Certains organismes sont théoriquement immortels

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Certains organismes ne présentent pas de signes de vieillissement biologique : pas de réduction de la capacité à se reproduire ni d’augmentation du taux de mortalité avec l’âge. On parle alors de sénescence négligeable. Par exemple, on ne connait aucune cause de mortalité naturelle des oursins en dehors de la prédation, des accidents ou de la maladie.


Commentaires préférés (3)

C’est vraiment pas de bol, parce qu’une vie d’oursin, ça ne fait pas rêver… À croire que la nature est sadique !

a écrit : C’est vraiment pas de bol, parce qu’une vie d’oursin, ça ne fait pas rêver… À croire que la nature est sadique ! C'est pour ça que nous abrégeons leur souffrance de la vie éternelle en les mangeant.


Tous les commentaires (19)

C’est vraiment pas de bol, parce qu’une vie d’oursin, ça ne fait pas rêver… À croire que la nature est sadique !

a écrit : C’est vraiment pas de bol, parce qu’une vie d’oursin, ça ne fait pas rêver… À croire que la nature est sadique ! C'est pour ça que nous abrégeons leur souffrance de la vie éternelle en les mangeant.

Bjr, l'ourson d'aujourdui est il celui d'hier et le même que demain...vaste question...

a écrit : Bjr, l'ourson d'aujourdui est il celui d'hier et le même que demain...vaste question... Ah non, lui va grandir, manger du miel, se gratter le dos sur les arbres et rugir. Il se reproduira, vieillira et mourra, s'il n'est pas chassé par un paysan car il lui bouffe son bétail ;)

J'avais cette anecdote, mais pour le homard ! C'était pour illustrer une situation en proba : la loi du temps restant à vivre à un homard ne dépend pas (en fait, un tout petit peu) de son âge. Et dans ce genre de circonstance, si l'on voit sa durée de vie comme une variable aléatoire, celle-ci suit une loi géométrique.

a écrit : J'avais cette anecdote, mais pour le homard ! C'était pour illustrer une situation en proba : la loi du temps restant à vivre à un homard ne dépend pas (en fait, un tout petit peu) de son âge. Et dans ce genre de circonstance, si l'on voit sa durée de vie comme une variable aléatoire, celle-ci suit une loi géométrique. Exact, d'ailleurs c'est un peu le sujet du film " The Lobster"

a écrit : Exact, d'ailleurs c'est un peu le sujet du film " The Lobster" Comme j'ai détesté ce film :o

Ce que je trouve dingue c'est le mécanisme évolutif qui a permis ça.

Comment c'est possible qu'un gène de l'immortalité puisse se développer et même se répandre a une espèce entière ?

En soit vivre éternellement dessert la survie de l'espèce non? Imaginez nous immortels, on ferait comment avec la surpopulation et la raréfaction des ressources?

a écrit : Ce que je trouve dingue c'est le mécanisme évolutif qui a permis ça.

Comment c'est possible qu'un gène de l'immortalité puisse se développer et même se répandre a une espèce entière ?

En soit vivre éternellement dessert la survie de l'espèce non? Imaginez nous immortel
s, on ferait comment avec la surpopulation et la raréfaction des ressources? Afficher tout
La question se pose pour l’homme qui n’a plus de prédateur. Quand on est aussi bas dans l’échelle alimentaires que ces bestioles, être « immortel » donne plus de temps pour se reproduire. C’est plutôt favorable comme caractéristique du coup …

a écrit : Ce que je trouve dingue c'est le mécanisme évolutif qui a permis ça.

Comment c'est possible qu'un gène de l'immortalité puisse se développer et même se répandre a une espèce entière ?

En soit vivre éternellement dessert la survie de l'espèce non? Imaginez nous immortel
s, on ferait comment avec la surpopulation et la raréfaction des ressources? Afficher tout
Il me semble que c'est plutôt l'inverse, c'est l'évolution qui a rendu la plupart des animaux mortels justement parce que, comme tu le dis, ca force une évolution plus rapide.

Et ca va même plus loin, pas mal d'espèces animales meurent soit juste après s'être accouplés (saumons par ex) soit une fois que leur petits sont nés (poulpes par ex)
La nature n'obéit à aucune règle, ce qui fonctionne le mieux pour la survie de l'espèce prend le pas.

Pour le cas de l'humain, ca risque d'ailleurs de nous attirer des bricoles parce qu'à force de la chercher, l'immortalité, on va finir par la trouver...

"Le grand secret", de Barjavel, ce bouquin aborde d'ailleurs la question avec une fin... heuuu nan, je parlerai que sous la torture! ^^

a écrit : C’est vraiment pas de bol, parce qu’une vie d’oursin, ça ne fait pas rêver… À croire que la nature est sadique ! Mais il ne s'en rend pas compte, sinon il mourrait d'ennui et il ne serait pas immortel.

Incroyable ! Certains de ces organismes ont ils été mis en bocal pour valider s'ils peuvent effectivement vivre des décennies ou des siècles ?

a écrit : Il me semble que c'est plutôt l'inverse, c'est l'évolution qui a rendu la plupart des animaux mortels justement parce que, comme tu le dis, ca force une évolution plus rapide.

Et ca va même plus loin, pas mal d'espèces animales meurent soit juste après s'être accouplés (saumon
s par ex) soit une fois que leur petits sont nés (poulpes par ex)
La nature n'obéit à aucune règle, ce qui fonctionne le mieux pour la survie de l'espèce prend le pas.

Pour le cas de l'humain, ca risque d'ailleurs de nous attirer des bricoles parce qu'à force de la chercher, l'immortalité, on va finir par la trouver...

"Le grand secret", de Barjavel, ce bouquin aborde d'ailleurs la question avec une fin... heuuu nan, je parlerai que sous la torture! ^^
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"C'est l'évolution qui a rendu la plupart des animaux mortels" ?

Donc si je comprends bien, initialement les animaux naissent immortels, et ceux qui deviennent mortels ont plus de chance de survie parce qu'ils peuvent mieux s'adapter à leur environnement ? Mais à mon sens le fait d'être immortel n'empêche pas la reproduction et donc les mutations génétiques. J'ai du mal à suivre ce raisonnement qui pourrait être intéressant.

Pour en revenir à la vie d'oursin, ceux ci sont intéressant à observer. Entre les piques il y a de nombreux "filaments" qui sont des organes permettant d'explorer l'environnement par le touché. En dessous il y a une bouche/anus en forme de puissant bec qui permet de manger les algues les plus récalcitrantes. Au même titre que les escargots marins et autres detritivores, ils sont utiles pour nettoyer la "mauvaise herbe" et ne servent pas qu'à piquer les pieds des baigneurs.

a écrit : "C'est l'évolution qui a rendu la plupart des animaux mortels" ?

Donc si je comprends bien, initialement les animaux naissent immortels, et ceux qui deviennent mortels ont plus de chance de survie parce qu'ils peuvent mieux s'adapter à leur environnement ? Mais à mon sens le f
ait d'être immortel n'empêche pas la reproduction et donc les mutations génétiques. J'ai du mal à suivre ce raisonnement qui pourrait être intéressant.

Pour en revenir à la vie d'oursin, ceux ci sont intéressant à observer. Entre les piques il y a de nombreux "filaments" qui sont des organes permettant d'explorer l'environnement par le touché. En dessous il y a une bouche/anus en forme de puissant bec qui permet de manger les algues les plus récalcitrantes. Au même titre que les escargots marins et autres detritivores, ils sont utiles pour nettoyer la "mauvaise herbe" et ne servent pas qu'à piquer les pieds des baigneurs.
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Et pourtant il y a une certaine logique. Je ne prétends pas qu'elle expliquera tout mais...:

Prenons un organisme qui peut potentiellement vivre éternellement, en se reproduisant, il y aura des mutations dans le génome-enfant qui peuvent le faire évoluer (où lui coller une maladie mais dans ce cas ses chances de survie sont restreintes) mais les "parents" qui vivent "éternellement" continueront à reproduire exactement le même génome,freinant ainsi les chances de mutations bénéfiques.

Dans le cas où la durée de vie des "parents" est raccourcie, limitée, les "anciens" génomes disparaissent au profit des mutations plus récentes, l'évolution s'en trouve donc accélérée.

Après j'insiste bien que ce n'est pas une règle absolue, les oursins, très bien adaptés à leur environnement depuis des centaines de millions d'années, en sont la preuve, mais force est de constater que chez les animaux, mourir de vieillesse/ sénescence a fini par devenir la norme.

Quelquepart, oui, on nait tous immortels, de la fécondation d'un ovule et d'un spermatozoïde qui eux aussi donneront des ovules et des spermatozoïdes plus tard... l'immortalité, on l'a tous en nous , depuis toujours, depuis la première cellule, mais elle est bien cachée... c'est chiant, hein?! ^^

a écrit : Ce que je trouve dingue c'est le mécanisme évolutif qui a permis ça.

Comment c'est possible qu'un gène de l'immortalité puisse se développer et même se répandre a une espèce entière ?

En soit vivre éternellement dessert la survie de l'espèce non? Imaginez nous immortel
s, on ferait comment avec la surpopulation et la raréfaction des ressources? Afficher tout
Ben pour les autres espèces (en tout cas la notre) c'est plutôt le mécanisme inverse: lors de la réplication de l'ADN, il manque 8 paires de bases. Cela fait qu'à chaque génération, de l'ADN se perd. Ce phénomène est (en parti) responsable du vieillissement cellulaire. Il existe un mécanisme qui permet d'éviter cette perte d'information, et donc le vieillissement cellulaire, mais il n'est actif que dans les cellules souches, les cellules embryonnaires et... les cellules tumorales!
En sommes notre organisme est programmé pour vieillir alors qu'il a les moyens de l'éviter... Tout ça afin de favoriser le brassage génétique et donc, l'évolution.