Certains patients doivent se faire examiner dans un zoo

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Dans certains pays, notamment en Angleterre, les hôpitaux sont parfois obligés de diriger leurs patients obèses vers des zoos, faute d'équipement adapté. Les patients peuvent ainsi passer certains examens (radiographies, IRM) dans des appareils plus grands, initialement destinés aux animaux.


Tous les commentaires (53)

a écrit : C'est le "il n'est pas compliqué d'en sortir" qui dérange. Et à juste titre.
C'est un préjugé tenace mais sans fondement de penser que l'obésité ne résulte que d'un choix, ou d'un ensemble de mauvais choix de vie... Dans certains systèmes moraux on considère la gourma
ndise (ou la gloutonnerie) comme un péché, ce qui est rationnel dans une société où la nourriture est limitée, on ne veut pas qu'une personne prive les autres de leur part. De ce fait, beaucoup considèrent encore péjorativement les personnes obèses, ce qui n'aide pas du tout.
À l'origine le corps humain est fait pour vivre au rythme des saisons, des récoltes et des chasses. C'est-à-dire, adapté à avoir des périodes où la nourriture est en abondance, suivies de périodes de jeûne. Le corps stocke de l'énergie sous forme de graisses lors d'une récolte, de la capture d'un mammouth ou d'un banquet de sangliers. Puis, lorsque la nourriture redevient plus rare, nous brûlons ces graisses pour continuer à fonctionner. Ce qu'il faut comprendre c'est que nous ne sommes dans l'ensemble pas faits pour manger "à notre faim", c'est-à-dire des quantités exactement adaptées à nos besoins à court terme, mais plutôt pour constituer des réserves lorsque l'occasion se présente. La faim que l'on éprouve ne correspond pas nécessairement à nos besoins mais parfois à une "anxiété" subconsciente de notre métabolisme d'avoir à traverser une période de jeûne. De la même manière, une anxiété consciente peut déclencher une faim accrue, mais c'est loin d'être le seul facteur.
Nous ne sommes pas tous réglés pareil à ce niveau, et certains sont programmés de sorte qu'ils ont beaucoup plus facilement faim que d'autres. C'est un problème dans nos sociétés où la nourriture est constamment abondante. Il y a plusieurs facteurs génétiques identifiés qui modifient la sensation de faim chez différents humains, ce qui se traduit généralement par différentes habitudes alimentaires. C'est injuste de dire à quelqu'un qui a un génome qui le pousse à manger en mettant son corps dans un état de détresse qu'il devrait simplement avoir une meilleure discipline et manger comme toi qui peut refuser un plateau de cookie sans hésiter ni regretter.
Et ça c'est seulement du point de vue du choix et des comportements alimentaires, du point de vue génétique, mais il y a un tas de facteurs environnementaux, éducatifs, etc qui contribuent aussi, et cela avant même de commencer à parler de nos différences du point de vue du métabolisme qui font que certains peuvent manger beaucoup plus que d'autres sans grossir...
Pour résumer, évitons de diaboliser les obèses. Ils ont besoin de notre soutien et pas de notre jugement.
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Mouais... tu m'as presque convaincu dis-donc !

Mais je ne peux m'empêcher de penser malgré tout que si la plupart d'entre eux bouffaient un peu moins ce serait quand même plus simple de faire leurs examens dans des hôpitaux.


(Un jour les gros lourds comme moi seront minoritaires et on pourra enfin être défendus puissamment par une majorité bien pensante :-)
Ce jour s'est encore un peu plus rapproché grâce à toi... Merci)

a écrit : Ok et bien la prochaine fois que tu iras à l'hosto on t'enverra dans les locaux d'analyses de recherche avec les chimpanzés, on verra si tu le prends bien.

Et pas besoin d'écrire une montagne de texte pour justifier tes propos que personne ne va lire, tu t'enfonces.
Ben moi je l'ai lu.

Et je n'y ai rien trouvé de vexant.

a écrit : Ok, ne soignons pas les fumeurs qui développent des cancers lié au tabac, les alcooliques pour leur cirrhose etc...

D'ailleurs on peut pousser la logique, pourquoi s'arrêter là, il y a tellement d'économies qu'on pourrait faire si on perdait toute humanité !
Il n'a jamais dit qu'il ne fallait pas les soigner, au contraire.
Développer des alternatives coûteuses pour la société pour des gens qui refusent des efforts, c'est juste logique. Et très humain, paradoxalement.

a écrit : Ça tient en 2 mots, manger moins.

Ça demande volonté et stratégie mais c'est le principe, et pour la plupart des gens ça suffit. Je ne nie pas que certaines personnes souffrent de vraies pathologies mais ce n'est pas le cas de la plupart des obèses.

Avec des techniques du genre : En
vie de manger des sucreries, je me l'interdis, je vais plutôt faire boire un grand verre d'eau et faire du sport.. on perd très vite du poids. Afficher tout
Tu décide d'ignorer le contexte, alors oui c'est de la mauvaise foi. Non, ça n'est pas une question de volonté, et dire ou sous entendre le contraire est probablement humiliant pour ceux qui sont concernés. Et d'ailleurs, je suppose que les personnes obèses pour la plupart se considérent probablement totalement responsables. C'est un fait que la psychologie individuelle et la psychologie de groupe sont des facteurs qui influencent les décisions,et tu préfère l'ignorer.. C'est un fait que l' influence machiavélique des acteurs du business agro- alimentaire utilise la tromperie médiatrique et se moque des dangers physiologique qui existent sur le long terme pour les consommateurs, et tu préfère l'ignorer.. C'est un fait que le métabolisme de chacun est différent, et que la décision de suivre des régimes restrictif amène beaucoup de monde vers des reprises de poids au point qu'on parle aujourd'hui de régimes yoyo, et tu préfère l'ignorer..
Tu simplifie à outrance les raisons de la prise de poids d'une partie importante de la population, statuant sur un choix qu'en plus personne n'a plus, car au cas où cela t'aurais échappé, qui aujourd'hui à accès à des produit de saison n'ayant pas traversés le monde pendant plusieurs jours et cela toute l'année et dans y laisser un bras ? Toi ?..

a écrit : Si la nuance t'échappe alors je pense que ça n'est pas moi qui fait de mauvaise foi. Perdre du poids, c'est on ne peut plus simple : il suffit de dépenser plus de calories de ce qu'on ingère. Donc soit tu ingère moins, soit tu dépenses plus, soit les deux. Pour prendre du poids c'est pareil mais dans l'autre sens. C'est on ne peut plus simple. Après est-ce que c'est facile ? Pas forcément, surtout si on s'y prend mal. Il faut se priver, et s'habituer à avoir faim au moins le temps du régime. C'est désagréable, plus pour certaines personnes que pour d'autres, donc c'est pas facile. Pourtant c'est très simple. Afficher tout Tu décide d'ignorer le contexte, alors oui c'est de la mauvaise foi. Non, ça n'est pas une question de volonté, et dire ou sous entendre le contraire est probablement humiliant pour ceux qui sont concernés. Et d'ailleurs, je suppose que les personnes obèses pour la plupart se considérent probablement totalement responsables. C'est un fait que la psychologie individuelle et la psychologie de groupe sont des facteurs qui influencent les décisions,et tu préfère l'ignorer.. C'est un fait que l' influence machiavélique des acteurs du business agro- alimentaire utilise la tromperie médiatrique et se moque des dangers physiologique qui existent sur le long terme pour les consommateurs, et tu préfère l'ignorer.. C'est un fait que le métabolisme de chacun est différent, et que la décision de suivre des régimes restrictif amène beaucoup de monde vers des reprises de poids au point qu'on parle aujourd'hui de régimes yoyo, et tu préfère l'ignorer..
Tu simplifie à outrance les raisons de la prise de poids d'une partie importante de la population, statuant sur un choix qu'en plus personne n'a plus, car au cas où cela t'aurais échappé, qui aujourd'hui à accès à des produit de saison n'ayant pas traversés le monde pendant plusieurs jours et cela toute l'année et dans y laisser un bras ? Toi ?..

a écrit : Tu décide d'ignorer le contexte, alors oui c'est de la mauvaise foi. Non, ça n'est pas une question de volonté, et dire ou sous entendre le contraire est probablement humiliant pour ceux qui sont concernés. Et d'ailleurs, je suppose que les personnes obèses pour la plupart se considérent probablement totalement responsables. C'est un fait que la psychologie individuelle et la psychologie de groupe sont des facteurs qui influencent les décisions,et tu préfère l'ignorer.. C'est un fait que l' influence machiavélique des acteurs du business agro- alimentaire utilise la tromperie médiatrique et se moque des dangers physiologique qui existent sur le long terme pour les consommateurs, et tu préfère l'ignorer.. C'est un fait que le métabolisme de chacun est différent, et que la décision de suivre des régimes restrictif amène beaucoup de monde vers des reprises de poids au point qu'on parle aujourd'hui de régimes yoyo, et tu préfère l'ignorer..
Tu simplifie à outrance les raisons de la prise de poids d'une partie importante de la population, statuant sur un choix qu'en plus personne n'a plus, car au cas où cela t'aurais échappé, qui aujourd'hui à accès à des produit de saison n'ayant pas traversés le monde pendant plusieurs jours et cela toute l'année et dans y laisser un bras ? Toi ?..
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Apparemment tu te considères spectateur de ta propre vie. Dans les faits, puisque tu aimes ça, tu es celui qui décide. Personne ne te force a regarder des pub, a manger des produits transformés devant la TV ou a ne pas faire de sport.

Si tu te rends compte que tu prends du poids à cause de mauvaises habitudes alimentaires, un mauvais rythme de vie, libre à toi de tout changer. Tu t'inscris dans une salle de sport, tu fréquentes des gens avec une meilleure hygiène de vie, tu rééquilibres tes repas, tu arrêtes la mal bouffe et tu verras que ça marche, tu maigris.

Beaucoup de gens pensent que pour maigrir il faut se priver, font des régimes restrictifs, le vivent mal, craquent et reprennent plus de poids. C'est pas du tout qu'il faut faire. Je parle de reprendre sa vie en main, changer totalement ses habitudes sédentaire, faire du sport et manger à sa faim sans privation forte. Je dis "forte" parce qu'il aussi important d'apprendre a avoir faim, de se reconnecter avec les besoins de son corps, savoir reconnaître les messages de faim et de satiété notamment.

Ça marche pour l'immense majorité des gros. Les pathologies sérieuses sont loin d'être la cause première d'obésité en France. J'étais gros comme beaucoup de gens que je connais, et ça n'avait rien de physiologique, rien a voir avec un prétendu problème de métabolisme. Faut arrêter de se voiler la face et reprendre sa vie en main. Si tu dépenses des calories et que t'evites les sucreries et autres produits hyper transformés tu maigris et en plus tu feras des économies. Et tu peux le faire même avec un petit budget. Boire quasi exclusivement de l'eau est à la porté de tous en France. Faire la cuisine avec des produits basiqued aussi. Faire du sport aussi. Bref, faut arrêter de jouer la victime et se bouger un peu, ça marche sauf problème médical sérieux.

L'alcoolisme n'est pas défendue par la société, le tabagisme non plus. Par contre l'obésité, on sait que c'est délétère mais il ne faut rien faire. Étrange...

a écrit : Je n'ai pas dit que sortir de l'obésité n'était pas difficile, j'ai dit que ça n'était pas compliqué. C'est très différent.
de la même manière qu'arrêter de fumer est on ne peut plus simple, sans être forcément facile pour autant.
Je ne pense pas que l'obésité résulte
souvent d'un choix, en revanche je suis persuadé que la plupart du temps elle résulte simplement de laisser aller.
Je ne vois pas trop le rapport avec la gourmandise, pour ma part je suis très gourmand, en revanche quand je prends du poids je m'impose de le perdre pour maintenir une bonne santé.
Sinon je suis d'accord avec à peu près tout ce que vous avez dit dans votre message, je ne suis pas du tout pour qu'on diabolise les obèses comme vous dites, cependant je pense qu'il ne faut pas non plus tout traiter de diabolisation.
Par exemple je pense que les medecins n'encouragent pas assez leurs patients à perdre du poids. Est-ce que le but est de diaboliser les obèses ? Bien sûr que non.
À l'inverse de la diabolisation, j'ai l'impression qu'aujourd'hui on est plutôt dans la glorification de ceux qui acceptent voire qui mettent en avant leur obésité parfois morbide. Je trouve ça littéralement criminel. Normaliser l'obésité, c'est inciter les obèses à ne rien faire pour perdre du poids. Et ça, ça risque juste de les tuer, littéralement.
Donc diaboliser les obèses non, en revanche diaboliser l'obésité je suis tout à fait pour.
Concernant la fin de votre message je suis là aussi totalement d'accord, il faut soutenir et aider ces personnes à sortir de leur maladie et ça ne sert à rien de les juger.

Cependant je maintiens mon premier message, il ne me semble pas qu'il aille à l'encontre de tout ce que je viens de vous dire.
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J'ai du mal à croire que vous soyez parfaitement de bonne foi.
Ce n'est pas un choix mais du laisser-aller ? Ce n'est pas un peu la même chose ?
Mais non je ne voulais pas dire simple dans le sens facile mais dans le sens rapide à expliquer... Soit.
Vous faites la comparaison avec le tabac et je me permets donc de vous poser la question, avez-vous été fumeur ? Vous croyez qu'on peut étendre la comparaison à l'héroïne ? Qu'un addict est juste quelqu'un qui se laisse aller et qui n'a pas la force mentale de se prendre en main ? Qu'il faut le secouer un bon coup et dire bouge toi grosse larve lâche ton burger et va faire du sport ? Tout cela d'une part sonne comme quelqu'un qui n'a jamais eu de problèmes pour se sortir d'un comportement problématique et d'autre part va à l'encontre de ce que la science nous dit en matière d'addictologie. Mais vous semblez être assez confiant dans le fait que les médecins sont nuls et que vous avez raison.
Ce que j'essayais de vous expliquer c'est justement que chaque cas est très différent, vous ne pouvez pas prendre votre propre rigueur et discipline et reprocher aux autres de ne pas montrer la même. Laissez-moi donc prendre un exemple un peu extrême pour illustrer mon propos. Il existe une maladie génétique (pas Prader-Willi, une autre) où les enfants ne produisent pas de leptine, une hormone qui sert notamment à réguler l'appétit en signalant au corps que de la graisse se trouve dans le sang. Ce n'est pas forcément que la présence de leptine dit au corps que tout va bien et qu'il faut arrêter de manger, mais plutôt que son absence met le corps dans un état de détresse sévère, le corps se croit dans un état terminal de famine et va jusqu'à éteindre des fonctions essentielles pour essayer de conserver de l'énergie, comme le système immunitaire ou le déclenchement de la puberté. Ils mangeront tout ce qui peut être mangé, même de la nourriture congelée piquée dans le congélo, parce que leur corps est persuadé qu'ils sont en train de mourir de faim, malgré le fait qu'ils soient obèses. Lorsqu'on a compris le mécanisme de cette maladie, on a pu prescrire à ces enfants des injections de leptine qui restaurent chez eux des fonctions normales. Ils mangent normalement, peuvent survivre jusqu'à l'âge adulte et avoir des enfants. Il serait évidemment stupide de dire à ces enfants de simplement se secouer et de manger moins, puisque d'une part cela ne restaurerait pas leur système immunitaire, et d'autre part ils en seraient incapables, car la détresse de leur corps annule tout processus de décision raisonnée et consciente en ce qui concerne la nourriture, ils "savent" que si ils ne mangent pas immédiatement ils vont mourir, peu importe combien de fois on leur dit que ce n'est pas le cas.
Dans cet exemple, c'est un cas extrême, ces enfants ne produisent pas de leptine du tout. Mais il existe toute une gamme de facteurs génétiques identifiés qui vont avoir une influence, par exemple sur l'efficacité de la leptine (chez beaucoup d'obèses la leptine est présente en grande quantité mais le corps ne la détecte pas suffisamment et n'en tient pas compte normalement). Il n'y a aucune base scientifique ou rationnelle qui vous permette d'affirmer que si vous, vous êtes capable de vous contrôler pour perdre du poids, alors tout le monde en est capable. Il existe en plus des facteurs comme la dépression (mais peut-être pensez-vous aussi que pour sortir de la dépression il suffit de se secouer un bon coup), comme la pauvreté qui limite l'accès à une alimentation de qualité, comme le métabolisme qui fait que certains peuvent manger beaucoup plus que d'autres sans grossir, etc etc.
Donc non, je suis désolé mais on ne peut pas dire que c'est "pas compliqué". Pas seulement au sens de "facile" mais aussi au sens de "simple". C'est au contraire très compliqué et les scientifiques, notamment les généticiens, savent qu'ils ont encore beaucoup de travail à accomplir pour vraiment comprendre l'obésité.

La perte ou la prise de poids c'est simple. Vous mangez plus de calories qu'attendu par le corps pour fonctionner vous grossissez. Est-ce que c'est facile à appliquer avec des gens en détresse ? Non. Est-ce que tous les obèses ont une maladie rares qui font qu'ils gonflent en mangeant des carottes ? Non.

Celà me rappelle un sketch de Jérémy Ferrari dans l'émission on ne demande qu'à en rire: privé de crémation pour cause d'obésité (attention humour noir)

Les commentaires ont triplé de poids, dis-donc

a écrit : J'ai du mal à croire que vous soyez parfaitement de bonne foi.
Ce n'est pas un choix mais du laisser-aller ? Ce n'est pas un peu la même chose ?
Mais non je ne voulais pas dire simple dans le sens facile mais dans le sens rapide à expliquer... Soit.
Vous faites la comparaison avec le
tabac et je me permets donc de vous poser la question, avez-vous été fumeur ? Vous croyez qu'on peut étendre la comparaison à l'héroïne ? Qu'un addict est juste quelqu'un qui se laisse aller et qui n'a pas la force mentale de se prendre en main ? Qu'il faut le secouer un bon coup et dire bouge toi grosse larve lâche ton burger et va faire du sport ? Tout cela d'une part sonne comme quelqu'un qui n'a jamais eu de problèmes pour se sortir d'un comportement problématique et d'autre part va à l'encontre de ce que la science nous dit en matière d'addictologie. Mais vous semblez être assez confiant dans le fait que les médecins sont nuls et que vous avez raison.
Ce que j'essayais de vous expliquer c'est justement que chaque cas est très différent, vous ne pouvez pas prendre votre propre rigueur et discipline et reprocher aux autres de ne pas montrer la même. Laissez-moi donc prendre un exemple un peu extrême pour illustrer mon propos. Il existe une maladie génétique (pas Prader-Willi, une autre) où les enfants ne produisent pas de leptine, une hormone qui sert notamment à réguler l'appétit en signalant au corps que de la graisse se trouve dans le sang. Ce n'est pas forcément que la présence de leptine dit au corps que tout va bien et qu'il faut arrêter de manger, mais plutôt que son absence met le corps dans un état de détresse sévère, le corps se croit dans un état terminal de famine et va jusqu'à éteindre des fonctions essentielles pour essayer de conserver de l'énergie, comme le système immunitaire ou le déclenchement de la puberté. Ils mangeront tout ce qui peut être mangé, même de la nourriture congelée piquée dans le congélo, parce que leur corps est persuadé qu'ils sont en train de mourir de faim, malgré le fait qu'ils soient obèses. Lorsqu'on a compris le mécanisme de cette maladie, on a pu prescrire à ces enfants des injections de leptine qui restaurent chez eux des fonctions normales. Ils mangent normalement, peuvent survivre jusqu'à l'âge adulte et avoir des enfants. Il serait évidemment stupide de dire à ces enfants de simplement se secouer et de manger moins, puisque d'une part cela ne restaurerait pas leur système immunitaire, et d'autre part ils en seraient incapables, car la détresse de leur corps annule tout processus de décision raisonnée et consciente en ce qui concerne la nourriture, ils "savent" que si ils ne mangent pas immédiatement ils vont mourir, peu importe combien de fois on leur dit que ce n'est pas le cas.
Dans cet exemple, c'est un cas extrême, ces enfants ne produisent pas de leptine du tout. Mais il existe toute une gamme de facteurs génétiques identifiés qui vont avoir une influence, par exemple sur l'efficacité de la leptine (chez beaucoup d'obèses la leptine est présente en grande quantité mais le corps ne la détecte pas suffisamment et n'en tient pas compte normalement). Il n'y a aucune base scientifique ou rationnelle qui vous permette d'affirmer que si vous, vous êtes capable de vous contrôler pour perdre du poids, alors tout le monde en est capable. Il existe en plus des facteurs comme la dépression (mais peut-être pensez-vous aussi que pour sortir de la dépression il suffit de se secouer un bon coup), comme la pauvreté qui limite l'accès à une alimentation de qualité, comme le métabolisme qui fait que certains peuvent manger beaucoup plus que d'autres sans grossir, etc etc.
Donc non, je suis désolé mais on ne peut pas dire que c'est "pas compliqué". Pas seulement au sens de "facile" mais aussi au sens de "simple". C'est au contraire très compliqué et les scientifiques, notamment les généticiens, savent qu'ils ont encore beaucoup de travail à accomplir pour vraiment comprendre l'obésité.
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merci de ceci...c est à peu pres le seul texte sense dans ce fouilli d avis peremptoires qui semblent considerer que toute personne obese n est qu une grosse larve....comme si une seule personne sur Terre pouvait se regarder en gros tas de graisse dans le miroir en se disant je m en fous en fait je vais manger un burger. C est une souffrance enorme...et aucun obese ne la tolere par choix ou par lachete.