Iliouchine Il-62 fut le premier long courrier à réaction produit par l'URSS. Conçu dans les années 1960, il est encore utilisé aujourd'hui, notamment dans la flotte présidentielle russe. Il se distingue par le positionnement des réacteurs, installés à l'arrière de l'appareil, et non sous les ailes. En raison de cette répartition du poids atypique, l'avion est équipé d'une "béquille" pour éviter de basculer en arrière.
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Commentaires préférés (3)
La béquille en question est un quatrième train d'atterrissage situé à l'arrière de l'appareil. On le distingue assez bien sur la photo, sous la carlingue au niveau des réacteurs, ainsi que dans la photo du dessous de l'appareil dans la première source.
Par contre, je pense qu'elle doit se déplier une fois l'avion en contact avec le sol, lors de l'atterrissage.
La configuration des moteurs à l’arrière a beaucoup d’avantages : moins de bruits pour les passagers, moteurs plus haut donc diminution des risques d’absorber des déchets venant de la piste, peu d’asymétrie de poussée en cas de défaillance d’un moteur car ils sont plus rapprochés, meilleure finesse des ailes qui n’ont pas à porter les moteurs. Par contre, ça déséquilibre l’avion et les ailes sont plus en arrière que sur les autres avions. Voir le Vickers VC-10, qui est très proche!
La "béquille arrière", nommée aussi "jambe arrière", ne servait pas pour les décollages ni atterrissages... Elle était utilisée uniquement à l'arrêt, pour les phases de "chargements" (passagers, pleins, bagages...), et "déchargements", qui pouvaient déséquilibrer l'avion du fait du poids des réacteurs à arrière. L'avion chargé, la béquille était remontée.
Dans nombre d'avions à moteurs arrière, Caravelle, Boeing 727, DC 9, etc, il n'y avait pas de béquille mais un escalier arrière qui était déployé.
A noter que sur ces avions à moteurs arrière on trouve des empenages en "T", et des voilures plus en arrière que sur les avions à moteurs sous les ailes ; afin, là, de trouver un meilleur équilibre en vol.
Tous les commentaires (13)
J'imagine que la "béquille" en question est un poids fixé à l'avant pour "aplatir" l'avion en vol. Mais qu'en est-il lors de l'atterrissage ? L'avion risque pas de piquer plus vite avec cette "béquille" ? Si qqun saurait expliquer mécaniquement comment elle fonctionne svp ... :)
La béquille en question est un quatrième train d'atterrissage situé à l'arrière de l'appareil. On le distingue assez bien sur la photo, sous la carlingue au niveau des réacteurs, ainsi que dans la photo du dessous de l'appareil dans la première source.
Par contre, je pense qu'elle doit se déplier une fois l'avion en contact avec le sol, lors de l'atterrissage.
La configuration des moteurs à l’arrière a beaucoup d’avantages : moins de bruits pour les passagers, moteurs plus haut donc diminution des risques d’absorber des déchets venant de la piste, peu d’asymétrie de poussée en cas de défaillance d’un moteur car ils sont plus rapprochés, meilleure finesse des ailes qui n’ont pas à porter les moteurs. Par contre, ça déséquilibre l’avion et les ailes sont plus en arrière que sur les autres avions. Voir le Vickers VC-10, qui est très proche!
La "béquille arrière", nommée aussi "jambe arrière", ne servait pas pour les décollages ni atterrissages... Elle était utilisée uniquement à l'arrêt, pour les phases de "chargements" (passagers, pleins, bagages...), et "déchargements", qui pouvaient déséquilibrer l'avion du fait du poids des réacteurs à arrière. L'avion chargé, la béquille était remontée.
Dans nombre d'avions à moteurs arrière, Caravelle, Boeing 727, DC 9, etc, il n'y avait pas de béquille mais un escalier arrière qui était déployé.
A noter que sur ces avions à moteurs arrière on trouve des empenages en "T", et des voilures plus en arrière que sur les avions à moteurs sous les ailes ; afin, là, de trouver un meilleur équilibre en vol.
Eh bien, j'ai toujours pensé que ces escaliers arrière étaient des sorties VIP, à l'époque où les voyages en avion étaient réservés à une clientèle aisée, JMCMB :)
Ces escaliers arrière, intégrés à l'avion, servaient bien souvent aussi, à l'embarquement et au débarquement des passagers... Les aéroports de l'époque n'étant pas toujours équipés de "suçeuses" qui mènent directement dans l'aérogare, les passagers embarquaient et débarquaient sur le tarmac et rejoignaient à pieds (ou en bus) l'aérogare. Pour la porte avant gauche, un escalier roulant était amené ; ça arrive encore aujourd'hui quand l'avion est stationné "au large".
Mais au contraire de ce que tu pensais, c'était les "pauvres" qui débarquaient par l'arrière ! ;) Les "riches" étaient (et sont toujours encore) devant.
J'ai déjà pris les escaliers quand j'ai atterri à Marrakech, y'a pas d'pognon la bas (les suceuses? ca s'appelle vraiment comme ça?)
Par contre, les pauvres à l'arrière, en y réfléchissant, c'est logique, mais dans mon petit cerveau lent, j'imaginais les célébrités sortant par la porte de service pour éviter les paparazzis ^^
Les béquilles sont assez courantes sur les avions cargos, notamment ceux à chargement par l’arrière, mais très rares sur les avions passagers.
L’IL-62 a même un réservoir de ballast (eau) dans le nez au cas où il doit voler à vide.
Beaucoup d’avions russes sont conçus pour s’accommoder de pistes mal préparées, et sur l’IL-62 les réacteurs montés plus haut pouvaient même être utilisés au sol pour faire une marche arrière avec les inverseurs de poussée. Chose très rare, il est aussi autorisé d’utiliser les inverseurs en vol, pour ralentir avant de toucher le sol.
Par contre, les réacteurs montés par paire augmentent le risque que le défaut d’un moteur (feu, explosion) impacte le moteur adjacent, il y a eu des accidents.
D’autres accidents de ce modèle incluent : se poser sur la mauvaise piste (trop courte), décoller avec la gouverne verrouillée en place (et non-testée avant décollage), extinction par inadvertance des moteurs et crash au lieu d’activer les inverseurs (mauvais bouton?), ne pas se rendre compte que la queue est en feu, décoller avec un moteur connu comme défectueux parce que personne n’avait le matériel au sol pour le tester …
L’IL-62 avait pourtant une « quille » métallique sur le dessous de son fuselage lui permettant en cas de panne de mieux se poser sans train d’atterrissage. Elle n’a, à ma connaissance, jamais servi.
Bref, les avions russes, c’est du rustique: sur l’IL-62 toutes les commandes sont encore transmises depuis le poste de pilotage via des câbles et des poulies, pas de commande hydraulique, le pilote doit tout actionner à la force de ses petits muscles !
En vrai ça s'appelle des "passerelles" ;) Mais "suçeuses" c'est un petit surnom assez utilisé...
Il y en a à l'aéroport de Marrakech ! mais j'imagine que tu avais pris une compagnie charter. Le parking coûte bien moins cher "au large" qu"au contact" ; alors il n'y a pas de petites économies pour ces compagnies ;)
Lorsqu'un atr42 arrive au parking, l'équipage nous donne une béquille que nous devons placer sous l'avion à l'arrière, pour qu'en cas de basculement (trop de poids à l'arrière par rapport à l'avant) la queue ne touche pas le sol.
A Gatwick tu économises 10£ par passager si tu n’utilise pas la passerelle: c’est plus que des petites économies !
Prenons l’exemple de la bien connue compagnie à bas coût RyanAir.
Dans ses résultats 2020, on apprend qu’un vol moyen est facturé 37€ par passager. Le coût d’un vol, carburant compris, est de 47€! Le seul moyen pour la compagnie d’être profitable est donc de facturer des services annexes (bagages, sandwich,…) ce qui rapporte 17€ de plus par passager. Ça permet de gagner des sous, mais pas des masses, donc chaque économie compte.
Probablement ça, mais ils ont pas fouillé mon sac a dos... ^^
Ryanair a bien changer ses tarifs depuis 2020, je faisais très souvent des Dublin paris pour 20-25€ voir moins.
Maintenant en dessous de 100€, c'est un miracle.
Ryanair est devenu l'une des compagnie d'avion avec le plus de profits dernièrement selon certains articles. Je n'ai vérifié aucune sources cependant.