Jeanne Pouchain a été déclarée morte en novembre 2017 après un faux témoignage d’une ancienne salariée aux prud’hommes. Depuis, elle se bat pour « retrouver sa vie ». Elle a perdu son existence légale et les droits qui en découlent : elle n’a plus de permis de conduire, ni de compte bancaire, ni de mutuelle.
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Je parlais il n'y a pas si longtemps avec une connaissance qui est déclaré mort.
Le jour de sa retraite, il ferme sa boîte, quelques temps plus tard, il découvre qu'il n'existe plus.
Plus de compte en banque, plus de permis, carte vitale, rien, plus rien.
Il va régulièrement chez le médecin pour effectuer des papiers pour constater de son vivant, mais c'est très long, très compliqué depuis maintenant presque 2 ans...et surtout, difficile de "vivre" avec ! Heureusement que ses proches et amis ont monté un réseau d'entraide !
Il s'est renommé zombie.
Il faut que je la retienne. La phrase est très bonne !!!
Bien que je n'ai pas lu l'intégralité des anecdotes anciennes de SCMB (+ ou - 3000 en stand bye de lecture), je ne crois pas que le sujet a été abordé.
Or, il y en aurait tant à dire...
Les usurpations d'identité peuvent aller depuis les publications calomnieuses sur le Net, en passant par la contraction de crédits à la consommation, la recherche de vous endosser des infractions et contraventions de la circulation automobile, etc... Jusqu'à celle consistant à obtenir une vraie-fausse identité Française (ou de résident légal pour un étranger).
Tout est bon !... sauf pour la victime, bien sûr.
JE SUIS VIVANT!
Votre dossier montre que vous êtes mort, vous mentez, forcément, l'administration ne se trompe JAMAIS.
Le mec à l'autre bout du fil de téléphone, il s'en branle, il fait son travail.
Au final, certe elle n'a pas de permis et pas de compte en banque mais ça veut dire aussi qu'elle ne peux pas recevoir d'amande et en poussant la logique elle ne peut pas être condamnée...
J'ai été lire un peu sur cette dame et elle doit prouver qu'elle est bien vivante... moi j'aimerais bien que mon employeur me croit mort pendant quelques mois... mais bon, pas envie de lui prouver après ces quelques mois que je ne suis pas un clône ni un mec revenu du turfu.
Plusieurs commentaires sont revenus dessus : les prud'hommes ne sont pas là pour constater le décès ou non de cette femme, mais pour statuer sur une affaire prud'hommal.
Si dans les documents fournis pour cette affaire, la personne était déclarée décédée, en effet le conseil des prud'hommes ne va pas aller contre ce sens. Ils ne sont pas là pour vérifier la véracité de ces faits là.
Vous pensez qu'il suffit que la femme se soit présentée avec une CNI en disant "c'est bien moi, je suis vivante". Mais qui a autorité pour controler ses papiers ? Qui va vérifier si la CNI est fausse ?
Comme j'ai dit plus haut, les démarches pour justifier de sa non-mort son laborieuses mais elles existent, cette femme a jouer de malchance c'est sur, mais taper sur une institution alors qu'elle n'est pas compétente, c'est un peu comme raler sur son boucher car il ne vend pas de baguettes...
C'est dommage qu'elle n'ait pas souscrit une belle assurance vie. L'assurance se serait chargée de prouver qu'elle était bien vivante
Je suis également surprise de lire qu’elle n’a plus de permis de conduire, plus de compte bancaire... quand on connaît les démarches laborieuses en cas de réel décès avec acte, pour se faire entendre ... ça sent le coup d’assu à plein nez
Et a côté de ça , il y a des personnes plus vivantes que jamais , qui s'accrochent malgré leurs 160 ans bien tapés, pour percevoir la pension tous les mois. Ce n'est qu'un soucis de volonté , a moins que ....
Voilà de quoi éclairer un peu la situation :
rmccrime.bfmtv.com/affaires-criminelles/declaree-morte-par-erreur-la-galere-pour-revenir-officiellement-parmi-les-vivants_AN-202210150022.html