Durant ses recherches sur les conflits, le mathématicien Fry-Richardson dut calculer la longueur des frontières entre nations. Face aux différences selon les sources, il remarqua que plus l'unité de mesure utilisée était petite, plus la frontière était longue. Depuis, on appelle cela l’effet Richardson.
Ces recherches furent utilisées plus tard par le mathématicien Benoît Mandelbrot en 1967 dans le cadre des études sur les fractales.
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Le territoire est peut être pour nous une notion, une idée, mais en vrai tout le vivant fonctionne à peu près de la même manière, nous, les humains, ce qu'on a fait de plus, c'est de mettre des pointillés sur des cartes, c'est ce que je voulais dire, en gros.
Sympa ta tête! Que dis tu de la mienne, la déco te plait malgré le tas de canettes vides? ^^
Le trait de côte peut être défini par minimum 16 critères. Et je ne nie pas que c'est complexe et évolutif selon les uns et les autres.
On dit aussi ligne de base quand on calcule la zone maritime. Effectivement si on prend le trait de côte le plus loin des terres comme par exemple la ligne de basse mer ou la rupture de pente de plage, la zone de 200 milles sera décalée vers la mer (de pas grand chose quand même). Mais la longueur calculée (plus ou moins précisément selon l'anecdote) de ce trait de côte (et non sa position) ne joue pas dans l'aire réelle de la ZEE.
Le trait de côte peut très bien être définie comme si c'était une fractale. Comme le dit très justement Lflfelf, son périmètre tend vers l'infini alors que son aire est finie. C'est mathématiques, l'aire de la fractale est une suite convergente. L'aire de la ZEE sera finie, peu importe que la ligne de cote puisse tendre vers l'infini dès lors qu'on réduit notre unité de mesure.
Te laisse creuser le truc même si t as raison a première vue avec la source citée.
Cadeau et bonne nuit:
www.futura-sciences.com/sciences/dossiers/mathematiques-fractales-curiosite-mathematique-234/page/3/
^^
Une des conséquences étonnantes de ces travaux sur le caractère fractal des frontière est que les côtes de la Grande Bretagne ne sont pas de dimension 1 (une ligne qui se mesure en m) ni de dimension 2 (une surface qui se mesure en m^2) mais de dimension... 1,25. Il faut donc théoriquement les mesurer en "mètres un-virgule-vingt-cinqués" m^1,25. Ainsi la côte ouest mesure environ 4600m^1,25. Chaque frontière a une dimension différente en fonction de son degré "d'entortillement". La frontière Espagne Portugal est par exemple de dimension 1,14 car elle est moins recroquevillée et mesure environ 1250m^1,14. Je vous conseille l'excellent livre de Mickael Launay (aka Micmath sur Youtube) "le théorème du parapluie (ou l'art d'observer le monde dans le bon sens)" qui aborde entre autres ce sujet dans un voyage poétique et philosophique dans le monde des maths qui vous mènera de la réponse à "si 4 poules pondent 4 oeufs en 4j, combien d'oeufs pondront 8 poules en 8j ?" (Non, pas 8) à la relativité générale d'Einstein en passant par la loi de Benford (et les frontières fractales)
Désolé, j’ai rien compris à cette anecdote...
D'une manière générale vous me parlez de reportages et d'interactions vecues. Mais c'est biaisé, on fait des reportages sur des espèces ayant des comportement analogues, (l'exil du jeune lion devant créer son territoire..) pour pouvoir nous projeter en scenarisant, qu'en est il du lombric ou du paresseux ? Pareil pour les interactions, on se souvient des guêpes parce que oui il y a lutte avec elle pour le territoire, mais qu'en est il des mouches. Elles nous cassent les c.. mais elles ne restent pas. Ont elles un territoire, on ne sait pas on s'en fout tant qu'elles ne restent pas dans le notre.
Y'a t'il vraiment un rapport avec le degré d'évolution ?
Nico, tu dis que c'est valable uniquement pour les prédateurs, mais ceux ci, il me semble ne représente qu' une minorité, pareil pour les arbres dans le règne végétal, c'est ce qui se voit le plus, mais là encore ce n'est qu'une goutte d'eau il me semble.
La nécessité du territoire est bien à mettre en relation avec l'accès aux ressources. Mais la rareté des ressources est quelque chose de très relatif, voir d'assez nouveau si on le prend de manière globalisé.
L'homme aurait il conquis 5 continents s'il était si attaché à la notion de territoire, s'installant ou traversant parfois des terres fort peu accueillantes ?
Qu'en était il avant l'agriculture au temps du nomadisme ? Les grottes de nos ancêtres étaient elle propriété d'une tribu ou lieux de passages ? Les affrontements entre groupes venaient ils d'une lutte pour des ressources limitées ou bien d'un désir de propriété de certains qui se sont faits rois ?
Bref des questions qui n'ont pas grand chose à voir avec l'anecdote, je ne suis pas sur de saisir le principe de fracatale, mais sur lesquelles les commentaires poussent à m'interroger, et où je me méfie des réponses évidentes et toute faites découlant de notre philosophie et mode de vie actuel.