Pas d'attente du retour de votre part

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a écrit : Tu peux très bien dire : j’attend votre courriel en retour.

Je te rejoins sur l’usage et je suis un fervent partisan de laisser faire l’usage pour la langue. Je trouvais juste marrant qu’une formule consacrée et utilisée par beaucoup soit considérée comme linguistiquement fausse.

Je trou
ve d’ailleurs qu’il existe une certaine hypocrisie sur ce site. Quand il y a des fautes, des anglicismes, des mauvaises tournures de phrase dans les anecdotes, ça tire à boulets rouges. Par contre, quand l’Académie française énonce des règles qui vont un peu à l’encontre de notre usage, ça crie au scandale et aux vieux croulants inutiles.

Soit l’usage prime et alors on accepte le langage sms, les mots anglais, les abbreviations, les mots en verlan et on se fait à l’idée qu’ils rentreront un jour dans le dictionnaire. Soit on refuse ces cas mais à ce moment là on se plie à toutes les règles énoncées.
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Ou sinon un juste milieu ? On laisse l'évolution de la langue se faire mais on essaye tout de même de parler "bien" et d'utiliser toute la richesse de notre langue !
De toute façon le dynamisme d'une langue n'est pas due à un collège de messieurs qui édictent des règles mais au leadership (p'tit anglissisme) des tenants de la langue dans un domaine. C'est pas pour rien que le vocabulaire militaire est français ou bien que le vocabulaire internet est anglais. Le meilleur moyen de promouvoir une langue est dominer des domaines.

a écrit : Le problème énoncé par ton premier paragraphe est de savoir qui a le dernier mot. Qui est à même de savoir si un usage enrichit la langue ou l'appauvrit.

Prenons l'exemple d'un anglicisme. Quand un mot français existe déjà et qu'on utilise un anglicisme alors je suis d'accord, on
appauvrit la langue française car on n'utilise pas les mots qui existent déjà au risque de les faire disparaitre.
Prenons l'exemple du mot de l'anecdote. On a une définition du mot très précise. Sauf que la formule de l'usage est un abus de langage en lieu et place de mots qui existent déjà pour exprimer l'idée. Est-ce que la langue s'appauvrit avec cet usage ?

C'est la même chose avec l'utilisation erronée de "à la base" pour dire "au début" alors que l'on peut dire "d'abord, au départ, premièrement, etc."

Parfois il y a même pire. Aujourd'hui, on entend très souvent dans les médias l'expression : "à l'insu de son plein gré" sauf que cette tournure de phrase est un oxymore inventé par Les Guignols il y a quinze ans et entré depuis dans l'usage. Un oxymore humoristique qui finalement ne veut rien dire (exprès) et qui passe dans l'usage est-il un appauvrissement de la langue ?

Vaste débat.
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Evolution linguistique, dirais-je?

a écrit : Dans un asterix non ? Sur le bateau pirate ? Presque, la BD est la bonne :)

a écrit : Le problème énoncé par ton premier paragraphe est de savoir qui a le dernier mot. Qui est à même de savoir si un usage enrichit la langue ou l'appauvrit.

Prenons l'exemple d'un anglicisme. Quand un mot français existe déjà et qu'on utilise un anglicisme alors je suis d'accord, on
appauvrit la langue française car on n'utilise pas les mots qui existent déjà au risque de les faire disparaitre.
Prenons l'exemple du mot de l'anecdote. On a une définition du mot très précise. Sauf que la formule de l'usage est un abus de langage en lieu et place de mots qui existent déjà pour exprimer l'idée. Est-ce que la langue s'appauvrit avec cet usage ?

C'est la même chose avec l'utilisation erronée de "à la base" pour dire "au début" alors que l'on peut dire "d'abord, au départ, premièrement, etc."

Parfois il y a même pire. Aujourd'hui, on entend très souvent dans les médias l'expression : "à l'insu de son plein gré" sauf que cette tournure de phrase est un oxymore inventé par Les Guignols il y a quinze ans et entré depuis dans l'usage. Un oxymore humoristique qui finalement ne veut rien dire (exprès) et qui passe dans l'usage est-il un appauvrissement de la langue ?

Vaste débat.
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Entièrement d’accord, c’est un vaste débat (et très intéressant, on pourrait en discuter des heures !).
Pour ma part, je perçois une nuance entre une réponse et un retour : je peux très bien répondre à un mail professionnel, mais sans apporter immédiatement les éléments attendus ; dans ce cas, j’ai bien envoyé une réponse, mais je n’ai pas fait le retour attendu. Le terme « retour » apporte bien une nuance au terme « réponse », j’estime donc son emploi tout à fait légitime.

Désolé pour le HS mais fallait "que ça sorte":
J adore vous lire. Et fuust les gens comme toi sont chiants (prendre les gens sur leur domaine en pointant un détail sans réellement avoir la connaissance profonde et élargie dudit domaine de son interlocuteur...je le sais je fais pareil, pour rire ou quand quelqu un a un égo un peu trop démesuré;))
Sincèrement je pensais être un grand malade vu les réactions des collègues et amis (bizarrement pas la famille). Mais en fait je m aperçoit qu il y a plus "atteint" et ça fait du bien de le savoir. Je plains vos proche.

Vu le sujet, le nombre de lecteurs a ce stade j espère que Philippe pardonnera ce pure HS qui vient de nulle part (en général c est "juste" une dérive de commentaires en commentaires).

a écrit : Le problème énoncé par ton premier paragraphe est de savoir qui a le dernier mot. Qui est à même de savoir si un usage enrichit la langue ou l'appauvrit.

Prenons l'exemple d'un anglicisme. Quand un mot français existe déjà et qu'on utilise un anglicisme alors je suis d'accord, on
appauvrit la langue française car on n'utilise pas les mots qui existent déjà au risque de les faire disparaitre.
Prenons l'exemple du mot de l'anecdote. On a une définition du mot très précise. Sauf que la formule de l'usage est un abus de langage en lieu et place de mots qui existent déjà pour exprimer l'idée. Est-ce que la langue s'appauvrit avec cet usage ?

C'est la même chose avec l'utilisation erronée de "à la base" pour dire "au début" alors que l'on peut dire "d'abord, au départ, premièrement, etc."

Parfois il y a même pire. Aujourd'hui, on entend très souvent dans les médias l'expression : "à l'insu de son plein gré" sauf que cette tournure de phrase est un oxymore inventé par Les Guignols il y a quinze ans et entré depuis dans l'usage. Un oxymore humoristique qui finalement ne veut rien dire (exprès) et qui passe dans l'usage est-il un appauvrissement de la langue ?

Vaste débat.
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Ahem... Il me semble que ça date de l'affaire virenque, c'était plus proche des 25 ans que des 15...

a écrit : Ahem... Il me semble que ça date de l'affaire virenque, c'était plus proche des 25 ans que des 15... Sérieux ? On n’est pas en 2010 ?

De toute façon j’ai arrêté de compter en 2000 ;). Merci pour la correction.

a écrit : Dans le même genre, on va éviter de dire ou d'écrire : "Suite à votre courriel, ...."
L'expression consacrée est "à la suite". Il faudra donc préférer : "A la suite de votre courriel, ...."

On va également éviter de "délivrer des informations" car
on ne les libère pas. On livre ou délivre une marchandise mais pas une information. On préférera l'expression : "fournir des informations".

Autre phrase que je vois souvent : "veuillez agréer l'expression de nos salutations distinguées". Alors soit on dit : "Veuillez agréer l'expression de mes sentiments distingués." ou bien "Veuillez agréer mes salutations distinguées.". Le mélange des deux par contre n'est pas français car une salutation se donne mais ne s'exprime pas alors qu'un sentiment s'exprime.
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j'ai du mal à voir la logique de délivrer des informations qui ne se dit pas parce qu'on ne les libère pas mais on peut dire délivrer des marchandises ? On ne les retient pas prisonnières non plus, si ?
Je pense que c'est simplement un anglicisme, se basant sur "to deliver (a message)", comme quand on dit impacter, alors qu'en français on dit juste avoir un impact, là où l'anglais a le verbe "to impact" pour ça

a écrit : j'ai du mal à voir la logique de délivrer des informations qui ne se dit pas parce qu'on ne les libère pas mais on peut dire délivrer des marchandises ? On ne les retient pas prisonnières non plus, si ?
Je pense que c'est simplement un anglicisme, se basant sur "to deliver (a message)", c
omme quand on dit impacter, alors qu'en français on dit juste avoir un impact, là où l'anglais a le verbe "to impact" pour ça Afficher tout
Libéré, délivré..je ne mentirai plus jamais.
Bonne soirée ;)
(Sinon livrer ça suffit)

Je trouve cette anecdote vraiment nulle. Un retour de mail, c'est quand un destinataire envoie un message à l'expéditeur initiale. Dans ce cas là, le courriel revient d'où il est parti ce qui correspond à la définition même du mot retour...

a écrit : Dans le même genre, on va éviter de dire ou d'écrire : "Suite à votre courriel, ...."
L'expression consacrée est "à la suite". Il faudra donc préférer : "A la suite de votre courriel, ...."

On va également éviter de "délivrer des informations" car
on ne les libère pas. On livre ou délivre une marchandise mais pas une information. On préférera l'expression : "fournir des informations".

Autre phrase que je vois souvent : "veuillez agréer l'expression de nos salutations distinguées". Alors soit on dit : "Veuillez agréer l'expression de mes sentiments distingués." ou bien "Veuillez agréer mes salutations distinguées.". Le mélange des deux par contre n'est pas français car une salutation se donne mais ne s'exprime pas alors qu'un sentiment s'exprime.
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Pour information, le mot delivrer a plusieurs acceptions et ne signifie donc pas uniquement libérer. L'une d'entre elle est justement donner un message

a écrit : Je trouve cette anecdote vraiment nulle. Un retour de mail, c'est quand un destinataire envoie un message à l'expéditeur initiale. Dans ce cas là, le courriel revient d'où il est parti ce qui correspond à la définition même du mot retour... Retour = réponse -> pas ok
retour de mail -> ok

donc :
J'attend votre retour -> pas ok
J'attend un retour de mail de votre part -> ok

J'ai bien lu vos commentaires et pour moi, vous êtes tous des bonshommes bedonnants qui portez des colliers de barbes et des sous-pulls acryliques

a écrit : J'ai bien lu vos commentaires et pour moi, vous êtes tous des bonshommes bedonnants qui portez des colliers de barbes et des sous-pulls acryliques Moi je suis plutôt cuir moustache fessée. Chacun son délire.

a écrit : Pour information, le mot delivrer a plusieurs acceptions et ne signifie donc pas uniquement libérer. L'une d'entre elle est justement donner un message Le médecin délivre une ordonnance

a écrit : Je te rejoins, au moins partiellement. Selon moins, il faut accepter l’usage tant qu’il enrichit la langue, qu’il permet des nuances. Quand il l’appauvrit, il est quand même intéressant de pouvoir se référer à des règles.
Quant à l’argot, la langue familière, le verlan : en tant que prof de français dans la form
ation adulte, je l’enseigne, et en particulier aux apprenants étrangers. Il est indispensable de comprendre la langue familière pour pouvoir communiquer dans la vie quotidienne. Cela n’est jamais enseigné dans les livres, c’est regrettable. J’ai élaboré tout un tas de supports qui me permet de l’enseigner. Les apprenants sont tout à fait convaincus de l’intérêt de maîtriser cet aspect de la langue. Je travaille d’ailleurs en parallèle à la mise au point d’un manuel de langue familière en français, en m’appuyant sur les différents supports que j’ai pu imaginer et utiliser.
Bien à toi
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Merci pour tes messages.
On en revient tjs à la même chose : aucun académicien n'est linguistique et pour moi c'est quand même problématique sur le principe!
Faudrait que ces académiciens sortent de leurs livres de temps en temps quand même.

Sinon, Tu as éveillé ma curiosité !
Je suis actuellement entrain de suivre de jeunes adultes allophones, je suis très novice et je trouve les supports en ligne d'un ennui et d'une banalité sans fin ( je n ai pas de manuel, dur de choisir avec tant de choix et sans rien connaitre , du coup compliqué d'appliquer la perspective actionnelle dans ces conditions pour moi).
Si tu as des sources à conseiller ( avant la sortie de ton manuel), je suis preneuse :)

a écrit : j'ai du mal à voir la logique de délivrer des informations qui ne se dit pas parce qu'on ne les libère pas mais on peut dire délivrer des marchandises ? On ne les retient pas prisonnières non plus, si ?
Je pense que c'est simplement un anglicisme, se basant sur "to deliver (a message)", c
omme quand on dit impacter, alors qu'en français on dit juste avoir un impact, là où l'anglais a le verbe "to impact" pour ça Afficher tout
Peut être que :

En délivrant de la marchandise on s en sépare.

En délivrant une information on la partage mais on l a toujours.


Après par définition une langue vivante est… vivante.
Elle évolue en fonction des utilisations qui en sont faites même si ces utilisations ne sont pas « strictement justes »

Décidément, Tyb a du mal avec le concept de langue vivante.