit tu vainc, soit tu meurs"
La bâillonnette c'est une arme de dernier recours quand plus de munitions, où de corps à corps et au passage, ça existe encore sur les fusils d'assaut modernes. L'ordre "BAILLONNETTE AU CANON" ca veut dire qu'on va se faire charger où qu'on va charger, ça se fait encore, mais au cas par cas, pas comme à l'ancienne avec des milliers de soldats bien évidemment car même le troufion de service est équipé d'un fusil mitrailleur, mais un long couteau, ça peut toujours être utile quand on veut s'étriper, quoi...