La nuit du 6 au 7 décembre 1922, l’entièreté de l’île d’Irlande fut détachée du Royaume Uni de Grande Bretagne et d’Irlande pour devenir l'État libre d'Irlande, dominion de l’empire Britannique. Conformément au traité, l’Irlande du Nord se retira dès le lendemain et rejoigna le Royaume-Uni.
Le Royaume-Uni n’adopta son nom complet qu’en 1927 pour devenir le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord. L’avènement de la République d’Irlande aura elle lieu en 1937.
Commentaires préférés (3)
Il faudrait corriger "rejoignit" à la fin du premier paragraphe.
J'avais ds mes relations, une professeur d'anglais née en Irlande du Nord, quand je lui disait que l'Irlande c'était le nord et le sud , elle défendait bec et ongle le nord, pour elle c'est l'Angleterre, elle se sentait pas irlandaise, mais anglaise
C'est toujours une question extrêmement compliquée car d'une part, si on n'a pas vécu l'Histoire de l'intérieur, c'est difficile d'avoir un avis car il nous manque plein de paramètres indispensables à la bonne compréhension des relations entre populations, quartiers, communautés...
Mais en même temps, les habitants de ces territoires ont été éduqués avec une idéologie partisane de la part de la puissance dominante qui les empêche très majoritairement d'avoir une prise de recul dépassionnée et raisonnable.
Du coup, comme souvent, c'est le plus fort qui impose sa loi et sa vérité...
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Il faudrait corriger "rejoignit" à la fin du premier paragraphe.
J'avais ds mes relations, une professeur d'anglais née en Irlande du Nord, quand je lui disait que l'Irlande c'était le nord et le sud , elle défendait bec et ongle le nord, pour elle c'est l'Angleterre, elle se sentait pas irlandaise, mais anglaise
J'ai vécu quelques mois à Belfast en Irlande du Nord et tous les irlandais que j'ai pu rencontrer se disaient irlandais et non anglais.
La distinction qu'ils faisaient avec les irlandais du Sud me semblait davantage liée à la religion (catholique contre protestants). Le conflit est encore bien présent dans les esprits.
C'est toujours une question extrêmement compliquée car d'une part, si on n'a pas vécu l'Histoire de l'intérieur, c'est difficile d'avoir un avis car il nous manque plein de paramètres indispensables à la bonne compréhension des relations entre populations, quartiers, communautés...
Mais en même temps, les habitants de ces territoires ont été éduqués avec une idéologie partisane de la part de la puissance dominante qui les empêche très majoritairement d'avoir une prise de recul dépassionnée et raisonnable.
Du coup, comme souvent, c'est le plus fort qui impose sa loi et sa vérité...
Pour Belfast, cela va dépendre des quartiers que vous avez fréquenté car la ségrégation est plus marquée avec des quartiers a majorité protestantes et d'autres catholiques mais je crois que globalement, Belfast est majoritairement catholique (ce qui n'était pas le cas pendant le conflit)
Je laisse le thème de la revendication territoriale aux idéologues.
Mais concernant la bonne relation entre populations, quartiers, communautés comme tu dis, pour moi les choses sont très simples. Et je le dis en l'ayant côtoyé de multiples façons, personnellement ou par un tiers; de l'insulte au génocide. C'est pareil absolument partout, que ca concerne les batailles de clochers (au sens propre), les histoires de quartiers, les intolérance entre régions pays, ethnies etc C'est excusable chez un enfant (pour les raisons que tu cites), c'est méprisable chez un adulte.
Quand tout le monde est riche à égalité, pas trop de problème pour s’aimer les uns les autres mais s’il y en a un plus riche que l’autre…
Sur le plan international, on voit ce que ça donne…
Etc… etc…
Les protestants étaient en effet majoritaire et le gouvernement britannique s'est retrouvé forcé d'assouplir les lois au fil des décennies : en effet, la natalité du côté catholique était telle (années 60-70) que le rapport démographique était en passe de s'inverser. Le gouvernement a donc mis tout le monde sur un pied d'égalité avant que cela ne tourne au vinaigre pour les protestants. Ce dépassement a finalement été constaté lors du recensement de 2021.
Mais oui regardons la situation internationale pour voir, alors que les migrations n'ont jamais été aussi importante, que ça se passe très bien dans la majorité des cas. Surtout quand certains "influenceurs" ou décideurs ne viennent pas titiller par intérêt personnel les revendications nationales, religieuses ou économiques.
Et après conflit (quelque en soit le degré), je pense que la notion d'égalité ou de richesse que tu souligne importe peu, la situation dépend surtout du choix du pardon ou non, et de la volonté de regarder devant ou derrière.
Bref à la base je répondais au premier message de ...(Pas moyen de remonter quand j'écris), pour dire que selon moi c'est simple...ce qui ne veut pas dire que c'est facile.
fr.m.wikipedia.org/wiki/Sahara_occidental
Rejoignit, pas rejoigna
L'avènement "elle" aura lieu ? Encore du français non avenu.
L'avènement de la République d'Irlande aura, elle, lieu en 1937.
À l’international, la situation est encore plus claire : les bidonvilles de Tijuana, les camps de réfugiés syriens ou les townships sud-africains témoignent du fait que la réussite est minoritaire, l’insertion douloureuse et l’échec massif.
Et lorsque ces migrations deviennent structurelles, elles engendrent souvent des tensions communautaires ou religieuses explosives : Gaza et Israël, l’Irlande du Nord, les Balkans, le Cachemire ou encore la Corée divisée montrent bien que le partage d’un même territoire entre populations aux identités differentes débouche rarement sur le « très bien ».
La réussite existe, mais elle reste minoritaire. Ce qui domine, ce sont la pauvreté, la précarité et le conflit. Il me semble que parler de majorité de cas « très bien » est une négation des réalités locales comme des leçons de l’histoire ou alors je n'ai pas compris ce que tu voulais dire.
Par rapport à ton commentaire, beaucoup de "mauvaises cohabitations" sont le résultat de territoires convoités par différentes puissances de l'intérieur ou extérieures (et encore "extérieures" est ambigu car souvent ces pays se sentent chez eux et n'ont pas l'impression d'être des occupants, comme Angleterre en Irlande du Nord ou Russie en Crimée...).
C'est certes méprisable, mais personnellement, je ne crois absolument pas que la nature humaine soit capable de s'émanciper de son besoin profond de domination. J'y croyais encore il y a quelque années pour nos générations (Y et suivant) qui ont grandi sans guerre (comprendre sans guerre suffisamment proche pour qu'on se sente concernés) mais 2 éléments m'ont convaincu du contraire : La Russie (pas besoin de rentrer dans les détails) et surtout l'apreté des débats publics qui deviennent extrêmement virulents et même violents, où l'écoute et l'empathie disparaissent de plus en plus pour laisser la place à une Vérité Unique = la mienne. (comprendre chacun a Sa vérité). On n'en est pas encore à sortir les armes... quoiqu'il existe des affrontements directs sur le terrain sur certains sujets...
pfff, faut que je reprenne des vacances moi...
Rejoigna ???!!!