Un premier plan divisait l'Allemagne en 3 zones

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À la fin de la Seconde Guerre mondiale, et pour empêcher l'Allemagne de plonger à nouveau l'Europe dans la guerre, les États-Unis proposèrent un plan radical : diviser le pays en 3 zones, l'une devenant une "zone internationale" protégée par l'armée britannique. L'Allemagne devait également abandonner son industrie et céder des territoires.

Une version allégée de ce plan "Morgenthau", du nom du secrétaire au Trésor des États-Unis, fut initialement adoptée. Elle fut néanmoins très critiquée et rapidement abandonnée.


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Sujet très intéressant. Je crois avoir entendu que les États-Unis avaient pour projet de mettre l'Europe de l'Ouest sous protectorat Américain et avec la monnaie Américaine (Dollars US) pendant quelques années. Je crois que comme les États-Unis avaient énormément produit d'industrie de l'armement, ils voulaient que se qui leur restait sur les épaules soient à destination de l'Europe de l'Ouest et de l'aide à la reconstruction. Mais je crois qu'en contrepartie, nous étions redevables et notre économie devait servir à enrichir les USA. De Gaulle s'est opposé à ce projet, qui devait mettre sous tutelle Américaine toute l'Europe de l'Ouest (France, Belgique, Italie, Espagne etc). Je crois que les États-Unis avaient peur de l'avancée des Soviétiques qui avaient des appétits sur l'Europe entière, tout comme les Communistes sur Asie (Corée, Indochine, Indonésie etc), ils voulaient stopper leur influence grandissante. Surtout qu'à l'époque le partie Communiste français était puissant et voulait prendre le pouvoir à la sortie de la guerre. Mais Des Gaulle a empêché que cela ne se produise avec le gouvernement provisoire.

a écrit : Effectivement j’ai souvent entendu dire ça, en général ça parlait aussi d’histoire de chewing-gum et de jeunes filles françaises amourachées de GIs, avant que la conversation dérive vers le McDo.

Tu as une source crédible pour ça stp ?
Le mieux que j’ai trouvé parle seulement d’avoir un gouvernement
militaire (AMGOT, US&GB) temporaire pour 6 à 12 mois, mais pas de partager la France. Apparemment c’était surtout pour éviter le communisme (la résistance était très « rouge ») mais De Gaulle est intervenu pour que ça n’arrive pas. Afficher tout
Commentaire particulier surtout quand on sait maintenant que les normandes se sont faites violées à l'arrivée de nos héros libérateurs.

a écrit : Commentaire particulier surtout quand on sait maintenant que les normandes se sont faites violées à l'arrivée de nos héros libérateurs. L’un n’exclut pas l’autre.

a écrit : C'est surtout à Churchill que l'on doit notre indépendance, car Roosevelt n'aimait pas De Gaulle, qu'il voyait comme un déserteur et un arriviste, puisqu'il avait refusé de se soumettre à sa hiérarchie en quittant la France pour l'Angleterre, et qu'il n'était pas élu par les français.
Churchill a non seulement imposé De Gaulle à Roosevelt, mais plus tard la présence de de troupes françaises au débarquement en Normandie (troupes équipées par ses soins), et enfin la nation française dans le clan des vainqueurs.
De Gaulle était déterminé, ce qui a plus à Churchill qui était francophiles (voir aussi la conférence de BRIAR), et il s'est débattu pour exister au nom de la France, mais il n'aurait rien pu faire sans ce dernier.
J'aime beaucoup la droiture patriotique désintéressée de De Gaulle, mais rendons à Churchill, ce que peu d'autres auraient fait...
Ne parlons même pas de la stabilité européenne post 2ndWW qu'on doit également à une idée de Churchill, et qui a donné la Communauté du Charbon et de l'Acier : "J'en viens maintenant à une déclaration qui va vous étonner. Le premier pas vers une nouvelle formation de la famille européenne doit consister à faire de la France et de l'Allemagne des partenaires. Seul, ce moyen peut permettre à la France de reprendre la conduite de l'Europe. On ne peut pas s'imaginer une renaissance de l'Europe sans une France intellectuellement grande et sans une Allemagne intellectuellement grande." W. Churchill, Zurich, 19 septembre 1946.
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Il faut y rajouter aussi un soutien militaire de Eisenhower, contre ses consignes qu'il avait de Roosevelt, permettant à De Gaulle de rentrer dans Paris et ainsi construire sa victoire "politique".