Pourquoi le voyage retour semble-t-il plus court que l'aller ?

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La violation des attentes est une théorie qui explique certaines réévaluations psychologiques. Par exemple, nous allons être optimistes lors d'un déplacement et sous-estimer le temps de trajet, qui paraîtra au final long. Au retour, le cerveau va réévaluer ce temps à la hausse et le trajet paraîtra ainsi plus court.


Commentaires préférés (3)

a écrit : Je ne comprends pas l'anecdote... du mal à émerger ce matin visiblement :)
Si le cerveau "réévalue le temps de trajet à la hausse au retour" (comme c'est rédigé), comment ce temps paraîtra-il plus court après ?
Comme je l'ai compris, c'est que le voyage aller va te sembler plus long que ce qu'il fut réellement, donc ton cerveau va évaluer ce temps retour comme étant le temps que tu as eu l'impression de passer (D'où le "À la hausse")
Et comme le trajet réel est plus court que l'impression que tu as eu à l'aller, au retour tu te retrouves agréablement surpris.

Par exemple, si tu fais un trajet de 4H en voiture, tu vas avoir l'impression qu'il dure une éternité
Au retour, ton cerveau se prépare mentalement à cette "éternité" que tu t'apprêtes à affronter... Et poum les 4H passent vite parce que tu t'attendais à ressentir l'équivalent de 7H de voiture par exemple

C'est comme ça que je perçois le phénomène, peut-être que je me trompe après

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Ça me fait pareil en amphi, les deux premières heures de cours me semblent très longues et... ah bah non en fait les deux suivantes aussi.

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a écrit : A l'aller on se dit "le trajet fera 2h". Au final il en aura fait 2h30. Vu qu'inconsciemment on s'était préparé pour un trajet de 2h, les 2h30 vont être ressenties sur le moment et à postériori comme beaucoup plus longues.
Le lendemain on fait le trajet retour, le cerveau se dit "le
trajet fera 2h30". Il en fait effectivement 2h30. Là on est inconsciemment préparé pour un trajet de 2h30, donc le temps de trajet est ressenti comme normal. Il nous paraitra plus court que celui de la veille.
C'est une question de préparation mentale et de perception, et tout cela est relatif.
Si je vous annonce qu'on vous ampute le bras, vous vous attendez à cette amputation. Le lendemain je vous annonce finalement qu'on vous ampute que la main. L'amputation de la main paraitra plus supportable. Par contre si j'avais commencé par vous dire qu'on vous amputait la main ça serait beaucoup moins bien passé.

C'est aussi utilisé en stratégie marketing et vente : votre opérateur mobile vous appel et vous annonce que conformément à votre contrat, votre forfait que vous payez actuellement 15€ passera dans 1 mois à 30€. La discussion avance, et finalement on vous annonce que vu que vous êtes un client fidèle, on vous remet à 15€ pour un an. Et là on est super content car on s'attendait à payer 30€, mais finalement ce n'est que 15€ et relativement parlant c'est pas tant que ça.
Pourtant si on avait juste été notifié d'une prolongation de l'offre à 15€, ça nous aurait paru normal et pas exceptionnel pour un sou, car on était habitué à avoir 15€. (bien sûr d'autres mécanismes psychologiques entre en jeu, par exemple "l'engagement").
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Il existe une explication beaucoup plus simple et qui repose sur ce seul principe:
- Quand j'ai hâte qu'un événement survienne, le temps me paraît long

À l'inverse, quand je crains un événement, le temps qui m'en sépare me paraît très court.

S'agissant de notre perception du temps, cette théorie fonctionne donc avec des événements tout à fait différents:
- Dans 2 mois je serai en vacances: c'est long 2 mois
- Dans 2 mois, je passe mon BAC: c'est court 2 mois, ça va passer vite.


Tous les commentaires (33)

Je ne comprends pas l'anecdote... du mal à émerger ce matin visiblement :)
Si le cerveau "réévalue le temps de trajet à la hausse au retour" (comme c'est rédigé), comment ce temps paraîtra-il plus court après ?

a écrit : Je ne comprends pas l'anecdote... du mal à émerger ce matin visiblement :)
Si le cerveau "réévalue le temps de trajet à la hausse au retour" (comme c'est rédigé), comment ce temps paraîtra-il plus court après ?
Comme je l'ai compris, c'est que le voyage aller va te sembler plus long que ce qu'il fut réellement, donc ton cerveau va évaluer ce temps retour comme étant le temps que tu as eu l'impression de passer (D'où le "À la hausse")
Et comme le trajet réel est plus court que l'impression que tu as eu à l'aller, au retour tu te retrouves agréablement surpris.

Par exemple, si tu fais un trajet de 4H en voiture, tu vas avoir l'impression qu'il dure une éternité
Au retour, ton cerveau se prépare mentalement à cette "éternité" que tu t'apprêtes à affronter... Et poum les 4H passent vite parce que tu t'attendais à ressentir l'équivalent de 7H de voiture par exemple

C'est comme ça que je perçois le phénomène, peut-être que je me trompe après

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a écrit : Je ne comprends pas l'anecdote... du mal à émerger ce matin visiblement :)
Si le cerveau "réévalue le temps de trajet à la hausse au retour" (comme c'est rédigé), comment ce temps paraîtra-il plus court après ?
Hubert Dupont part en vacances au Cap d'Agde. Il en a pour 3 heures 30, mais il est de bonne humeur et pense qu'il en aura pour 2h30. Après tout, il roule vite se dit-il. Son optimisme et sa joie de partie en vacances lui fait sous-estimer le trajet.
Forcement il conduit 1h de plus que ce qu'il imaginait, donc le trajet lui semble très long.

Au retour, avec le mauvais souvenir de l'aller et un brin pessimiste à présent (car on s'ennuie sur l'autoroute), il se dit que c'était super long et qu'il va en avoir pour 4h30. Bref, à présent il surestime la durée du trajet.
Le trajet n'ayant toujours pas changer pendant ses vacances, il ne conduit que 3h30.

Notre brave Hubert va se dire arrivé chez lui : "Mince alors le retour a été super rapide !"

Voilà, c'est ça le prinicpe de la théorie.

a écrit : Je ne comprends pas l'anecdote... du mal à émerger ce matin visiblement :)
Si le cerveau "réévalue le temps de trajet à la hausse au retour" (comme c'est rédigé), comment ce temps paraîtra-il plus court après ?
À l’aller, le cerveau va sous-estimer le temps de trajet donc le parcours semblera plus long. A l’inverse, au retour, puisque le trajet lui a paru long, il va le surestimer et va donc paraître plus court.

Ça me fait pareil en amphi, les deux premières heures de cours me semblent très longues et... ah bah non en fait les deux suivantes aussi.

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a écrit : Je ne comprends pas l'anecdote... du mal à émerger ce matin visiblement :)
Si le cerveau "réévalue le temps de trajet à la hausse au retour" (comme c'est rédigé), comment ce temps paraîtra-il plus court après ?
A l'aller on se dit "le trajet fera 2h". Au final il en aura fait 2h30. Vu qu'inconsciemment on s'était préparé pour un trajet de 2h, les 2h30 vont être ressenties sur le moment et à postériori comme beaucoup plus longues.
Le lendemain on fait le trajet retour, le cerveau se dit "le trajet fera 2h30". Il en fait effectivement 2h30. Là on est inconsciemment préparé pour un trajet de 2h30, donc le temps de trajet est ressenti comme normal. Il nous paraitra plus court que celui de la veille.
C'est une question de préparation mentale et de perception, et tout cela est relatif.
Si je vous annonce qu'on vous ampute le bras, vous vous attendez à cette amputation. Le lendemain je vous annonce finalement qu'on vous ampute que la main. L'amputation de la main paraitra plus supportable. Par contre si j'avais commencé par vous dire qu'on vous amputait la main ça serait beaucoup moins bien passé.

C'est aussi utilisé en stratégie marketing et vente : votre opérateur mobile vous appel et vous annonce que conformément à votre contrat, votre forfait que vous payez actuellement 15€ passera dans 1 mois à 30€. La discussion avance, et finalement on vous annonce que vu que vous êtes un client fidèle, on vous remet à 15€ pour un an. Et là on est super content car on s'attendait à payer 30€, mais finalement ce n'est que 15€ et relativement parlant c'est pas tant que ça.
Pourtant si on avait juste été notifié d'une prolongation de l'offre à 15€, ça nous aurait paru normal et pas exceptionnel pour un sou, car on était habitué à avoir 15€. (bien sûr d'autres mécanismes psychologiques entre en jeu, par exemple "l'engagement").

a écrit : Hubert Dupont part en vacances au Cap d'Agde. Il en a pour 3 heures 30, mais il est de bonne humeur et pense qu'il en aura pour 2h30. Après tout, il roule vite se dit-il. Son optimisme et sa joie de partie en vacances lui fait sous-estimer le trajet.
Forcement il conduit 1h de plus que ce qu'il ima
ginait, donc le trajet lui semble très long.

Au retour, avec le mauvais souvenir de l'aller et un brin pessimiste à présent (car on s'ennuie sur l'autoroute), il se dit que c'était super long et qu'il va en avoir pour 4h30. Bref, à présent il surestime la durée du trajet.
Le trajet n'ayant toujours pas changer pendant ses vacances, il ne conduit que 3h30.

Notre brave Hubert va se dire arrivé chez lui : "Mince alors le retour a été super rapide !"

Voilà, c'est ça le prinicpe de la théorie.
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A préciser que c'est quelquechose que notre brave Hubert n'a pas fait exprès de faire, ce n'est pas vraiment conscient.

Ca peut se manipuler d'ailleurs, au boulot, je ne portais jamais ma montre, au bout de quelques semaines, j'avais pris l'habitude de me contrefoutre du temps qui passe, ben, je m'ennuyais beaucoup moins. ^^

a écrit : A l'aller on se dit "le trajet fera 2h". Au final il en aura fait 2h30. Vu qu'inconsciemment on s'était préparé pour un trajet de 2h, les 2h30 vont être ressenties sur le moment et à postériori comme beaucoup plus longues.
Le lendemain on fait le trajet retour, le cerveau se dit "le
trajet fera 2h30". Il en fait effectivement 2h30. Là on est inconsciemment préparé pour un trajet de 2h30, donc le temps de trajet est ressenti comme normal. Il nous paraitra plus court que celui de la veille.
C'est une question de préparation mentale et de perception, et tout cela est relatif.
Si je vous annonce qu'on vous ampute le bras, vous vous attendez à cette amputation. Le lendemain je vous annonce finalement qu'on vous ampute que la main. L'amputation de la main paraitra plus supportable. Par contre si j'avais commencé par vous dire qu'on vous amputait la main ça serait beaucoup moins bien passé.

C'est aussi utilisé en stratégie marketing et vente : votre opérateur mobile vous appel et vous annonce que conformément à votre contrat, votre forfait que vous payez actuellement 15€ passera dans 1 mois à 30€. La discussion avance, et finalement on vous annonce que vu que vous êtes un client fidèle, on vous remet à 15€ pour un an. Et là on est super content car on s'attendait à payer 30€, mais finalement ce n'est que 15€ et relativement parlant c'est pas tant que ça.
Pourtant si on avait juste été notifié d'une prolongation de l'offre à 15€, ça nous aurait paru normal et pas exceptionnel pour un sou, car on était habitué à avoir 15€. (bien sûr d'autres mécanismes psychologiques entre en jeu, par exemple "l'engagement").
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Il existe une explication beaucoup plus simple et qui repose sur ce seul principe:
- Quand j'ai hâte qu'un événement survienne, le temps me paraît long

À l'inverse, quand je crains un événement, le temps qui m'en sépare me paraît très court.

S'agissant de notre perception du temps, cette théorie fonctionne donc avec des événements tout à fait différents:
- Dans 2 mois je serai en vacances: c'est long 2 mois
- Dans 2 mois, je passe mon BAC: c'est court 2 mois, ça va passer vite.

a écrit : Il existe une explication beaucoup plus simple et qui repose sur ce seul principe:
- Quand j'ai hâte qu'un événement survienne, le temps me paraît long

À l'inverse, quand je crains un événement, le temps qui m'en sépare me paraît très court.

S'agissant de no
tre perception du temps, cette théorie fonctionne donc avec des événements tout à fait différents:
- Dans 2 mois je serai en vacances: c'est long 2 mois
- Dans 2 mois, je passe mon BAC: c'est court 2 mois, ça va passer vite.
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Ce principe est juste mais je ne crois pas qu'il s'agissait de ce principe là dans l'anecdote.
Il s'agit plus du principe :
-si je suis préparé à quelque chose mais que ça se passe différemment le ressenti sera exacerbé dans un sens (positif ou négatif)
Si une panne me met 40min au lieu de 20min de retard en métro par surprise, ça me paraitra comme des heures. Si ce sont les grèves et que tous les jours je mets 40min, ça me paraitra normal.

Après dans certaines situations, les deux principes peuvent s'ajouter.

a écrit : Ce principe est juste mais je ne crois pas qu'il s'agissait de ce principe là dans l'anecdote.
Il s'agit plus du principe :
-si je suis préparé à quelque chose mais que ça se passe différemment le ressenti sera exacerbé dans un sens (positif ou négatif)
Si une panne me met 40mi
n au lieu de 20min de retard en métro par surprise, ça me paraitra comme des heures. Si ce sont les grèves et que tous les jours je mets 40min, ça me paraitra normal.

Après dans certaines situations, les deux principes peuvent s'ajouter.
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C’est pour cela qu’il faut toujours exagérer son retard quand cela arrive pour les entretiens d’embauche ou les rendez vous client. Vous arriverez 5 minutes avant l’heure annoncée au téléphone et l’interlocuteur aura l’impression que vous vous êtes vraiment dépêchés.

Cela me rappelle le concept de douleur en médecine où on essaye toujours de ne pas terminer un examen potentiellement douloureux par la partie douloureuse. Au contraire on va faire durer un peu le rendez vous pour que le patient se souvienne que ce n’était pas si horrible que ça.

On viole les attentes.

Cela me fait penser au ressenti du temps d'attente suivant si tu sais ou pas combien cela va durer : Si tu arrives chez le dentiste et qu'on te dit : "patientez 10 minutes", tu acceptes tout de suite cette durée. Si on te dit simplement "patientez, le dentiste viendra vous chercher", tu t'impatientes plus vite et au final, les 10 minutes te semblent plus longues... Il y a surement un nom à ce phénomène, mais je laisse les plus érudits nous l'expliquer... à moins qu'il n'y ait que moi qui ressente cela :(

a écrit : Cela me fait penser au ressenti du temps d'attente suivant si tu sais ou pas combien cela va durer : Si tu arrives chez le dentiste et qu'on te dit : "patientez 10 minutes", tu acceptes tout de suite cette durée. Si on te dit simplement "patientez, le dentiste viendra vous chercher", tu t'impatientes plus vite et au final, les 10 minutes te semblent plus longues... Il y a surement un nom à ce phénomène, mais je laisse les plus érudits nous l'expliquer... à moins qu'il n'y ait que moi qui ressente cela :( Afficher tout En fait ca serait plutôt: "Patientez 10 minutes" et qu'on t'en fait poireauter 15 contre "Patientez 20 minutes" et que tu n'attend que 15, mais j'aurai préféré une explication avec un truc plus agréable que le dentiste, parce qu'avec lui, on redoute toujours l'ouverture de la porte du cabinet...
-Adieu, monde cruel^^

Je trouvais que le terme "violation" était très fort pour parler de l'estimation de la durée d'un trajet (ou du temps en général) , alors j'ai lu les sources et, en réalité, la théorie de la violation des attentes n'a absolument rien à voir avec la perception du temps.

Elle s'applique en réalité aux relations interpersonnelles, et ce n'est que l'autre qui est en capacité de "violer" mes attentes, parce que je m'attends toujours à quelque chose de la part d'autrui.
Et à l'origine, la théorie s'intéressait uniquement à la distanciation physique (thème d'actualité) et selon les personnes rencontrées qui peuvent être un conjoint, un enfant, un collègue, un commerçant..., on s'attend à ce qu'il se tiennent à une certaine distance de soi.
Et donc , on peut également, comme disent les Suisses, "être déçus en bien" par les gens qui se tiennent un peu plus loin de soi que ce que l'on aurait voulu.

a écrit : Il existe une explication beaucoup plus simple et qui repose sur ce seul principe:
- Quand j'ai hâte qu'un événement survienne, le temps me paraît long

À l'inverse, quand je crains un événement, le temps qui m'en sépare me paraît très court.

S'agissant de no
tre perception du temps, cette théorie fonctionne donc avec des événements tout à fait différents:
- Dans 2 mois je serai en vacances: c'est long 2 mois
- Dans 2 mois, je passe mon BAC: c'est court 2 mois, ça va passer vite.
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C'est particulièrement prégnant pour un match, par exemple de foot, pour ceux qui apprécient bien sur.
Imaginons qu'il y ait 0-0 et que cela qualifie votre équipe, en revanche si l'adversaire marque, vous être éliminé à 1-0.
A 70' et à 0-0, le temps parait interminable, tout à coup l'adversaire marque, et là le temps s'accélère d'un coup !

a écrit : C'est particulièrement prégnant pour un match, par exemple de foot, pour ceux qui apprécient bien sur.
Imaginons qu'il y ait 0-0 et que cela qualifie votre équipe, en revanche si l'adversaire marque, vous être éliminé à 1-0.
A 70' et à 0-0, le temps parait interminable, tout à coup l&
#039;adversaire marque, et là le temps s'accélère d'un coup ! Afficher tout
Ca c'est l'appréciation du temps, ce dont parle l'anecdote, c'est une modification de la perception du temps pour une même "tâche", MAIS on peut imaginer, en prenant l'exemple du foot, que les supporter d'une équipe percevront le temps d'une manière différente si c'est son équipe qui va marquer le but, où l'équipe adverse.

"Le temps! Le temps, mais qu'es ce que le temps? Le temps c'est important!
En r'tard, en r'tard, je suis toujours en r'tard..." (le drame de ma vie, souvent j'envie les animaux, ils sont ni en retard ni en avance, ils... s'en foutent!^^ Ils sont fous, ces humains!)

a écrit : Je ne comprends pas l'anecdote... du mal à émerger ce matin visiblement :)
Si le cerveau "réévalue le temps de trajet à la hausse au retour" (comme c'est rédigé), comment ce temps paraîtra-il plus court après ?
Peut être plus simple avec des chiffres :
Pour aller chez Mamie, je fais le trajet, j'ai l'impression qu'il m'a pris 2h, j'ai trouvé ça long.
Pour rentrer chez moi, mon cerveau se souvient de mon ressenti, et revoie à la hausse le souvenir : "le trajet aller a duré 2h30".
Du coup au retour, j'ai l'impression que mon trajet retour de toujours 2h était plus court qu'à l'aller.

Tout est une question d'impression : le gps me dit que mamie est a 1:30 de route.

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L'anecdote parle de la violation des attentes pas de la modification de perception du temps. C'était juste un exemple.

La 1ere source parle de la violation des attentes entre 2 individus dans un contexte de vie/norme sociales. La 2eme de pas grand chose. Et la 3eme de violer les attentes (casser les schémas mentaux foireux) pour rééduquer les gens souffrant de phobies et autres troubles mentaux.

En gros ce qu'il faut comprendre est qu'on fonctionne à base d'idées préconçues sur la vie et le déroulé logique des évènements. On anticipe ce qui doit se passer selon nos schéma logiques, notre système de valeurs et notre état d'esprit. Bref on anticipe le futur d'après nos expériences passées, notre éducation, nos valeurs. Lorsque les choses ne se déroulent pas comme prévu et que nos attentes ne sont pas satisfaites ça déclenche des réactions.

D'après ce que j'ai lu le processus est: Attentes, violation des attentes, éveil d'intérêt, analyse de la situation, évaluation du danger, choix de la réaction (positive, négative, ajustement..).

Un super système de vie et d'apprentissage en somme. Le cerveau prédit tout et n'importe quoi et à chaque fois qu'une prédiction s'avère erronée il corrige l'outil pour tenter de prédire de plus en plus fidèlement la réalité.

C'est notamment de ce type de biais cognitif que viendrait l'esprit de contradiction. Ce qui fait que lorsque quelqu'un dit "noir" on a tendance a dire "blanc" comme pour tendre vers une moyenne plausible et acceptable.

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Je ne suis pas sûr de la formulation.

J aurais pensé que le fait qu un trajet retour paraisse plus court qu un trajet aller soit plus lié à l expérience acquise lors de cet aller ou d un biais d ancrage.

Cette théorie expliquerait néanmoins le réajustement du temps passé mais l optimisme/pessimisme/réalisme ne me semble pas en rapport

a écrit : Je ne comprends pas l'anecdote... du mal à émerger ce matin visiblement :)
Si le cerveau "réévalue le temps de trajet à la hausse au retour" (comme c'est rédigé), comment ce temps paraîtra-il plus court après ?
Moi non plus au début... Mais j'avais lu "en retour". Si on lit "au retour" c'est plus compréhensible.

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a écrit : Hubert Dupont part en vacances au Cap d'Agde. Il en a pour 3 heures 30, mais il est de bonne humeur et pense qu'il en aura pour 2h30. Après tout, il roule vite se dit-il. Son optimisme et sa joie de partie en vacances lui fait sous-estimer le trajet.
Forcement il conduit 1h de plus que ce qu'il ima
ginait, donc le trajet lui semble très long.

Au retour, avec le mauvais souvenir de l'aller et un brin pessimiste à présent (car on s'ennuie sur l'autoroute), il se dit que c'était super long et qu'il va en avoir pour 4h30. Bref, à présent il surestime la durée du trajet.
Le trajet n'ayant toujours pas changer pendant ses vacances, il ne conduit que 3h30.

Notre brave Hubert va se dire arrivé chez lui : "Mince alors le retour a été super rapide !"

Voilà, c'est ça le prinicpe de la théorie.
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Et si l'aller-retour se fait en train, Hubert Dupont tiendra-t-il le même raisonnement ?

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