Travailler notre cerveau le modifie physiquement

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L'apprentissage modifie physiquement le cerveau, et ce même chez l'adulte. Ainsi les chauffeurs de taxi londoniens ayant réussi leur examen voient leur hippocampe augmenter de volume. Chez les golfeurs, c'est la région fronto-pariétale impliquée dans le contrôle sensorimoteur qui augmente.


Commentaires préférés (3)

a écrit : En somme le cerveau est un muscle. Non, c'est un mélange de graisse et de cholestérol, consommant le quart de l'énergie et de l'oxygène absorbés, et ne bougeant pas le petit doigt
Une feignasse, quoi.
Les zones devant fonctionner plus que les autres augmentent de volume pour consommer encore plus d'énergie (de sucre) et d'oxygène que leurs voisines

a écrit : Non, c'est un mélange de graisse et de cholestérol, consommant le quart de l'énergie et de l'oxygène absorbés, et ne bougeant pas le petit doigt
Une feignasse, quoi.
Les zones devant fonctionner plus que les autres augmentent de volume pour consommer encore plus d'énergie (de sucre) et d'oxygène que leurs voisines
Si, en fait, c'est lui qui bouge le petit doigt... et le reste aussi, d'ailleurs.

L'hyppocampe joue un rôle crucial dans la mémorisation et la navigation spatiale. Ceci explique pourquoi l'étude des chauffeurs de taxi londoniens était idéale.

Apprendre une langue étrangère à l'âge adulte (mon cas) constitue aussi un grand défi pour le cerveau, et encore plus quand vous l'apprenez dans le pays natif de cette langue.
Je me souvient très bien que, durant les huit premiers mois, je continuais à penser en français, puis de traduire (parfois bourdement, d'ailleurs) à l'Espagnol, avant de m'exprimer.
"Huit mois ", car c'est le temps moyen avant que j'ai commencé à rêver dans ma nouvelle langue. Ceci pourrait paraître anodin, et pourtant ceci correspond à un changement assez brusque: vous commencez à penser dans la langue apprise, ce qui rend une conversation bien plus fluide.

L'anecdote peut d'ailleurs être mis en relation à une autre, postée il y a quelques jours, par @Tybs... À propos de la mémorisation et le sommeil.
Oui, apprendre une nouvelle langue, représente une très grande demande cérébrale. Celui-ci peut d'ailleurs vous exiger subitement d'aller vous coucher, quand il estime avoir suffisamment appris durant la journée. Ne vous inquiétez pas: la déconnection de votre cerveau disparaît progressivement, devenant chose du passé au bout de deux années, à peu près.

Un bénéfice du bilinguisme, reconnu par la OMS, lors d'un très récent Congrès : le bilinguisme est une "arme" contre l'Alzeimer. De moyenne, les personnes bilingues commencent à montrer des signes de cette maladie, avec 4 à 5 années de retard, face au reste de la population.


Tous les commentaires (29)

En somme le cerveau est un muscle.

Les apprentis qui ratent leur examen NE sont PAS chauffeurs de taxi londoniens

a écrit : En somme le cerveau est un muscle. Non, c'est un mélange de graisse et de cholestérol, consommant le quart de l'énergie et de l'oxygène absorbés, et ne bougeant pas le petit doigt
Une feignasse, quoi.
Les zones devant fonctionner plus que les autres augmentent de volume pour consommer encore plus d'énergie (de sucre) et d'oxygène que leurs voisines

L'auteur se serait t-il inspiré des sources de l'anecdote sur les chauffeurs de taxi de Londres ? :)
Bien vu si c'est le cas car ça méritait bien une anecdote ;)

a écrit : Non, c'est un mélange de graisse et de cholestérol, consommant le quart de l'énergie et de l'oxygène absorbés, et ne bougeant pas le petit doigt
Une feignasse, quoi.
Les zones devant fonctionner plus que les autres augmentent de volume pour consommer encore plus d'énergie (de sucre) et d'oxygène que leurs voisines
Si, en fait, c'est lui qui bouge le petit doigt... et le reste aussi, d'ailleurs.

a écrit : L'auteur se serait t-il inspiré des sources de l'anecdote sur les chauffeurs de taxi de Londres ? :)
Bien vu si c'est le cas car ça méritait bien une anecdote ;)
Non, ce ne sont pas les mêmes sources. Je connaissais cette histoire depuis longtemps.
La plasticité du cerveau, tout le monde connaît, surtout chez l'enfant. Par contre, le fait que l'apprentissage transforme le cerveau même chez l'adulte, on en avait aucune preuve à l'époque. Cela veut dire, entre autres, que l'on peut déveloper des capacités spécifiques tardivement: apprendre une langue étrangère par exemple, ou faire reculer Alzheimer, même chez les sujets âgés, grâce à l'exercice mental. On s'en doutait, mais c'est bien l'étude sur les chauffeurs de black cabs qui l'a confirmé.

Je suis ravi d'apprendre que la région "fronto-pariétale" de mon cerveau doit être balèze :)
Chez les foot-balleurs c'est quoi ?

L'hyppocampe joue un rôle crucial dans la mémorisation et la navigation spatiale. Ceci explique pourquoi l'étude des chauffeurs de taxi londoniens était idéale.

Apprendre une langue étrangère à l'âge adulte (mon cas) constitue aussi un grand défi pour le cerveau, et encore plus quand vous l'apprenez dans le pays natif de cette langue.
Je me souvient très bien que, durant les huit premiers mois, je continuais à penser en français, puis de traduire (parfois bourdement, d'ailleurs) à l'Espagnol, avant de m'exprimer.
"Huit mois ", car c'est le temps moyen avant que j'ai commencé à rêver dans ma nouvelle langue. Ceci pourrait paraître anodin, et pourtant ceci correspond à un changement assez brusque: vous commencez à penser dans la langue apprise, ce qui rend une conversation bien plus fluide.

L'anecdote peut d'ailleurs être mis en relation à une autre, postée il y a quelques jours, par @Tybs... À propos de la mémorisation et le sommeil.
Oui, apprendre une nouvelle langue, représente une très grande demande cérébrale. Celui-ci peut d'ailleurs vous exiger subitement d'aller vous coucher, quand il estime avoir suffisamment appris durant la journée. Ne vous inquiétez pas: la déconnection de votre cerveau disparaît progressivement, devenant chose du passé au bout de deux années, à peu près.

Un bénéfice du bilinguisme, reconnu par la OMS, lors d'un très récent Congrès : le bilinguisme est une "arme" contre l'Alzeimer. De moyenne, les personnes bilingues commencent à montrer des signes de cette maladie, avec 4 à 5 années de retard, face au reste de la population.

Si j'ai bien compris, le cerveau ne grossit pas (comment pourrait il le faire d'ailleurs) mais certaines aires prennent du volume au détriment d'autres moins sollicitées?

La spécialisation, quoi. D'ailleurs ca peut poser problème, on nous demande de plus en plus d'être multitâche, mais finalement on comprends mieux pourquoi c'est difficile et que tout le monde où presque aime garder le même job toute sa carrière.

Ca expliquerait aussi pourquoi j'ai jamais pu choisir UN travail... Tout m'intéresse où presque, faire la même chose toute ma vie... où est le gaz SVP? (je suis sérieux hein) J'dois pas être fichu comme la majorité! ^^

a écrit : L'hyppocampe joue un rôle crucial dans la mémorisation et la navigation spatiale. Ceci explique pourquoi l'étude des chauffeurs de taxi londoniens était idéale.

Apprendre une langue étrangère à l'âge adulte (mon cas) constitue aussi un grand défi pour le cerveau, et encore plus quand vous
l'apprenez dans le pays natif de cette langue.
Je me souvient très bien que, durant les huit premiers mois, je continuais à penser en français, puis de traduire (parfois bourdement, d'ailleurs) à l'Espagnol, avant de m'exprimer.
"Huit mois ", car c'est le temps moyen avant que j'ai commencé à rêver dans ma nouvelle langue. Ceci pourrait paraître anodin, et pourtant ceci correspond à un changement assez brusque: vous commencez à penser dans la langue apprise, ce qui rend une conversation bien plus fluide.

L'anecdote peut d'ailleurs être mis en relation à une autre, postée il y a quelques jours, par @Tybs... À propos de la mémorisation et le sommeil.
Oui, apprendre une nouvelle langue, représente une très grande demande cérébrale. Celui-ci peut d'ailleurs vous exiger subitement d'aller vous coucher, quand il estime avoir suffisamment appris durant la journée. Ne vous inquiétez pas: la déconnection de votre cerveau disparaît progressivement, devenant chose du passé au bout de deux années, à peu près.

Un bénéfice du bilinguisme, reconnu par la OMS, lors d'un très récent Congrès : le bilinguisme est une "arme" contre l'Alzeimer. De moyenne, les personnes bilingues commencent à montrer des signes de cette maladie, avec 4 à 5 années de retard, face au reste de la population.
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Bonsoir epoxy merci pour votre commentaire très instructif,j apprends actuellement l'espagnol pour aller vivre dans un autre pays, je pratique l'anglais pour mon travail mais je reste très hésitante, toujours à faire la traduction avant de m'exprimer malgré plusieurs années de pratique.Cela me rassure de savoir qu' une fois en immersion cela finira rapidement par être plus fluide.je me coucherais moins bête et plus sereine.

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android

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a écrit : Si j'ai bien compris, le cerveau ne grossit pas (comment pourrait il le faire d'ailleurs) mais certaines aires prennent du volume au détriment d'autres moins sollicitées?

La spécialisation, quoi. D'ailleurs ca peut poser problème, on nous demande de plus en plus d'être multitâche
, mais finalement on comprends mieux pourquoi c'est difficile et que tout le monde où presque aime garder le même job toute sa carrière.

Ca expliquerait aussi pourquoi j'ai jamais pu choisir UN travail... Tout m'intéresse où presque, faire la même chose toute ma vie... où est le gaz SVP? (je suis sérieux hein) J'dois pas être fichu comme la majorité! ^^
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J'aurai toujours du mal à comprendre qu'on puisse se satisfaire du même travail durant 40 ans comme je ne conçois pas qu'à un moment donné on se dise "tiens si je m'arretais d'apprendre la".

Le test a également été effectué chez des souris ( comme souvent), qui lorsqu'elles avaient passé un certain temps dans un environnement nouveau, stimulant, complexe, voyaient leur hippocampe "rajeunir" et ce proportionnellement avec le nombre de situations nouvelles auxquelles elles avaient fait face.
Mais les chercheurs ont alors également constaté que ces stimuli liés à l'apprentissage entraînaient des cassures de l'ADN dans des cellules nerveuses du cerveau par une enzyme.
Ces cassures sont les même que celles induites par irradiation ou celles issues des conséquences de maladies dégénératives (Alzheimer par exemple), à la différence qu'elles sont moins nombreuses et qu'elles sont réparées rapidement (en 24h chez une souris qui vient d'explorer un nouvel environnement).
Si ces lésions ont inquiété les chercheurs lors de leur découverte (apprendre et réfléchir serait nuisible?), la théorie désormais admise est que ces cassures résultent d'un mécanisme naturel qui permet, en reponse à de nouveaux stimuli et à une nouvelle situation, d'utiliser rapidement des gènes qui n'étaient pas utilisés auparavant.
En effet pour activer un gène en particulier, cela nécessite que des enzymes puissent "se coller" à proximité du gène en question ce qui n'est pas évident car le long ruban d'ADN est compacté et "emmêlé" dans le minuscule noyau de nos cellules. Couper l'ADN au bon endroit et le réparer proprement ensuite serait donc un moyen bien plus rapide pour utiliser un gène de réserve. Voici le lien vers l'étude pour les anglophones ( et les courageux !) : www.cell.com/fulltext/S0092-8674(15)00622-4

a écrit : Si j'ai bien compris, le cerveau ne grossit pas (comment pourrait il le faire d'ailleurs) mais certaines aires prennent du volume au détriment d'autres moins sollicitées?

La spécialisation, quoi. D'ailleurs ca peut poser problème, on nous demande de plus en plus d'être multitâche
, mais finalement on comprends mieux pourquoi c'est difficile et que tout le monde où presque aime garder le même job toute sa carrière.

Ca expliquerait aussi pourquoi j'ai jamais pu choisir UN travail... Tout m'intéresse où presque, faire la même chose toute ma vie... où est le gaz SVP? (je suis sérieux hein) J'dois pas être fichu comme la majorité! ^^
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Pour écrire des c........ pareilles , je le pense aussi !

a écrit : L'hyppocampe joue un rôle crucial dans la mémorisation et la navigation spatiale. Ceci explique pourquoi l'étude des chauffeurs de taxi londoniens était idéale.

Apprendre une langue étrangère à l'âge adulte (mon cas) constitue aussi un grand défi pour le cerveau, et encore plus quand vous
l'apprenez dans le pays natif de cette langue.
Je me souvient très bien que, durant les huit premiers mois, je continuais à penser en français, puis de traduire (parfois bourdement, d'ailleurs) à l'Espagnol, avant de m'exprimer.
"Huit mois ", car c'est le temps moyen avant que j'ai commencé à rêver dans ma nouvelle langue. Ceci pourrait paraître anodin, et pourtant ceci correspond à un changement assez brusque: vous commencez à penser dans la langue apprise, ce qui rend une conversation bien plus fluide.

L'anecdote peut d'ailleurs être mis en relation à une autre, postée il y a quelques jours, par @Tybs... À propos de la mémorisation et le sommeil.
Oui, apprendre une nouvelle langue, représente une très grande demande cérébrale. Celui-ci peut d'ailleurs vous exiger subitement d'aller vous coucher, quand il estime avoir suffisamment appris durant la journée. Ne vous inquiétez pas: la déconnection de votre cerveau disparaît progressivement, devenant chose du passé au bout de deux années, à peu près.

Un bénéfice du bilinguisme, reconnu par la OMS, lors d'un très récent Congrès : le bilinguisme est une "arme" contre l'Alzeimer. De moyenne, les personnes bilingues commencent à montrer des signes de cette maladie, avec 4 à 5 années de retard, face au reste de la population.
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La fin du commentaire m'interpelle. Loin de moi l'idée de douter des chiffres qui sont sans aucun doute vrais, mais pour exemple ma mère a eu l'Alzheimer il y a 3 ans à 57 ans (ce qui est particulièrement jeune) , et pourtant elle est trilingue. De plus, elle a eu jusqu'aux premiers signes de la maladie des activités professionnelle assez intellectuelles, et ce depuis bien des années.

Ceci dit il semblerait que la dépression peut jouer un rôle très important dans le déclenchement de cette maladie. Mais si elle n'était pas trilingue, j'en comprends qu'elle aurait pu avoir les premiers symptômes à 52 ans.

a écrit : Pour écrire des c........ pareilles , je le pense aussi ! Pourrais tu développer s'il te plait? Quand on veut contredire quelqu'un, la moindre des choses c'est d'argumenter.

Il ne suffit pas d'être bourré pour se croire intelligent, et j'en sais quelquechose.. :)

a écrit : J'aurai toujours du mal à comprendre qu'on puisse se satisfaire du même travail durant 40 ans comme je ne conçois pas qu'à un moment donné on se dise "tiens si je m'arretais d'apprendre la". Ben cest justement la question que je me pose, quand je dis que je suis pas fichu pareil que la normale, dès que j'ai compris comment construire un mur de brique, ca me fais ch... des que j'ai compris comment conduire un 44 tonnes, ca..


On se fait chier, hein?! ^^

Attend, le truc à mourir de rire, le conseiller d'orientation, il m'a envoyé en électrotechnique.. , jme suis dit, l"lélectrotechnique, de l'électronique toussah. mais putain le boulot de merde, tirer des câbles, bobiner des moteurs, j'ai eu envie de me suicider...

a écrit : Bonsoir epoxy merci pour votre commentaire très instructif,j apprends actuellement l'espagnol pour aller vivre dans un autre pays, je pratique l'anglais pour mon travail mais je reste très hésitante, toujours à faire la traduction avant de m'exprimer malgré plusieurs années de pratique.Cela me rassure de savoir qu' une fois en immersion cela finira rapidement par être plus fluide.je me coucherais moins bête et plus sereine. Afficher tout Cette fluidité du parlé sera d'autant plus facile que, contrairement à mon cas, tu possederas déjà de bonnes bases dans la langue.
Un conseil: ne doutes pas à chercher à parler avec les habitants du pays, et principalement les enfants. C'est la meilleure école.

Bonne journée.

a écrit : Ben cest justement la question que je me pose, quand je dis que je suis pas fichu pareil que la normale, dès que j'ai compris comment construire un mur de brique, ca me fais ch... des que j'ai compris comment conduire un 44 tonnes, ca..


On se fait chier, hein?! ^^

Attend
, le truc à mourir de rire, le conseiller d'orientation, il m'a envoyé en électrotechnique.. , jme suis dit, l"lélectrotechnique, de l'électronique toussah. mais putain le boulot de merde, tirer des câbles, bobiner des moteurs, j'ai eu envie de me suicider... Afficher tout
Je pense au contraire que beaucoup de personnes trouvent satisfaction à apprendre le plus possible de nouvelles choses :)
Lorsque j'ai travaillé avec des enfants, ils étaient tous très curieux et avides de connaissances. Et dès qu'ils avaient compris le truc (certains plus vite que d'autres c'est sûr), y'avait intérêt à trouver vite quelque chose d'autre faute de quoi l'attention et l'intérêt étaient très rapidement recentrés sur une bataille de boue ou sur le fameux "si-je-jette-cette-pomme-de-pain-dans-ton-oeil-jai-100-points".
(Je ne veux pas dire que tu agis comme un gosse hein, mais que finalement on est peut être tous comme ça de base et que c'est bien ça "être fichu pareil que la normale", mais que la vie/société fait changer la plupart en ne donnant plus l'occasion de multiplier les expériences... Enfin peut être ^^)

a écrit : J'aurai toujours du mal à comprendre qu'on puisse se satisfaire du même travail durant 40 ans comme je ne conçois pas qu'à un moment donné on se dise "tiens si je m'arretais d'apprendre la". Peut être que la réflexion dont tu parles (" je vais arrêter d'apprendre" ) n'est pas fréquemment délibérée (en se disant par ex " ça y est j'en sais assez pour le restant de mes jours") mais bien plus souvent un sacrifice.
J'etais amie avec le major de promo de mon école, très cultivé et curieux ( les autres élèves nous chambraient en disant qu'on aurait pu faire une thèse sur les portails de jardin tellement tout nous intéressait ). Aujourd'hui il travaille et est père de famille, et il préfère consacrer le temps libre qu'il a à echanger avec sa famille plutôt qu'à continuer de se cultiver en apprenant une nouvelle langue par exemple.
A contrario, ma grand mère vivait quasi en autarcie avant de venir en France. Son boulot consistait à faire survivre sa famille, et pour elle toute personne ouvrant un livre était un(e) fainéant(e) car il y avait trop de choses "indispensables" à faire avant d'avoir le "loisir" d'en apprendre de nouvelles.
Tout ça pour dire que dans ces deux cas pourtant dans des systèmes fonctionnant différemment, l'arrêt de l'apprentissage était subi et non délibéré. Il me semble que parfois l'apprentissage est un luxe qu'on ne peut pas toujours se permettre, mais ce n'est que mon avis bien sûr!

a écrit : La fin du commentaire m'interpelle. Loin de moi l'idée de douter des chiffres qui sont sans aucun doute vrais, mais pour exemple ma mère a eu l'Alzheimer il y a 3 ans à 57 ans (ce qui est particulièrement jeune) , et pourtant elle est trilingue. De plus, elle a eu jusqu'aux premiers signes de la maladie des activités professionnelle assez intellectuelles, et ce depuis bien des années.

Ceci dit il semblerait que la dépression peut jouer un rôle très important dans le déclenchement de cette maladie. Mais si elle n'était pas trilingue, j'en comprends qu'elle aurait pu avoir les premiers symptômes à 52 ans.
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Mes plus sincères pensées et mon meilleur soutien pour votre mère.

Mon dernier paragraphe se réfère bien évidemment à une moyenne, obtenue par statistique comparative de groupes de population. Ici, il s'agit d'une comparaison entre les monolingues et les bilingues.
Le cas de votre mère est très probablement un extrême, qui de plus, vous touche profondément d'un point de vue émotionnel, vu l'amour inconditionnel que vous lui portez.

Je t'offre mon coup de coeur musical du moment:
youtu.be/Es4FJWDMj-0