L'arrivée des magasins Target au Canada fut l'un des pires fiascos économiques de l'Histoire. L'enseigne, omniprésente aux Etats-Unis, ouvrit 127 magasins au Canada en 2013. Deux ans plus tard, après plusieurs milliards de dollars de pertes, ils furent tous fermés.
Plusieurs raisons expliquent cet échec retentissant : la déception des clients d'une part, des difficultés logistiques et des erreurs grossières dans les logiciels de la compagnie (confusion entre des cm et des pouces ou entre dollar américain et canadien par exemple).
Commentaires préférés (3)
On peut dire que Target a vraiment raté sa cible !
Je suis frappé par l'insuffisance parfois criante, du support informatique de beaucoup de firmes/organismes/administrations. On a l'impression que la tâche a été confiée à n'importe qui, sans directives ni supervision. On se retrouve ainsi avec l'inaccessibilité des boutons de confirmation, des sites illisibles sur smartphone, des textes écrits en vert clair sur vert foncé... Et j'en passe
J'y étais! Au Canada, je veux dire. J'ai vu des mes yeux l'installation des magasins, avec une grosse attente des clients et la déception je l'ai aussi ressentie. Il faut connaître les magasins Target aux USA, c'est une vraie institution. Et au Canada il n'y avait pas vraiment besoin d'un autre magasin qui faisait ce que les autres faisaient, mais en moins fun. Ambience feutrée, clientèle parsemée, produits ternes et pas vraiment de produits d'appel, bref. Ça a fait flop. Le problème c'est que Target n'avait pas prévu la possibilité d'un échec commercial. Les VP n'osaient pas évoquer de plan B. Une culture d'entreprise toxique et des ingénieurs bourrés. C'est raté!
Tous les commentaires (13)
On peut dire que Target a vraiment raté sa cible !
Je suis frappé par l'insuffisance parfois criante, du support informatique de beaucoup de firmes/organismes/administrations. On a l'impression que la tâche a été confiée à n'importe qui, sans directives ni supervision. On se retrouve ainsi avec l'inaccessibilité des boutons de confirmation, des sites illisibles sur smartphone, des textes écrits en vert clair sur vert foncé... Et j'en passe
J'y étais! Au Canada, je veux dire. J'ai vu des mes yeux l'installation des magasins, avec une grosse attente des clients et la déception je l'ai aussi ressentie. Il faut connaître les magasins Target aux USA, c'est une vraie institution. Et au Canada il n'y avait pas vraiment besoin d'un autre magasin qui faisait ce que les autres faisaient, mais en moins fun. Ambience feutrée, clientèle parsemée, produits ternes et pas vraiment de produits d'appel, bref. Ça a fait flop. Le problème c'est que Target n'avait pas prévu la possibilité d'un échec commercial. Les VP n'osaient pas évoquer de plan B. Une culture d'entreprise toxique et des ingénieurs bourrés. C'est raté!
(Vision toute personnelle consécutive à ma propre expérience dans le domaine...)
L'assurance qualité est aussi souvent la responsabilité des Clients. Donc s'ils ne testent pas bien où pas tout, on se retrouve avec des bugs sévères sur le site live.
D'autre part, le client gère les priorités. Même s'il y a des bugs, ce sont eux qui décident si on les répare ou pas.
Enfin en ce qui concerne l'accessibilité, très peu de compagnies s'en préoccupent sauf si elles opèrent aux USA.
Bref comme partout, y'en a qui font bien leur job et d'autres qui ne pensent qu'à s'en mettre plein les fouilles (et balek des conséquences...)
Pour avoir connu cette période, je peux vous dire de memoire que cette chaîne n'offrait pas vraiment de meilleurs prix que les autres grandes surfaces, les vêtements n'était pas spécialement beau et était assez cher, le magasin était mal entretenu et manquait d'employés sur le plancher du magasin, le restaurant ne donnait pas envie. Cette chaîne n'a jamais rien fait pour s'adapter et on juste laissé le tout s'éteindre comme un feu de camp.
signé : un chef de projet en galère car il a laissé le projet commencer sans besoin fonctionnel bien défini :)
Comme je l'ai mentionné, ce sont les clients qui décident des priorités et souvent ils sont plus intéressés par le développement de nouvelles fonctionnalités que la résolution de bugs qui n'affectent qu'un petit nombre de clients.
Une partie de mon rôle consiste justement à les encourager à mettre plus d'efforts dans la résolution de ces bugs car plus l'application évolue plus il y a de risque que le problème devienne plus gênant.