Un ouvrier vit 6 ans de moins qu'un cadre

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Selon une étude de Santé publique France, l'espérance de vie d'un ouvrier est inférieure de six ans à celle d'un cadre supérieur, principalement en raison des conditions de travail plus pénibles, de l’exposition accrue à des risques professionnels et de l’accès inégal aux soins. Un homme ouvrier a une espérance de vie de 75,6 ans contre 81,6 pour un cadre.


Tous les commentaires (26)

a écrit : Ah ben ca me manquait ce genre de débat où tout le monde a raison et tord à la fois!
Alors on en viens à faire des études scientifiques pour comprendre pourquoi y'en a qui vivent plus vieux que les autres? Ben, j'ai la réponse:

www.youtube.com/watch?v=jlL_AFA8am8&ab_channel=Col
ucheVEVO

Comment ca personne a rien compris? Faut que je répète?

Plus sérieusement, quand je vois des gens en train de réparer les routes sur lesquelles je roule en pestant parce que le feu tricolore provisoire est rouge en les regardant bosser en plein cagnard au mois d'Aout les mains dans le goudron, ca me fais un peu penser à Germinal, Et je rejoins un commentaire au dessus (l'auteur se reconnaitra); les gens font des boulots de merde parce que... ils n'ont pas le choix.
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Oup's, doublon

a écrit : A mon sens et pour avoir déjà été ouvrier dans le bâtiment c'est bien plus lié à quelque chose de psychologique.
Dans la médecine je trouve que l'on fait souvent des liens qui sont très biaisés.
Par exemple, sur des études où on met en corrélation le régime alimentaire et l'espérance de vie,
on conclut qu'avoir un régime équilibré prolonge l'espérance de vie. Mais on néglige complètement le côté psychologique : une personne avec un régime équilibré vit souvent plus sainement, avec moins de stress, probablement un cercle familial positif, des amis, savent vivre le moment présent, ont moins de chance de fumer, etc.... Beaucoup d'ouvriers sont malheureusement des hommes tristes, qui font ce qu'ils peuvent pour survivre, la difficulté de leur travail n'est qu'une seule des difficultés qu'ils rencontrent et que l'on met directement en corrélation avec l'espérance de vie en négligeant le reste. Afficher tout
Ah merci CD ! Tu es justement dans l'esprit du commentaire que j'aurai posté !
Effectivement, ne prendre qu'un seul élément de l'équation ne suffit pas, il faut avoir une approche holistique. Prendre en compte la pénibilité du travail, l'hygiène de vie, l'activité physique, l'accès aux soins, l'alimentation, le sommeil, la consommation d'alcool et de tabac, niveau de vie, santé mentale, etc. Ce sont tout ces paramètres qui mit bout à bout expliquent cet écart important.

a écrit : Ah merci CD ! Tu es justement dans l'esprit du commentaire que j'aurai posté !
Effectivement, ne prendre qu'un seul élément de l'équation ne suffit pas, il faut avoir une approche holistique. Prendre en compte la pénibilité du travail, l'hygiène de vie, l'activité physique, l'ac
cès aux soins, l'alimentation, le sommeil, la consommation d'alcool et de tabac, niveau de vie, santé mentale, etc. Ce sont tout ces paramètres qui mit bout à bout expliquent cet écart important. Afficher tout
Merci.
Ton soutien me fait plaisir.
Cordialement
CdR

Sans parler des mutuelles, qui sont souvent bien moins avantageuses. Je le constate directement avec mon conjoint, employé dans une marque de luxe appartenant à un grand groupe très connu (quatre lettres…) : sa mutuelle est tout simplement médiocre, surtout comparée à la mienne en tant que cadre.

Et que dire des garanties en cas de maladie : aucun maintien de salaire les premiers jours, 10 jours de carence vs 0 pour moi. C’est franchement honteux, surtout pour une entreprise de cette envergure.

a écrit : Cela va de soit entre un qui passe sa vie professionnelle à porter, monter, descendre ou respirer de la poussière fine sans protection ou peu ou pas adapté du tout ou travailler sous un soleil d'été ou le froid d’hier à l'intérieur ou à l'extérieur sur des surfaces plates, en hauteur ou dans des endroits étroits sans air conditionné avec une transpiration accompagnée de fatigue musculaire et mentale et l'autre qui travaille généralement dans des conditions souvent plus que normales et assis dans un fauteuil qu’il peut régler à sa convenance et également mieux payé aussi donc avec un pouvoir d’achat important pour bien se nourrir et avec un meilleur accès aux soins médicaux on peut factuellement dire sans avoir besoin d'une étude que les deux ne vivront certainement pas le même nombre d'années égales.

Mon propos n'est pas de remettre en question l'étude. Les études ont une importance capitale pour comprendre certaines phénomènes qui pourraient sembler apparentes ou évidentes.
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je pense que l'intérêt de l'anecdote n'est pas de faire apparaître cette logique évidente, mais plutôt de quantifier cet écart. 6 ans, ce n'est pas 2 ans et ce n'est pas 10 ans non plus. c'est quand même intéressant d'établir et de quantifier des faits par rapport à des généralités.

a écrit : A mon sens et pour avoir déjà été ouvrier dans le bâtiment c'est bien plus lié à quelque chose de psychologique.
Dans la médecine je trouve que l'on fait souvent des liens qui sont très biaisés.
Par exemple, sur des études où on met en corrélation le régime alimentaire et l'espérance de vie,
on conclut qu'avoir un régime équilibré prolonge l'espérance de vie. Mais on néglige complètement le côté psychologique : une personne avec un régime équilibré vit souvent plus sainement, avec moins de stress, probablement un cercle familial positif, des amis, savent vivre le moment présent, ont moins de chance de fumer, etc.... Beaucoup d'ouvriers sont malheureusement des hommes tristes, qui font ce qu'ils peuvent pour survivre, la difficulté de leur travail n'est qu'une seule des difficultés qu'ils rencontrent et que l'on met directement en corrélation avec l'espérance de vie en négligeant le reste. Afficher tout
De mémoire c'est justement ce principe que désigne un corrélation. ce n'est pas une cause / conséquence, mais simplement un lien, ce qui change beaucoup de choses.