La néophobie alimentaire est une aversion à certains aliments développée par certains enfants. Elle consiste en un refus de goûter certains aliments ou groupes d’aliments. L'enfant peut ainsi se limiter à certaines textures, groupes alimentaires ou marques commerciales déjà connues. Dans des cas extrêmes, elle peut persister, provoquant des carences et de graves séquelles.
Commentaires préférés (3)
Mon petit frère avait une aversion pour le fromage étant petit.
On a trouvé l'astuce de dire que l'Emmental gratiné n'était pas du fromage mais du "gratin" :')
Il fallait être vigilant à ce qu'il n'assiste pas a la pose du fameux "gratin" parce que malgré qu'il ait un doute, il mangeait toute son assiette.
Mais ce qu'il y a de marrant, c'est qu'il aimait la raclette fondue.
On ne lui a révélé la supercherie que des années plus tard.
Je suis réputée difficile en ce qui concerne la nourriture d'après mes chers parents. Ce qui m'a valu des reproches tout au long de mon enfance et même de mon adolescence parce que certains aliments n'ont jamais pu être toléré.
De façon "amusante", mon problème se concentre sur la majorité des desserts, en particulier les mous avec une base oeuf, lait ou crème. J'y compte les flans mais aussi une grande partie de desserts du genre crème brûlées, riz au lait, fromagers, cheesecakes... Pas de bol, ma famille est très sucrée et non salée...
Au lieu de me "priver" de dessert, on me forçait à manger cela, ce qui me donnait souvent envie de vomir, voir me faisait vomir. évidemment, aux yeux de mes parents, je faisais de la comédie alors que je ne supportais pas cela, tout bêtement.
Autre exception : les fruits de mer et crustacés, les fromages trop forts (Roquefort) ou ceux à base de lait de chèvre/brebis.
Ironiquement, j'adore la majorité des légumes (choux de Bruxelles y compris) du moment qu'ils soient bien cuits j'apprécie viandes et poissons, une bonne partie des fromages. J'aime les épices et fines herbes.
Mais quand on te dit sans cesse, y compris quand tu as dépassé la majorité, que tu es difficile, cela n'aide absolument pas mentalement. Tous les membres de ma famille ont des aliments qu'ils ne supportent pas et eux n'auront jamais eu de reproches, y compris, les grands parents...
J'ai toujours détesté cette hypocrisie et elle me poursuit encore aujourd'hui car je suis toujours anxieuse de manger chez mes parents de peur de me faire remarquer. Quand je ne supporte pas quelque chose et que je goûte quand même, mes efforts sont toujours visibles et je sens l'exaspération du paternel...
Mon fils n'a accepté de manger des pots lisses (4-6M) qu'à 13 mois, allaité heureusement. Il a accepté les morceaux mous à 18 mois après beaucoup beaucoup de travail mais acceptait les aliments croquants/cassants (biscottes et boudoirs bébé) depuis ses 15 mois. Il mange comme nous depuis ses 2 ans et demi, en restant sélectif sur certaines textures mais énormément de victoires jusque là ! Et travail quotidien pendant des mois et des mois !
Tous les commentaires (55)
Mon petit frère avait une aversion pour le fromage étant petit.
On a trouvé l'astuce de dire que l'Emmental gratiné n'était pas du fromage mais du "gratin" :')
Il fallait être vigilant à ce qu'il n'assiste pas a la pose du fameux "gratin" parce que malgré qu'il ait un doute, il mangeait toute son assiette.
Mais ce qu'il y a de marrant, c'est qu'il aimait la raclette fondue.
On ne lui a révélé la supercherie que des années plus tard.
Je suis réputée difficile en ce qui concerne la nourriture d'après mes chers parents. Ce qui m'a valu des reproches tout au long de mon enfance et même de mon adolescence parce que certains aliments n'ont jamais pu être toléré.
De façon "amusante", mon problème se concentre sur la majorité des desserts, en particulier les mous avec une base oeuf, lait ou crème. J'y compte les flans mais aussi une grande partie de desserts du genre crème brûlées, riz au lait, fromagers, cheesecakes... Pas de bol, ma famille est très sucrée et non salée...
Au lieu de me "priver" de dessert, on me forçait à manger cela, ce qui me donnait souvent envie de vomir, voir me faisait vomir. évidemment, aux yeux de mes parents, je faisais de la comédie alors que je ne supportais pas cela, tout bêtement.
Autre exception : les fruits de mer et crustacés, les fromages trop forts (Roquefort) ou ceux à base de lait de chèvre/brebis.
Ironiquement, j'adore la majorité des légumes (choux de Bruxelles y compris) du moment qu'ils soient bien cuits j'apprécie viandes et poissons, une bonne partie des fromages. J'aime les épices et fines herbes.
Mais quand on te dit sans cesse, y compris quand tu as dépassé la majorité, que tu es difficile, cela n'aide absolument pas mentalement. Tous les membres de ma famille ont des aliments qu'ils ne supportent pas et eux n'auront jamais eu de reproches, y compris, les grands parents...
J'ai toujours détesté cette hypocrisie et elle me poursuit encore aujourd'hui car je suis toujours anxieuse de manger chez mes parents de peur de me faire remarquer. Quand je ne supporte pas quelque chose et que je goûte quand même, mes efforts sont toujours visibles et je sens l'exaspération du paternel...
Un membre de ma famille doit être touché par cette "maladie". Il a 5 ans et il n'arrive qu'à manger des Curlys, des yaourts au chocolat (Nesle uniquement) et peut être 1 ou 2 autres aliments du type. Cela a été diagnostiqué comme un trouble alimentaire, aucun suivi médical régulier. A 5 ans il n'a jamais rien mangé d'autres a part le lait lorsqu'il était bébé. Il a pourtant une taille normale, malgré un teint palichon.
Le problème, c'est que moi extérieurement je suis très inquiet pour lui, et il est impossible d'aborder le sujet avec ses parents, je cite : "le médecin a dit qu'il a un trouble alimentaire, c'est comme ça ya rien a faire". Donc je veux bien écouter mes VDD a dire qu'il ne faut pas forcer l'enfant, mais pour certains ce n'est pas un problème de dessert, cela peut être vraiment très dangereux.
Je doit spécifier que je ne fait pas partit du personnel médical, mais je suis un professionnel de l'enfance, et je suis inquiet.
Quand j’étais gamin, à l’école primaire un de mes camarades ne mangeait QUE des frites, et absolument rien d’autre... Véridique.
Mon fils n'a accepté de manger des pots lisses (4-6M) qu'à 13 mois, allaité heureusement. Il a accepté les morceaux mous à 18 mois après beaucoup beaucoup de travail mais acceptait les aliments croquants/cassants (biscottes et boudoirs bébé) depuis ses 15 mois. Il mange comme nous depuis ses 2 ans et demi, en restant sélectif sur certaines textures mais énormément de victoires jusque là ! Et travail quotidien pendant des mois et des mois !
A vous lire, c'est impressionnant.
Perso il n'y a que les champignons de paris que je trouve ignobles et encore j'arrive a me forcer. Pour le reste j'ai la chance de savoir tout manger, d'aimer expérimenter de nouvelles saveurs etc...
Un ami en est atteint et ne mange que des pates, des frites et des nuggets (ceux de mcdo uniquement), la simple vue d’une pomme le dégoûte.. J’espère pour lui que ce n’est pas une pathologie qui le suivra toute sa vie car le pauvre est très maigre et souffre de multiples carences, il a le teint très pâle
Il faut surtout préciser que la néophobie c'est l'aversion pour ce qui est nouveau. Quand l'anecdote dit "goûter" il faut comprendre découvrir pour la première fois. Ceux qui souffrent de néophobie alimentaire refusent de manger ce qu'ils ne connaissent pas.
www.lepoint.fr/sante/royaume-uni-il-mange-trop-de-frites-et-devient-aveugle-03-09-2019-2333343_40.php
C'est un peu le cas de la majorité des ados mâles qui ne veulent plus manger de légumes. Serait-ce parcequ'ils sont associés aux régimes féminin ?
Quant aux choix des textures ou marques culinaires, n'est-il pas conditionné par celui des parents ? Car on entend souvent que c'est meilleur chez maman, les rendant ainsi toutes les meilleurs cuisinières du monde ;)
Le seul conseil que j'ai à te donner c'est de tous les envoyer se faire F...
-JAIME PAS CA, il faut que je vous fasse un dessin où que la prochaine fois je fasse exprès de vous préparer des trucs à manger que vous pouvez pas blairer quand vous viendrez diner chez moi???
Perso aucun aliment me rebute (à part les salsifis, le cantal et tout ce qui sort de chez Picard), j'ai de la chance, mais j'ai un pote qui déteste le fromage, beh quand il vient, j'évite de lui servir du fromage, crénomd'vindjù!!! ;)
Qu'es ce que ca peut être chiant d'être jugé sur ses goûts, franchement.
Et je te rejoins, le forcer ne fera qu'aggraver les choses.
Essaie d'autres aliments, même improbables, peut être que des huitres où des chenilles vivantes... va savoir ^^
En lisant ceci, j'ai pensé à mon fils de deux ans qui n'a heureusement pas de néophobie, mais j'ai pensé qu'il avait plutôt à l'inverse un intérêt prononcé pour les aliments de couleur doré/marron/ocre. Genre pâtes, pain, brioche, nem, samoussa, pâte de tarte/quiche. Appelant tout ça "gateau", le sable y compris.
Rien de vraiment intéressant jusqu'à ce qu'en lisant les commentaires je me rende compte que la plupart des aliments cités et consommés exclusivement par les personnes atteintes de cette maladie, se rapprochent de cette couleur, avec pourtant des textures et goûts très différents (frites, pain, chips et poisson pané dans l'article).
Ado je mangeais énormément de céréales, et pas des miel pops où autres saloperies ultratransformées, mais des céréales concassées. (Country Store ® avec plein de sucres rapides en poudre dedans aussi^^ )
Pourquoi?
Parce que c'était le seul aliment qui me calait pendant 4 heures sans me foutre la ch.... C'est que ca a besoin de beaucoup de sucres lents, un adolescent, pour faire autant de bêtises! ;)
-C'est quoi ce truc la?
En fait on doit tous avoir le même syndrome, mais chez certain il est très exacerbé et peut mener à des carences alimentaires, genre "je bouffe que de la salade, tout le reste me répugne", c'est une vraie maladie.
Bonjour,
Merci à la communauté d'avoir validé ma 1ère anecdote.
Pour ma part, depuis l'enfance je suis incapable de manger des petits pois mais uniquement s'ils sont servis seuls. Même le célèbre petits pois/carottes j'en veux pas. Par contre mélanger dans une paella ou macédoine par exemple, ça passe.
Et même quand je me fais un steak a cheval, les haricots verts a droite et le steak a gauche...
je me sens vraiment moins seul... j'ai 42 ans... je suis foutu ^^ complètement marteau.
J'ai plein d'autres complexes si vous voulez...
Complexe de supériorité hihihi