Un métier méconnu est "plongeur ramasseur de balles de golf". Les obstacles d'eau présents dans les golfs contiennent en effet des milliers de balles perdues. Equipés de combinaison de plongée, les plongeurs raclent les fonds avec des épuisettes. Cette chasse au trésor peut rapporter de 10 centimes à 30€ la balle grâce à la revente des balles récupérées.
Commentaires préférés (3)
Il faut aussi prendre en compte le fait qu'il est marseillais.
Il existe des balles qui flottent pour les joueurs pas très doués et qui ne veulent pas perdre trop de balles sur les parcours où il y a des pièces d'eau. Elles sont homologuées car les règles du golf fixent un poids maximum mais pas un poids minimum. Mais il y a peu de joueurs qui choisissent ces balles, pour la même raison d'ailleurs que la règle n'impose pas de poids minimum : un poids important est un avantage pour aller le plus loin possible. Ces balles flottantes sont destinées avant tout aux practices (zone d'entrainement où on utilise des balles par seaux entiers) qui utilisent un courant d'eau pour regrouper les balles (plutôt que devoir les ramasser), mais on peut les utiliser sur un parcours si on ne veut pas perdre ses balles dans l'eau. Les pièces d'eau sont parfois de la taille d'un lac et représentent une longueur importante à franchir, alors dans ces cas il n'est pas rare que beaucoup de joueurs laissent une ou plusieurs balles dans le lac avant de réussir à atteindre l'aute côté du lac ! Heureusement, ils peuvent ensuite acheter des balles d'occasion aux plongeurs qui les récupèrent (et ils tombent peut-être même sans le savoir sur leur propre balle perdue la semaine précédente). Les joueurs peuvent être tentés de récupérer leur balle, ou demander à leur caddie de la récupérer pour eux, lorsqu'elle est visible sous l'eau et près du bord, et ils ont parfois avec eux une épuisette à cet effet, mais ça peut être déconseillé par des panneaux "Attention aux crocodiles" comme je l'avais vu sur un parcours en Afrique australe (au Zimbabwe) ! Les balles ne sont pas toujours perdues au fond de l'eau, il peut y en avoir aussi qui sont égarées dans le rough (la partie moins bien entretenue de part et d'autre du fairway, où il peut y avoir des herbes hautes, des buissons ou des arbres) et dans ce cas, pas besoin d'être plongeur : les greenkeepers (les employés chargés de l'entretien du parcours) peuvent les trouver et les utiliser pour jouer eux-mêmes ou les revendre.
Source : j'ai été greenkeeper et j'ai joué au golf (dans cet ordre).
Jim Reid quitta l'Etat de l'Oklahoma en 1971, car il venait d'obtenir un emploi au Parc d'attraction de Disney World, en Floride, pour 250 $ la semaine.
Il y rencontra aussi Beverly, la jeune fille qui deviendra sa femme.
Il apprit également la plongée sous marine, un loisir qui lui permit de chercher dans tout point d'eau, les objets les plus divers, dont de la menue monnaie.
Un jour, il décida d'explorer une de ces petites mares typiques des green de golf. La curiosité du jour....
À sa surprise le fond de la mare était de couleur blanche... 2000 balles de golf y reposaient.
Il en prit quelques-unes, puis les enseigna au gérant du Club.
L'homme lui proposa 10 cents pour chaque balle... à condition d'être nettoyées.
Jim Reid en parla avec sa dulcinée Beverly, de cette possible opportunité. Elle était d'accord: gagner autant en deux jours, qu'en une semaine chez Mickey, n'était pas une option à délaisser.
"L'or blanc" reposait au fond de ces mares.
Pour les nettoyer, c'est par lot de 500, qu'elles trouvaient place dans la machine à laver familiale... Au grand dam des voisins, de par le bruit, et de sa femme qui se préoccupait pour son électroménager.
Courtois, il lui acheta une nouvelle machine à laver.
Se dédiant maintenant à plein temps à sa petite entreprise, et à la joie des voisins, il décida de l'installer dans un local de zone Industrielle.
Chaque jour, Jim revenait avec la voiture chargée de balles de golf.
Son idée se fit connaître, aussi quelques plongeurs amateurs décidèrent de se joindre, revendant les balles à Jim, qui se chargeait maintenant de les nettoyer, les trier et les reconditionner.
Le succès fut tel, que de 80 à 100 000 balles de golf lui arrivait quotidiennement, depuis tous les États-Unis et même depuis Hawaï !
Deux décennies plus tard, son entreprise faisait un chiffre d'affaire dépassant le million de $ annuel.
En mai 1994, pour ses 50 ans, Jim Reid revendit son entreprise pour 5,1 millions de dollars, s'acheta un bateau et passe son temps entre sa famille et les voyages aux Bahamas.
Son bateau porte le nom de "Le voleur de balles de golf"...
... Et Jim n'a jamais appris à jouer au golf, même s'il lui doit beaucoup.
NB: annuellement, 200 millions de balles de golf sont fabriquées dans le monde.
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Il est pas mal, le plongeur de la deuxième source. Il dit récupérer enter 1,3 et 1,7 millions de balles par an. Ça fait une balle toutes les 20s, en travaillant 24h/24 et 365 jours par an (sans compter le trajet, l'équipement, le nettoyage des balles,...).
S’il travaille sur des horaires à la française (200 jours par an, 8h par jour), ça fait une balle toutes les 4s.
Il faut aussi prendre en compte le fait qu'il est marseillais.
Elle sont revendues à qui ?
30e la balle ? Il existe des balles de "luxe" ou c'est assez courant ?
Il existe des balles qui flottent pour les joueurs pas très doués et qui ne veulent pas perdre trop de balles sur les parcours où il y a des pièces d'eau. Elles sont homologuées car les règles du golf fixent un poids maximum mais pas un poids minimum. Mais il y a peu de joueurs qui choisissent ces balles, pour la même raison d'ailleurs que la règle n'impose pas de poids minimum : un poids important est un avantage pour aller le plus loin possible. Ces balles flottantes sont destinées avant tout aux practices (zone d'entrainement où on utilise des balles par seaux entiers) qui utilisent un courant d'eau pour regrouper les balles (plutôt que devoir les ramasser), mais on peut les utiliser sur un parcours si on ne veut pas perdre ses balles dans l'eau. Les pièces d'eau sont parfois de la taille d'un lac et représentent une longueur importante à franchir, alors dans ces cas il n'est pas rare que beaucoup de joueurs laissent une ou plusieurs balles dans le lac avant de réussir à atteindre l'aute côté du lac ! Heureusement, ils peuvent ensuite acheter des balles d'occasion aux plongeurs qui les récupèrent (et ils tombent peut-être même sans le savoir sur leur propre balle perdue la semaine précédente). Les joueurs peuvent être tentés de récupérer leur balle, ou demander à leur caddie de la récupérer pour eux, lorsqu'elle est visible sous l'eau et près du bord, et ils ont parfois avec eux une épuisette à cet effet, mais ça peut être déconseillé par des panneaux "Attention aux crocodiles" comme je l'avais vu sur un parcours en Afrique australe (au Zimbabwe) ! Les balles ne sont pas toujours perdues au fond de l'eau, il peut y en avoir aussi qui sont égarées dans le rough (la partie moins bien entretenue de part et d'autre du fairway, où il peut y avoir des herbes hautes, des buissons ou des arbres) et dans ce cas, pas besoin d'être plongeur : les greenkeepers (les employés chargés de l'entretien du parcours) peuvent les trouver et les utiliser pour jouer eux-mêmes ou les revendre.
Source : j'ai été greenkeeper et j'ai joué au golf (dans cet ordre).
Jim Reid quitta l'Etat de l'Oklahoma en 1971, car il venait d'obtenir un emploi au Parc d'attraction de Disney World, en Floride, pour 250 $ la semaine.
Il y rencontra aussi Beverly, la jeune fille qui deviendra sa femme.
Il apprit également la plongée sous marine, un loisir qui lui permit de chercher dans tout point d'eau, les objets les plus divers, dont de la menue monnaie.
Un jour, il décida d'explorer une de ces petites mares typiques des green de golf. La curiosité du jour....
À sa surprise le fond de la mare était de couleur blanche... 2000 balles de golf y reposaient.
Il en prit quelques-unes, puis les enseigna au gérant du Club.
L'homme lui proposa 10 cents pour chaque balle... à condition d'être nettoyées.
Jim Reid en parla avec sa dulcinée Beverly, de cette possible opportunité. Elle était d'accord: gagner autant en deux jours, qu'en une semaine chez Mickey, n'était pas une option à délaisser.
"L'or blanc" reposait au fond de ces mares.
Pour les nettoyer, c'est par lot de 500, qu'elles trouvaient place dans la machine à laver familiale... Au grand dam des voisins, de par le bruit, et de sa femme qui se préoccupait pour son électroménager.
Courtois, il lui acheta une nouvelle machine à laver.
Se dédiant maintenant à plein temps à sa petite entreprise, et à la joie des voisins, il décida de l'installer dans un local de zone Industrielle.
Chaque jour, Jim revenait avec la voiture chargée de balles de golf.
Son idée se fit connaître, aussi quelques plongeurs amateurs décidèrent de se joindre, revendant les balles à Jim, qui se chargeait maintenant de les nettoyer, les trier et les reconditionner.
Le succès fut tel, que de 80 à 100 000 balles de golf lui arrivait quotidiennement, depuis tous les États-Unis et même depuis Hawaï !
Deux décennies plus tard, son entreprise faisait un chiffre d'affaire dépassant le million de $ annuel.
En mai 1994, pour ses 50 ans, Jim Reid revendit son entreprise pour 5,1 millions de dollars, s'acheta un bateau et passe son temps entre sa famille et les voyages aux Bahamas.
Son bateau porte le nom de "Le voleur de balles de golf"...
... Et Jim n'a jamais appris à jouer au golf, même s'il lui doit beaucoup.
NB: annuellement, 200 millions de balles de golf sont fabriquées dans le monde.
Un ballon de football pour le club du village c’est une dizaine d’euros. Celui des joueurs professionnels coûtent plusieurs centaines d’euros.
Les clubs de golf varient eux-aussi de quelques euros à plusieurs milliers, suivant l’utilisation.
Les plus chères coûtent 5 euros pièce, neuves ; ce qui n'est n'est déjà pas mal quand on en perd 3 ou 4 par parcours ;) Ce qui fait le prix d'une balle c'est le nombre de couches et le type de noyau : 5 couches pour les plus chères, et une seule pour les balles de practice. Les 2 ou 3 couches neuves (les plus utilisées par les amateurs sur les parcours) coûtent dans les 30 euros LA DOUZAINE.
Usagées et en bon état, qui ne sont pas restées très longtemps dans l'eau, tu en as à peine pour 1 euro pièce, vendues souvent en lots importants.
Et si Tiger Wood joue avec c'est de 1 parce qu'il les reçoit "gratuitement" de son équipementier officiel, de 2 car il a aidé à les concevoir et de 3 car c'est le principe de tout équipementier sportif d'avoir un sportif qui sert de vitrine à ses produits.
www.bridgestonegolf.com/en-us/balls/tour-series/tour-bxs
Tu peux même acheter la raquette de tennis de Raphaël Nadal (la pure aero de Babolat) ou le ballon de la coupe du monde 2021 (Conext 21 d'adidas).
Cela dit, tu as tout à fait raison, on trouve beaucoup de balles de golf pour pas cher et c'est amplement suffisant quand on fait du practice ou du golf loisir.