La force nécessaire pour séparer deux annuaires dont on a entremêlé les pages une à une est colossale. Les forces de frottement entre les pages créent une résistance telle qu'on peut soulever une voiture ou résister à la traction de chars.
Dans le cas du soulèvement de la voiture, du fait de l’angle qui existe entre la verticale et les pages des annuaires, la force verticale provoque une force horizontale qui va « compresser » les feuilles, les forces de frottements maintiennent alors les feuilles les unes contre les autres.
Commentaires préférés (3)
J'imagine le temps qu'il a fallu pour intercaler toutes les pages.
Chef, on a droit à un stagiaire ?
En fait la qualité du papier n'a pas d'incidence, certes le papier journal présente de grosses aspérités (vues au microscope) ce qui génère du frottement et donc de la résistance. Mais même si le papier glacé est plus lisse et présente donc des aspérités plus petites, celles-ci sont plus nombreuses et le résultat est alors équivalent.
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Cela me donnerait presque envie de ressortir mes cours de tribologie.
J'imagine le temps qu'il a fallu pour intercaler toutes les pages.
Chef, on a droit à un stagiaire ?
Après on s'en fout, y'a plus d'annuaires
Ça dépend du papier utilisé aussi non ? Je me demande si on aurait le même résultat avec une encyclopédie en papier glacé.
En fait la qualité du papier n'a pas d'incidence, certes le papier journal présente de grosses aspérités (vues au microscope) ce qui génère du frottement et donc de la résistance. Mais même si le papier glacé est plus lisse et présente donc des aspérités plus petites, celles-ci sont plus nombreuses et le résultat est alors équivalent.
Ce sont les aspérités présentes à la surface du papier qui créent le frottement.
Papier journal : peu de grosses aspérités
Papier glacé : beaucoup de petites aspérités
Au final ça joue assez peu dans le frottement final.
Autre point, très surprenant je trouve, c'est que la taille des pages ne compte pas non plus.
Page plus grande -> pluss de frottements
Mais aussi : page plus grande -> écrasement des aspérités qui créent les frottements -> moins de frottements.
Les deux effets s'équilibrent. Étonnant.
Le paramètre le plus déterminant, c'est le nombre de pages. Toutes les pages frottent les unes contre les autres. Combiné au poids des pages, qui font que toutes les pages appuient les unes contre les autres, ça fait une force de frottement colossale.
Très bonne et ancienne vidéo de « on n’est pas que des cobayes »
www.dailymotion.com/video/x1rwdgo
Je me regale + avec les coms que l'anecdote elle même.... Surtout quand tu vois des gens qui regarde toute les sources
La deuxième partie est un peu complexe à comprendre sans schéma :) J’étais un peu perdu quand j’ai lu « la force verticale provoque une force horizontale » car une force verticale n’a pas par définition de composante horizontale.
Ce qui voulait sans doute être dit c’est que vu que les pages forment un angle, la force de frottement n’est pas parfaitement verticale et possède donc une composante horizontale, qui resserre les pages comme expliqué dans l’anecdote (car elle pointe vers la reliure du livre, vers l’intérieur).
Ou bien: « la force globalement verticale provoque une force horizontale », mais je ne sais pas si ça aide plus^^
J'aimerais voir la scène du premier mec qui a eu cette idée ! Un génie !
Merci à vous tous et toutes qui contribuaient à SCMB par le biais d'anecdotes et/ou par vos commentaires qui permettent de mieux comprendre, de détailler les anecdotes ou simplement de (sou)rire !
Et merci évidemment à Philippe et son équipe pour la gestion de cette application formidable !
Par contre faut pas oublier de cercler l'ensemble faute de quoi les pages auraient beaucoup plus de faciliter a s'écarter et on risquerait de perdre l'action de beaucoup d'entre elles.
Imagine un triangle rectangle pointe en bas. En appliquant un effort sur l'axe "longueur" l'effort chemine par l'hypoténuse (les pages) ce qui engendre un effort sur l'axe "largeur".