En psychologie, "l'effet Julien Lepers" est un phénomène étonnant. Dans l'esprit humain, la personne qui interroge quelqu'un au sujet de sa culture générale est toujours considérée comme plus cultivée que la personne qui répond, et ce indépendamment du fait que les réponses données soient bonnes ou mauvaises. Cet effet fait partie de ce que l'on appelle les erreurs fondamentales d'attribution.
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Est-ce que le fait de se croire moins intelligent qu'un autre n'est pas déjà une erreur fondamentale en soi.
C'est vrai que ça le fait moins avec Jean-Pierre Foucault. :-)
Wow, un QI élevé ne permet pas à certains personnes de réfléchir correctement avant de lancer sur une discussion. Français est ma 3ème langue aussi, je parle français depuis 3ans, alors excusez moi pour mes fautes :[
Tiens , de retour ? Monsieur le cantilien , ravi de te relire ...
Ok j'ai un QI de moineau si cela vous amuse 80 pas plus !
Bonne journée
Fin du HS sur le QI et l'orthographe de karcelia svp.
Bonjour à tous,
Je me permets d'écrire un commentaire, car cette anecdote est partiellement fausse et le commentaire sur le QI de Karcelia me laisse... penseur...
Ce qui est décrit ici est UN effet de l'erreur fondamentale d'attribution, faisant partie des théories de l'attribution, mais n'est pas l'effet en lui-même !
L’erreur fondamentale d'attribution est le phénomène qui met en évidence une tendance générale des individus à sous évaluer, dans l’explication du comportement d’une personne, l’effet lié à la situation dans laquelle cette personne se trouve ET à sur estimer, au contraire, l’effet associé au caractère de cette personne.
Pour faire simple, un phénomène, une parole, une tendance, ou une action sont attribués aux caractéristiques individuelles réelles ou imaginaires d'une personne qui y prend part et non au couple Sujet/environnement en interaction.
L’exemple le plus frappant étant l'accusation par les extrémistes allemands, de la destruction de l'économie par les juifs dans les années 30... Erreur ultime d'attribution basée sur les préjugés ethniques et racistes de l'époque. Et cela, sans prise en compte du contexte globale, qui déboucha malheureusement sur la Shoah. (Même si évidemment, l'erreur d'attribution collective n'explique pas tout de la Shoah qui est une page de l'histoire bien plus complexe; et non réductible à un seul phénomène psychodynamique...)
Par ailleurs, en ce qui concerne le "QI"... je crois qu'une légère mise à jour est aussi importante (qui pourra peut-être faire l'objet d'une anecdote ?)
Le "QI" était ainsi appelé, car il résultait à l'époque de la division de l'âge mentale estimée, par l'âge réel de la personne testé, le tout multiplié par 100.
Or, cela fait bien longtemps que cela n'est plus le cas, mais le terme de QI est resté encré dans le langage courant au même titre que les premières découvertes psychologiques (cf l'hystérie) même si le sens a aujourd'hui changé. On parlera plus volontiers d'indice de développement cognitif. Car oui, l'intelligence ne recouvre pas uniquement l'aspect cognitif (mémoire, rapidité de traitement, vocabulaire, etc.), mais aussi les capacités de gestion émotionnelles. En effet, les émotions sont les prémices de l'intelligence et dictent en grande partie nos comportements.
D'une part donc, l'évaluation de l'intelligence passe actuellement par une étude des émotions et des capacités de gestion de ces dernières (cf. autiste asperger avec compétences cognitives spécifiques supérieures à la moyenne, mais un retrait social et émotionnel invalidant et handicapant).
D'autre part, au risque de léser notre ami Karcelia, les psychologues ont l'obligation éthique et déontologique (cf. nouveau code de déontologie des psychologues) de ne pas transmettre les résultats "numérique" d'un test de "QI". 3 questions que je me pose donc en conclusion : comment comprendre et évaluer l'"intelligence" d'une personne avec seulement un nombre révélant finalement peu de chose ? quel crédit accorder à ce chiffre, délivré par un professionnel qui ne connait finalement, même pas le code de déontologie de sa profession? et enfin, vu la tournure actuelle des commentaires de Karcelia, l'évaluation de "ton intelligence" a-t-elle pris en compte les quelques difficultés de gestion émotionnelle et de la contradiction présente ?
PS: Désolé pour la tartine...
Pour Psycho, je viens justement de modifier un peu l'anecdote ;)
Merci Philippe !
je respire un peu mieux ;-)
Merci LeCantilien, ton intervention m'a fait sourire ;)
Je vous laisse avec une de mes citations :
Je suis le maître de tout être. Et l'élève d'autant.....Tout comme vous !
"Cette effet" ? Je suis la seule à qui ça pique les yeux ? :)
C'est bien joli de critiquer l'orthographe, mais personne ici n'a, semble t-il, remarqué l'erreur monumental de l'anecdote : "cet effet" et non pas "cette effet".
Trop de commentaires pour critiquer l'ortho suite a cette anecdote pourtant intéressante... Obligé de désactiver le suivi pfff
Avec tout ces commentaires un peu inutile j'ai un peu mal compris l'anecdote, en gros les gens pensent qu'une personne qui pose des questions (comme jean pierre Foucault ?) est plus "intelligente" que la personne interrogée et ce même si cette personne connaît la réponse ?