Le docteur Martinot et son épouse furent célèbres pour s’être faits cryogéniser après leurs décès. A son décès, le docteur avait cryogénisé en douce son épouse dans leur château, ce qui attira une attention médiatique internationale, redoublée lorsqu'il décéda à son tour des années plus tard, le procédé n'ayant pas de base légale en France. Leurs dépouilles durent finalement être incinérées en raison d’une panne du congélateur détectée trop tardivement.
Commentaires préférés (3)
Ne jamais recongeler etc.
Cette histoire ne me fait ni chaud ni froid…
En revanche, ce sont eux qui ont forcé la justice française à prendre position si oui ou non la cryogénisation est autorisée, sachant que rien dans la loi n'abordait la question de la cryogénisation.
Cette situation a créé une jurisprudence qui, je crois, est toujours d'actualité aujourd'hui : seuls sont autorisés actuellement enterrement et crémation, ainsi qu'une 3eme option plus rare : don de son corps à la science.
La question de la cryogénisation est extrêmement compliquée à résoudre. Il y a les questions techniques, biologiques, éthiques, mais également juridiques : comment considérer un corps ni mort ni vivant ?
La réponse "on le met dans une boite et on le donne à des physiciens quantiques" n'est pas acceptée ^^
Tous les commentaires (19)
Ne jamais recongeler etc.
Ils vont se réveiller en flammes
Cette histoire ne me fait ni chaud ni froid…
Et c'est intéressant parce que ? A moi aussi il m'arrive de rater des expériences.
En revanche, ce sont eux qui ont forcé la justice française à prendre position si oui ou non la cryogénisation est autorisée, sachant que rien dans la loi n'abordait la question de la cryogénisation.
Cette situation a créé une jurisprudence qui, je crois, est toujours d'actualité aujourd'hui : seuls sont autorisés actuellement enterrement et crémation, ainsi qu'une 3eme option plus rare : don de son corps à la science.
La question de la cryogénisation est extrêmement compliquée à résoudre. Il y a les questions techniques, biologiques, éthiques, mais également juridiques : comment considérer un corps ni mort ni vivant ?
La réponse "on le met dans une boite et on le donne à des physiciens quantiques" n'est pas acceptée ^^
Le processus formellement interdit en France est toléré aux US avec une estimation de 300 à 500 personnes cryogenisées et une liste d'attente qui continue de croître. Le plus gros problème rencontré reste le dépôt de bilan des sociétés qui propose ce service, et donc la décongélation nécessaire des corps.
Personnellement, j’aimerais me faire lyophiliser.
Conservé dans un cercueil hermétique, en espérant que la science me permettra d’être réhydraté dans de bonnes conditions.
Si je suis stocké au frais, à l’abri de l’humidité et de la lumière, je me dis.. pourquoi pas ?
Même réduit en cendres (dans le cas de la crémation) celà reste une personne et ne peut donc pas être dispersé (comme si son "âme" reliait les cendres en une personne).
Pour les, ni morts ni vivants (personnes dans le coma par exemple) ça reste des personnes.
Pour répondre à gdeon6425 et Blacker56 :
Certes les corps ont été déclarés morts... Mais des gens légalement déclarés morts qui reviennent à la vie ça existe, principalement dans le cas d’arrêt cardiaque. Certes, "l'état de mort" est moins long, mais il n'y a aucune législation qui dit au bout de combien de temps un mort est vraiment mort. 10 sec ? 5 min ? 10 ans ?
L'argumentation du médecin (et je pense de beaucoup de cryogénisés), c'est que le statut de mort définitive n'est qu'une question de progrès de la médecine.
J'avoue ne pas être un défenseur de la cryogénisation, mais les questions qu'elle pose sont intéressantes.
Je suis d’accord avec le fait que la cryogénie pose des questions intéressantes.
Sur le plan juridique, le cadavre est la dépouille d’un être humain qui a perdu la vie. Le statut de personne débute par le fait de la naissance d’un être humain vivant et viable et se termine par le constat du décès. En passant de vie à trépas, dès l’instant de la mort, la personne n’est plus. Le mort n’est plus un sujet de droit, il n’a plus de droits, ni patrimoniaux, ni extra-patrimoniaux et n’a plus de vie privée. Le défunt n’est plus un « autrui » au sens du Code pénal. Le mort ne peut donc plus être victime d’aucune infraction qui suppose un autrui (homicide, violence, viol, etc.).
Et si on a ressuscité des « morts » (qui pour le coup ne l’étaient pas tout à fait), au plan juridique une personne est considérée comme morte par la délivrance d’un certificat de décès par un médecin.
Il aurait dû acheter son congélateur chez DARTY avec l’option « garantie a vie ».
Je pense qu’il y avait moyen de faire jouer le service après-vente.
En France les critères de décès sont : une mort « réelle et constante » avec absence de pouls, absence de mouvements respiratoires, absence de réflexes du tronc cérébral.
Les arrêts cardio-respiratoires récupérés ne sont donc pas considérés comme décédés.
J'en connais au moins deux qui sont ressuscités après plusieurs jours d'une vraie mort.
Donc la juridiction devrait être plus prudente.
Un corps, une dépouille ne devrait pas être considéré comme une simple chose, mais avec respect.
Je suis d'ailleurs surpris par le commentaire qui dit que la violence faite aux morts ne compte pas juridiquement.
Je me disais aussi que ce pot de Ben & Jerry’s avait une odeur bizarre..,