L'école la plus chère du monde

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L'école la plus chère du monde est l'Institut Le Rosey, situé en Suisse. Fondé en 1880, il est surnommé "l'école des rois" en raison d’élèves issus de familles royales, de dirigeants politiques et de personnalités influentes. Les frais de scolarité s’élèvent à 142 500€ sans compter les frais supplémentaires, comme les voyages scolaires.


Tous les commentaires (51)

a écrit : C'est exactement pareil avec HEC a moindre echelle. Le niveau des cours est le même qu'à la fac et parfois moins bon mais tu ressors de l'école avec un joli carnet d'adresse, une belle ligne sur le CV et un alumni puissant. Et je le paierais a mes enfants s'ils le souhaitent. Oui c'est une manière de privilégier les riches mais je n'ai pas honte d'avoir de l'argent car mes parents n'en avaient pas beaucoup.
Les transfuges ont souvent moins honte que les héritiers. Du coup l'éducation adaptée doit suivre.
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Heu… c’est la difficulté du concours d’entrée plus que le prix qui est le discriminant principal. le prix d’HEC est d’ailleurs inférieur à d’autres écoles moins bien bien classées. D’autant que les bourses financent plus de 20% des élèves.
De toute façon, une fois réussi le concours, il est facile à un étudiant admis de trouver une banque qui sera contente de lui faire un prêt. Pour en faire un futur client. Ou des boîtes versent des pantoufles.
Au final ce n’est donc pas le manque d’argent qui empêchent de faire HEC.

a écrit : Heu… c’est la difficulté du concours d’entrée plus que le prix qui est le discriminant principal. le prix d’HEC est d’ailleurs inférieur à d’autres écoles moins bien bien classées. D’autant que les bourses financent plus de 20% des élèves.
De toute façon, une fois réussi le concours, il est facile à un étudiant
admis de trouver une banque qui sera contente de lui faire un prêt. Pour en faire un futur client. Ou des boîtes versent des pantoufles.
Au final ce n’est donc pas le manque d’argent qui empêchent de faire HEC.
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En quoi un concours d’entrée est-il vraiment discriminant ? Il y a x nombres de places dans une école et le concours les réservent à ceux qui ont su démontrer les compétences requises. Et c’est juste le reflet de ce qui attend ces jeunes personnes lorsqu’elle rentreront dans le monde du travail. Soyons honnêtes, quelques soient les métiers, quand il y a une offre d’emploi, il y a toujours une sélection sur des critères : certains prioriseront les compétences, d’autres la personnalité, etc. On ne retient jamais un candidat en tirant au sort un nom !
Bref, je suis tout à fait d’accord avec un commentaire précédent qui expliquait que le principe d’égalités des chances repose sur la volonté et le travail qu’on veut bien mettre au profit de ce qu’on souhaite faire ou être dans la vie.

Oui enfin, l'égalité démocratique reste une fiction, en partie naturalisé par le système scolaire. On a des enfants qui partent à l'école avec des compétences différentes (sans parler des compétences qu'on leur prête à partir de leur origine sociale) pour être évalué selon les règles des classes supérieures (valorisant certains savoirs et comportements plutôt que d'autres), permettant ainsi de justifier une situation sociale.

Si le système était égalitaire, pourquoi statistiquement on verrait des différences de position sociale selon l'origine géographique, ethnique, sociale, etc ? Si l'on partait tous du même endroit, les stats devraient être semblable, peut importe d'où vient la personne. L'indetermination de la position sociale selon l'origine sociale n'existe pas, c'est juste une fiction qui permet à l'institution de tenir vaguement.

shs.cairn.info/revue-l-annee-sociologique-2007-1-page-151?lang=fr

a écrit : Si j’étais assez riche pour inscrire mes filles dans ce genre d’école, je le ferai probablement.
N’en déplaise à la classe moyenne inférieure ( dont je fais parti).
Qui d’entre ceux qui passent leur temps à fustiger les riches n’ont pas rêvé de l’être? Après quoi,fortune faite , ils adopteraient strictement
les mêmes codes.. Afficher tout
C'est par ce genre de raisonnement étroit que les gens pauvres choisissent de donner encore plus de pouvoir aux gens riches en votant pour eux. C'est triste, incompréhensible et imbécile et finira par nous engloutir tous.

Ce matin, alors que je marchais dans la rue, j'ai aperçu un adolescent d'environ 15 ou 16 ans jouant à cache-cache avec ce qui semblait être sa petite sœur, âgée d'environ 4 ans. Le jeune homme, vêtu d'un jogging et de baskets, s'exprimait dans un langage familier et marqué par des expressions de quartier telles que "wesh" et "wallah", qu’il répétait presque tous les deux mots. Sa sœur, dans un mimétisme naturel, reprenait ces mêmes expressions, s’intégrant ainsi à ce registre linguistique sans y réfléchir. Ce tableau anodin m'a poussé à réfléchir sur la question de l'égalité des chances.

Dans un tel contexte, cette petite fille, cherchant instinctivement à s'adapter à son environnement, pourrait sans le savoir limiter ses opportunités futures. En adoptant dès son plus jeune âge des codes linguistiques et comportementaux propres à une sphère sociale restreinte, elle risque d'être confrontée à des barrières lorsqu'il s'agira de s'intégrer dans des milieux plus formels ou institutionnels. Son frère, bien qu’il semble s’occuper d’elle avec affection, perpétue malgré lui un cadre qui pourrait saboter ses chances d'accéder à un avenir plus prometteur, même si elle était bonne élève en école public.

L’égalité des chances ne se résume pas seulement à l'accès aux ressources matérielles, telles que l’éducation ou les soins. Elle concerne également les codes culturels, les repères linguistiques et sociaux que chaque individu acquiert dès l’enfance. Un enfant qui grandit dans un environnement où certaines formes d’expression ou de comportement sont perçues comme marginales ou inappropriées par la société dominante part déjà avec un désavantage.

Il ne s’agit pas de stigmatiser ces enfants ou de juger leurs familles, mais plutôt de reconnaître que le contexte dans lequel un enfant se développe influe fortement sur ses perspectives d’avenir.

Peut être faudrait il lancer une campagne de sensibilisation nationale pour expliquer qu'adopter cette conduite n'est pas quelque chose de positif mais au contraire une faiblesse et une perte de chance pour l'avenir. Cette compréhension par tous réduirait un petit peu ces inégalités des chances

« L’égalité des chances » c’est un oxymores !
C’est du bla-bla de communication pour masquer ce qu’il y a derrière : les inégalités sociales !
À l’instar de termes comme « défavorisés », « quartier populaire », ce sont des éléments de langage pour masquer la pauvreté en cessant de la nommer comme telle. Et quand on ne peut plus nommer quelque chose, on ne peut plus le penser et ça disparaît… ils ont bien travaillé visiblement pour que même ici nous retrouvions ces formules toutes faites vides de sens !

a écrit : Beaucoup aimerait aussi que l'école s'occupe de l'éducation de leurs enfants.
L'égalité des chances ça commence à la maison.
L'éducation c'est à la maison. L'école c'est l'enseignement. Beaucoup ont tendance à l'oublier et à démissionner . Facile de reporter la difficulté sur les autres et de l'accuser de sa propre incompétence.

a écrit : Ce matin, alors que je marchais dans la rue, j'ai aperçu un adolescent d'environ 15 ou 16 ans jouant à cache-cache avec ce qui semblait être sa petite sœur, âgée d'environ 4 ans. Le jeune homme, vêtu d'un jogging et de baskets, s'exprimait dans un langage familier et marqué par des expressions de quartier telles que "wesh" et "wallah", qu’il répétait presque tous les deux mots. Sa sœur, dans un mimétisme naturel, reprenait ces mêmes expressions, s’intégrant ainsi à ce registre linguistique sans y réfléchir. Ce tableau anodin m'a poussé à réfléchir sur la question de l'égalité des chances.

Dans un tel contexte, cette petite fille, cherchant instinctivement à s'adapter à son environnement, pourrait sans le savoir limiter ses opportunités futures. En adoptant dès son plus jeune âge des codes linguistiques et comportementaux propres à une sphère sociale restreinte, elle risque d'être confrontée à des barrières lorsqu'il s'agira de s'intégrer dans des milieux plus formels ou institutionnels. Son frère, bien qu’il semble s’occuper d’elle avec affection, perpétue malgré lui un cadre qui pourrait saboter ses chances d'accéder à un avenir plus prometteur, même si elle était bonne élève en école public.

L’égalité des chances ne se résume pas seulement à l'accès aux ressources matérielles, telles que l’éducation ou les soins. Elle concerne également les codes culturels, les repères linguistiques et sociaux que chaque individu acquiert dès l’enfance. Un enfant qui grandit dans un environnement où certaines formes d’expression ou de comportement sont perçues comme marginales ou inappropriées par la société dominante part déjà avec un désavantage.

Il ne s’agit pas de stigmatiser ces enfants ou de juger leurs familles, mais plutôt de reconnaître que le contexte dans lequel un enfant se développe influe fortement sur ses perspectives d’avenir.

Peut être faudrait il lancer une campagne de sensibilisation nationale pour expliquer qu'adopter cette conduite n'est pas quelque chose de positif mais au contraire une faiblesse et une perte de chance pour l'avenir. Cette compréhension par tous réduirait un petit peu ces inégalités des chances
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Vous faites abstraction du fait que ces codes culturels existent pertinemment pour cette raison. Cette petite fille aurait elle les codes , et j ai connu une jeune fille dont les parents ont fait ce choix au résultat desastreux, serait probablement bien malheureuse. Elle se retrouverait avec des amis dont les parents auraient des ressources financières totalement hors de ses possibilités. Elle ne pourra inviter ses amis pour un week-end à la maison. Elle se retrouverait ainsi ostracisee, voire humiliée, de facto, et en souffrirait. Pire elle ne pourra non plus vivre dans son cercle social initial ou ses manières et ses codes seraient reconnus comme du snobisme et serait aussi ostracisee. L égalité des chances est profondément opposée au principe du capitalisme. C est d ailleurs un paradoxe intéressant,

a écrit : Ce matin, alors que je marchais dans la rue, j'ai aperçu un adolescent d'environ 15 ou 16 ans jouant à cache-cache avec ce qui semblait être sa petite sœur, âgée d'environ 4 ans. Le jeune homme, vêtu d'un jogging et de baskets, s'exprimait dans un langage familier et marqué par des expressions de quartier telles que "wesh" et "wallah", qu’il répétait presque tous les deux mots. Sa sœur, dans un mimétisme naturel, reprenait ces mêmes expressions, s’intégrant ainsi à ce registre linguistique sans y réfléchir. Ce tableau anodin m'a poussé à réfléchir sur la question de l'égalité des chances.

Dans un tel contexte, cette petite fille, cherchant instinctivement à s'adapter à son environnement, pourrait sans le savoir limiter ses opportunités futures. En adoptant dès son plus jeune âge des codes linguistiques et comportementaux propres à une sphère sociale restreinte, elle risque d'être confrontée à des barrières lorsqu'il s'agira de s'intégrer dans des milieux plus formels ou institutionnels. Son frère, bien qu’il semble s’occuper d’elle avec affection, perpétue malgré lui un cadre qui pourrait saboter ses chances d'accéder à un avenir plus prometteur, même si elle était bonne élève en école public.

L’égalité des chances ne se résume pas seulement à l'accès aux ressources matérielles, telles que l’éducation ou les soins. Elle concerne également les codes culturels, les repères linguistiques et sociaux que chaque individu acquiert dès l’enfance. Un enfant qui grandit dans un environnement où certaines formes d’expression ou de comportement sont perçues comme marginales ou inappropriées par la société dominante part déjà avec un désavantage.

Il ne s’agit pas de stigmatiser ces enfants ou de juger leurs familles, mais plutôt de reconnaître que le contexte dans lequel un enfant se développe influe fortement sur ses perspectives d’avenir.

Peut être faudrait il lancer une campagne de sensibilisation nationale pour expliquer qu'adopter cette conduite n'est pas quelque chose de positif mais au contraire une faiblesse et une perte de chance pour l'avenir. Cette compréhension par tous réduirait un petit peu ces inégalités des chances
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je vais peut-être te surprendre mais les enfants actuels des grandes agglomérations et de milieux favorisés (quartiers peinards, école privée...) se parlent aussi entre eux avec des "frère" et "wesh".

J'avoue que ça me fait bizarre mais j'ai fini par m'y faire car je sais qu'ils s'adapteront très bien et modifieront leur langage en fonction des personnes à qui ils parlent.

C'est aussi le cas des jeunes de quartiers qui s'en sortent.
Le problème étant pour ceux qui ne vont pas loin dans les études, qui ne sont pas aidés par leur famille a comprendre ce genre de chose...
A mon époque c'était une minorité. Maintenant j'ai l'impression que c'est une majorité.

Sinon ça me fait rire de voir que certains trouvent anormal ce genre d'école alors que si ils pouvaient ils y mettraient leurs enfants.

oui, la maintenant ils vont répondre que non mais on sait tous que nous nous mentons sur ce genre de truc. Bien sûr qu'on le ferait.

a écrit : je vais peut-être te surprendre mais les enfants actuels des grandes agglomérations et de milieux favorisés (quartiers peinards, école privée...) se parlent aussi entre eux avec des "frère" et "wesh".

J'avoue que ça me fait bizarre mais j'ai fini par m'y faire car je sais
qu'ils s'adapteront très bien et modifieront leur langage en fonction des personnes à qui ils parlent.

C'est aussi le cas des jeunes de quartiers qui s'en sortent.
Le problème étant pour ceux qui ne vont pas loin dans les études, qui ne sont pas aidés par leur famille a comprendre ce genre de chose...
A mon époque c'était une minorité. Maintenant j'ai l'impression que c'est une majorité.
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J'avoue en avoir marre d'entendre l'adage que la génération d'après est nulle, faignante, impolie, etc. Certes c'est un adage qui existe depuis 2000 ans.

Plus je vieillis et plus je me rend compte que les jeunes qui viennent ensuite ont certes à apprendre de nos expériences mais ils ont aussi beaucoup à nous apprendre avec leur audace et leur manière de tout remettre en question.

La remise en question de la carrière de 40 ans, du Job prioritaire dans la vie, de faire absolument des enfants ou de se marier nécessairement, etc... etc...

Cela n'a peut-être rien à voir mais quand je vois qu'un jeune de 22 ans (certes richissime) nous pond un reportage sur l'Everest d'excellente qualité qui met à l'amende l'ensemble du cinéma français et des journalistes actuels, je m'interroge si parfois, les anciennes générations ne devraient pas aussi remettre en question leur certitude. Le "seum" se fait d'ailleurs bien sentir dans les articles de critiques du docu alors que les chiffres sont extraordinaires pour un français.

a écrit : J'imagine qu'il dit que les moins avantagés socialement, économiquement et culturellement devraient trouver un moyen d'avoir les mêmes chances à la maison, puisque ce sont les endroits où commence la différence.

Je force le trait, j'imagine que le commentaire de M. visait a responsabili
ser les familles.

Ce qui reste un problème. Notamment par la place du jeu dans les familles privilégiés : l'école n'est pas un but en soi mais un moyen. On peut en débattre demain si vous le voulez.
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Oui c'est pas mal, responsabiliser les familles.

Je suis enseignant et j'ai travaillé dans le très défavorisé et dans l'élitiste.

Ce ne sont pas ceux qu'on pense qui sont le plus mauvais publique, même que du contraire.

La grosse différence c'est que certains parents m'écrivaient et me demandaient des comptes, quand les autres pas, ne regardaient pas le travaux parce que c'était le rôle de l'école de gérer ce côté là, à la maison c'était pour passer du temps en famille ... (tous devant Hanouna ou chacun sur son smartphone)
Les premiers après les vacances me parlaient de télé-réalité et les autres de visites au musée (façon de parler).
Ce n'est évidement pas la faute des enfants et il y a des parents que tu as envie de secouer un grand coup.
J'avais certains élèves difficiles, mais quand je voyais la famille arriver, je comprenais beaucoup mieux la situation.

Alors oui l'argent ça aide pour les visites et les voyages, mais quand les parents ont deux Iphone, les enfants des airmax au pieds et une télé 190cm à la maison, je me rappel que mes parents n'avaient pas d'argent, qu'on ne partait pas en vacances mais qu'on avait des livres, beaucoup de livres, ils n'étaient pas aller bien longtemps à l'école mais j'avais une porte de sortie dans la bibliothèque.

a écrit : Si j’étais assez riche pour inscrire mes filles dans ce genre d’école, je le ferai probablement.
N’en déplaise à la classe moyenne inférieure ( dont je fais parti).
Qui d’entre ceux qui passent leur temps à fustiger les riches n’ont pas rêvé de l’être? Après quoi,fortune faite , ils adopteraient strictement
les mêmes codes.. Afficher tout
Je ne partage pas ton avis : s'il y a beaucoup de candidats suffisamment riches (et pas trop bêtes) pour s'inscrire, l'écrémage ne se fait pas QUE sur ce critère. Si tu n'es pas d'une famille "puissante et ou réputée", tes chances d'être admis sont très minces (pas impossible, mais très très minces)
Et faisait partie moi aussi de la classe moyenne inférieure (je vais peut-être proposer une anecdote sur les CSP) je ne pense pas que mes enfants seraient accueillis même si je gagnais la super cagnotte de l'Euromillion

a écrit : J'avoue en avoir marre d'entendre l'adage que la génération d'après est nulle, faignante, impolie, etc. Certes c'est un adage qui existe depuis 2000 ans.

Plus je vieillis et plus je me rend compte que les jeunes qui viennent ensuite ont certes à apprendre de nos expériences mais i
ls ont aussi beaucoup à nous apprendre avec leur audace et leur manière de tout remettre en question.

La remise en question de la carrière de 40 ans, du Job prioritaire dans la vie, de faire absolument des enfants ou de se marier nécessairement, etc... etc...

Cela n'a peut-être rien à voir mais quand je vois qu'un jeune de 22 ans (certes richissime) nous pond un reportage sur l'Everest d'excellente qualité qui met à l'amende l'ensemble du cinéma français et des journalistes actuels, je m'interroge si parfois, les anciennes générations ne devraient pas aussi remettre en question leur certitude. Le "seum" se fait d'ailleurs bien sentir dans les articles de critiques du docu alors que les chiffres sont extraordinaires pour un français.
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Pour ma part je n'ai pas dit que la génération d'après est nulle, impolie....

En fait, je soulignais simplement que chaque génération à ses codes, sa façon de parler... et que ça les aide à se distancer des adultes.

Ça m'horripile d'entendre les jeunes (y compris les miens donc( parler en wesh...
Mais je conçois que ce soit comme ça. Et surtout je prends le temps de leur apprendre, rappeler... que le langage doit s'adapter.

Travaillant très souvent de chez moi, ils m'entendent discuter lors de réunion et ils voient/entendent bien que je ne parle pas de la même façon qu'avec eux...

Et il faut rappeler que si les jeunes ne disent plus bonjour en entrant dans un petit commerce... c'est souvent parce que les adultes ne le font pas.
Mon fils aîné m'avait demandé pourquoi il devait dire bonjour alors que les "grands" ne le font pas ou ne répondent pas. C'est pas noc comme remarque. ;-)

Pour moi, nous sommes aussi un peu le résultat des générations précédentes.

a écrit : Je ne partage pas ton avis : s'il y a beaucoup de candidats suffisamment riches (et pas trop bêtes) pour s'inscrire, l'écrémage ne se fait pas QUE sur ce critère. Si tu n'es pas d'une famille "puissante et ou réputée", tes chances d'être admis sont très minces (pas impossible, mais très très minces)
Et faisait partie moi aussi de la classe moyenne inférieure (je vais peut-être proposer une anecdote sur les CSP) je ne pense pas que mes enfants seraient accueillis même si je gagnais la super cagnotte de l'Euromillion
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effectivement ce genre d'école marche aussi à la cooptation ou la renommée des parents ou....

Mais tu aurais accès à des écoles ++++ quand même.

Et n'oublie pas qu'avoir beaucoup d'argent même grâce à l'euromillion t'ouvre petit à petit des portes qui étaient fermées en fréquentant de nouveaux lieux...
Ça ne veut pas dire que tu renies ton passé ou que tu oublies tes amis mais tu fais plus et à accès à plus.

L'inverse étant vrai aussi. Devenir pauvre ou beaucoup moins riche, te fermes très vite les accès que tu avais avant.

Ça se joue bien plus sur l'état d'esprit et la rigueur des parents que sur les moyens financiers. Si les parents ont reçu une éducation correcte et font en sorte d'inculquer les bonnes valeurs aux enfants, avec ou sans argent les gamins auront leurs chances.

Ceux qui galèreront sont ceux qui ont des parents démissionnaires, mal élevés ou marginaux et qui n'auront pas la chance de croiser un mentor pour leur donner les bases. Il y a aussi les gamins vraiment limités mais ça n'est pas la majorité.

J'ai connu des riches qui par manque de suivi ont fait n'importe quoi, j'ai connu des pauvres qui ont très bien réussi parce que bien cadrés et aidés, et même des pauvres mal cadrés et pas aidés qui s'en sont sorti avec beaucoup d'énergie, d'envie et un peu de chance.

a écrit : « L’égalité des chances » c’est un oxymores !
C’est du bla-bla de communication pour masquer ce qu’il y a derrière : les inégalités sociales !
À l’instar de termes comme « défavorisés », « quartier populaire », ce sont des éléments de langage pour masquer la pauvreté en cessant de la nommer comme telle. Et
quand on ne peut plus nommer quelque chose, on ne peut plus le penser et ça disparaît… ils ont bien travaillé visiblement pour que même ici nous retrouvions ces formules toutes faites vides de sens ! Afficher tout
Le terme même "d'inégalité sociale" est un blabla de communication du même ordre pour le bord opposé. Et tu l'emploi. Comme quoi....

a écrit : je vais peut-être te surprendre mais les enfants actuels des grandes agglomérations et de milieux favorisés (quartiers peinards, école privée...) se parlent aussi entre eux avec des "frère" et "wesh".

J'avoue que ça me fait bizarre mais j'ai fini par m'y faire car je sais
qu'ils s'adapteront très bien et modifieront leur langage en fonction des personnes à qui ils parlent.

C'est aussi le cas des jeunes de quartiers qui s'en sortent.
Le problème étant pour ceux qui ne vont pas loin dans les études, qui ne sont pas aidés par leur famille a comprendre ce genre de chose...
A mon époque c'était une minorité. Maintenant j'ai l'impression que c'est une majorité.
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Je suis convaincu que ceux qui fréquentent cette écoles ne s’expriment pas de cette manière. D’ailleurs, les jeunes ingénieurs que je prends en stage, même durant leurs pauses, n’utilisent pas ce type de langage. Ce que je veux dire, c’est que lorsqu'on adopte le langage "wesh" comme première langue, plutôt que le français, et que ce mode d'expression est partagé dans tous les cercles de vie – familial, scolaire, amical – pendant les premières années de la vie, il devient extrêmement difficile de s’adapter aux exigences de la société. Le jour où il faut se conformer à des normes plus formelles, lors d’un entretien d'embauche par exemple, les chances de faire bonne impression sont considérablement réduites.

Je n’ai jamais vu un responsable s’exprimer de cette façon, mais en revanche, j’entends fréquemment des ouvriers ou des personnes occupant des postes subalternes utiliser ce type de langage. Cela soulève une question fondamentale : l’accès à une ascension sociale passe aussi par la maîtrise des codes, et parmi eux, la langue tient une place centrale. Peu importe ce qu'on peut en dire, une personne issue d’un milieu défavorisé qui comprend l’importance de l’image qu’elle renvoie, et qui s’efforce de poursuivre ses études, a de fortes chances de s'en sortir et de mener une vie correcte, avec un salaire décent. Mais cette prise de conscience est loin d’être évidente, surtout pour un enfant. Si les adultes dans son entourage ne sont pas capables de lui expliquer ces enjeux, ils compromettent ses chances dès le départ.

D’un autre côté, celui qui quitte le système scolaire à 16 ans, sans savoir s’exprimer correctement, ni maîtriser la lecture et l’écriture, se condamne souvent à des emplois difficiles, mal rémunérés et aux conditions de travail peu enviables. L’enjeu ici est donc double : non seulement il s’agit de fournir aux enfants des outils éducatifs de qualité, mais aussi de leur transmettre la conscience des attentes sociales et professionnelles qu’ils rencontreront. Ce manque de préparation creuse davantage les inégalités, car il ne s’agit plus seulement d’instruction, mais d’un véritable capital culturel qui leur est transmis, ou non, dès le plus jeune âge

a écrit : Quel parallèle !
Et on parle d'égalité des chances ?
L’égalité? Personne ne né avec les mêmes capacités de compréhension, d’analyse et de restitution que son voisin; donc déjà c’est caduc.
En revanche, tout le monde peut recevoir le même enseignement (équité), libre à chacun d’en disposer comme bon lui semble, en fonction de l’envie et du travail qu’il y aura à fournir pour réussir.

Il faut faire quoi pour y devenir enseignant ?
Les enfants des enseignants peuvent-ils y inscrire leurs gosses ??

Si c'est le cas, je veux bien candidater !