Contrairement à une idée reçue, les États-Unis et la Grande-Bretagne utilisent officiellement le système métrique de mesure. Ces deux états sont signataires de la convention du mètre de 1875 qui instaure la création du Système international d'unités (SI). A l'usage, le système impérial est toutefois préféré.
La grande majorité des unités américaines et britanniques du système impérial sont d'ailleurs définies scientifiquement à partir du mètre et du kilogramme.
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En plus de ça, il faut prendre en compte les seuils de sensation. Si votre peau est "froide" entre 27 et 28°C par exemple, il faut minimum 1 degré Celsius supplémentaire pour ressentir du chaud mais il ne faudra que 0,2 degré Celsius pour ressentir du froid. Si votre peau est "chaude" vers 32°C, les seuils de chaud et froid seront de minimum 0,5 °C.
Si en plus de ça, la variation de température met plus d'une minute pour varier de 5°C alors il est même possible de ne rien ressentir du tout.
Et encore on a pas parlé des températures en fonction de l'exposition solaire, de l'humidité ou de la pression. Bref, toujours compliqué de savoir comment on s'habille le matin.
Le seul moment où on a besoin d'une précision supérieure à 1 °C dans la vie de tous les jours c'est quand on prend sa température pour savoir si on a de la fièvre et dans ce cas on utilise les dixièmes de °C, et la précision des °F ne serait pas suffisante non plus et avec les °F il faut donc aussi utiliser les dixièmes de °F et la différence entre deux dixièmes de °F n'est pas significative, la précision des dixièmes de °C est amplement suffisante d'un point de vue médical.
C'est plus simple de comprendre la température en °F si on est habitué aux °F, ce n'est pas lié au fait que l'échelle de mesure est presque 2 fois plus précise.
Après les erreurs d'unités ça existe de partout, pas qu'entre les systèmes impérial et métrique. Il y a souvent des problèmes (qui font exploser des trucs et tuent des gens) entre le bar (barA/barG) et le Pascal par exemple. L'unité officielle est le Pascal mais dans l'industrie on utilise beaucoup le bar qui est fort pratique. Le problème est qu'1 bar c'est 100.000Pa (soit 0.1MPa) donc l'erreur ne saute pas toujours aux yeux. Alors qu'en PSI (autre unité de redneck) le chiffre n'a rien à voir donc moins de risques d'oublier la conversion.
Ce dont je parle, ce sur quoi tu as réagit, c'est du risque d'erreur induit par l'usage simultané du bar et du Pascal dans l'industrie. Risque induit par le fait que les chiffres se ressemblent lorsque ramener à des ordres de grandeurs similaires, mais sont séparés par un x10.
-18 °C = 0 °F (température des congélateurs)
0°C = 32 °F (suffit de savoir que l'eau gèle à 32°F, c'est observable)
4,5°C= 40°F (température des réfrigérateurs)
21°C = 70°F (température d'une maison)
38°C = 100°F (suffit de savoir que la température normal du corps humain est environ 100°F)
100°C = 212°F (suffit de savoir que l'eau bout à 212°F, c'est observable)
Cela nous parait compliqué car on ne l'utilise pas mais c'est très simple pour ceux qui l'utilisent. Et si on a fait un peu de physique, on peut aussi se dire qu'il n'est pas très judicieux d'avoir des températures négatives que ce soit en °C ou en °F. L'augmentation de température résultant d'une augmentation d'énergie thermique, une température négative peut paraître même stupide. Un jour peut-être, nous mesurerons tout en Kelvin.
Anecdote : Le livre Fahrenheit 451 s'appelle ainsi car c'est la température du point d'auto-inflammation du papier (en théorie car cela dépend beaucoup du type de papier et cette valeur est fortement remise en question). Et cela tombe bien car le héros doit faire l'autodafé des livres contraires aux idées du régime en place.
Essayez de parler de notre mesure au peuple américain... Ils vous regarderont avec des énormes yeux (je sais qu'ils ont appris à l école !).
En météorologie, on utilise des codes pour envoyer les rapports météo dans le monde entier. Ces codes varient selon le destinataire. Soit c'est une observation pour l'aviation (code METAR), soit elle est purement météo (code SYNOP). Ces codes existent depuis de très nombreuses années et sont les mêmes pour tous les pays.
Le code METAR qui est le plus simple à décoder pour un non météo utilise des degrés entiers pour la température et le point de rosée (dewpoint en anglais) car il n'y a pas besoin de plus de précision. La pression est en hPa est donne le QNH (pression ramenée au niveau de la mer suivant l'atmosphère standard) de la station, et au besoin peut être donnée en pouce de mercure. A ce moment, la pression dans le code sera précédée d'un A et non d'n Q. Il est très facile à retrouver les informations météo des aérodromes sur internet.
fr.wikipedia.org/wiki/METAR
Le code SYNOP (pour synoptique) est un code formé uniquement de groupe de 5 chiffre. C'est la place du groupe et son premier chiffre qui indique la donnée du groupe (température, pression, nuages, ...) Ici la température est donnée avec une décimale. L'OMM recommande une précision de 0.2°C pour que l'observation soit valide, ce qui date de l'époque des thermomètres à mercure et à alcool. Cette valeur est restée inchangée, bien que les senseurs soient plus précis maintenant. La pression qui était notée en millibar est maintenant en hectopascal, ce qui ne change rien pour le code. Ainsi pas besoin de changer la notation du groupe de pression, ni la différence de pression sur 3 heures. Dans le code synop on n'utilise que les degrés celcius et le hPa, ainsi que le mètre pour la visibilité horizontale et le pied pour la visibilité verticale (hauteur des nuages). La seule valeur qui peut varier c'est la force du vent qui peut être en noeuds ou en mètres par secondes, et le code indique quelle valeur est utilisée.
En prévision, il est déjà très difficile de prévoir à un degré près la température qu'il fera dans un futur proche, et bien souvent on donne pour les valeur minimum et maximum une fourchette de 2 degré (exemple temp max de 27-28°C). Donc si on utilisait les degrés Fahrenheit on aurait une fourchette plus grande car la précision de la prévision ne changerait pas, elle. De plus ce n'est que aux alentours de zéro degrés celcius que la précision est la plus utile pour la formation de verglas et c'est à ces températures que l'on prend le plus de temps pour affiner sa prévision.
Le Kelvin paraît peu utilisable dans la vie de tous les jours, ce sera toujours plus simple d’utiliser une variation entre -30 et 50 °C alors qu’en Kelvin on a tout de même les premiers 200° K qui ne seront pas utilisés.
Et ça prendrait de la place sur les cartes météo ;)
Parler d'hPa est intéressant lorsqu'on parle de météo, peut-être dans d'autres secteurs, mais pas dans l'industrie. Si on parle d'un réservoir à 200bars on ne parlera pas de 200.000hPa, ni 20.000.000Pa, mais de 20MPa.