Dans certains pays, notamment en Angleterre, les hôpitaux sont parfois obligés de diriger leurs patients obèses vers des zoos, faute d'équipement adapté. Les patients peuvent ainsi passer certains examens (radiographies, IRM) dans des appareils plus grands, initialement destinés aux animaux.
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Mais je ne peux m'empêcher de penser malgré tout que si la plupart d'entre eux bouffaient un peu moins ce serait quand même plus simple de faire leurs examens dans des hôpitaux.
(Un jour les gros lourds comme moi seront minoritaires et on pourra enfin être défendus puissamment par une majorité bien pensante :-)
Ce jour s'est encore un peu plus rapproché grâce à toi... Merci)
Et je n'y ai rien trouvé de vexant.
Développer des alternatives coûteuses pour la société pour des gens qui refusent des efforts, c'est juste logique. Et très humain, paradoxalement.
Tu simplifie à outrance les raisons de la prise de poids d'une partie importante de la population, statuant sur un choix qu'en plus personne n'a plus, car au cas où cela t'aurais échappé, qui aujourd'hui à accès à des produit de saison n'ayant pas traversés le monde pendant plusieurs jours et cela toute l'année et dans y laisser un bras ? Toi ?..
Tu simplifie à outrance les raisons de la prise de poids d'une partie importante de la population, statuant sur un choix qu'en plus personne n'a plus, car au cas où cela t'aurais échappé, qui aujourd'hui à accès à des produit de saison n'ayant pas traversés le monde pendant plusieurs jours et cela toute l'année et dans y laisser un bras ? Toi ?..
Go dire ça à ma belle-mère!
Si tu te rends compte que tu prends du poids à cause de mauvaises habitudes alimentaires, un mauvais rythme de vie, libre à toi de tout changer. Tu t'inscris dans une salle de sport, tu fréquentes des gens avec une meilleure hygiène de vie, tu rééquilibres tes repas, tu arrêtes la mal bouffe et tu verras que ça marche, tu maigris.
Beaucoup de gens pensent que pour maigrir il faut se priver, font des régimes restrictifs, le vivent mal, craquent et reprennent plus de poids. C'est pas du tout qu'il faut faire. Je parle de reprendre sa vie en main, changer totalement ses habitudes sédentaire, faire du sport et manger à sa faim sans privation forte. Je dis "forte" parce qu'il aussi important d'apprendre a avoir faim, de se reconnecter avec les besoins de son corps, savoir reconnaître les messages de faim et de satiété notamment.
Ça marche pour l'immense majorité des gros. Les pathologies sérieuses sont loin d'être la cause première d'obésité en France. J'étais gros comme beaucoup de gens que je connais, et ça n'avait rien de physiologique, rien a voir avec un prétendu problème de métabolisme. Faut arrêter de se voiler la face et reprendre sa vie en main. Si tu dépenses des calories et que t'evites les sucreries et autres produits hyper transformés tu maigris et en plus tu feras des économies. Et tu peux le faire même avec un petit budget. Boire quasi exclusivement de l'eau est à la porté de tous en France. Faire la cuisine avec des produits basiqued aussi. Faire du sport aussi. Bref, faut arrêter de jouer la victime et se bouger un peu, ça marche sauf problème médical sérieux.
L'alcoolisme n'est pas défendue par la société, le tabagisme non plus. Par contre l'obésité, on sait que c'est délétère mais il ne faut rien faire. Étrange...
Ce n'est pas un choix mais du laisser-aller ? Ce n'est pas un peu la même chose ?
Mais non je ne voulais pas dire simple dans le sens facile mais dans le sens rapide à expliquer... Soit.
Vous faites la comparaison avec le tabac et je me permets donc de vous poser la question, avez-vous été fumeur ? Vous croyez qu'on peut étendre la comparaison à l'héroïne ? Qu'un addict est juste quelqu'un qui se laisse aller et qui n'a pas la force mentale de se prendre en main ? Qu'il faut le secouer un bon coup et dire bouge toi grosse larve lâche ton burger et va faire du sport ? Tout cela d'une part sonne comme quelqu'un qui n'a jamais eu de problèmes pour se sortir d'un comportement problématique et d'autre part va à l'encontre de ce que la science nous dit en matière d'addictologie. Mais vous semblez être assez confiant dans le fait que les médecins sont nuls et que vous avez raison.
Ce que j'essayais de vous expliquer c'est justement que chaque cas est très différent, vous ne pouvez pas prendre votre propre rigueur et discipline et reprocher aux autres de ne pas montrer la même. Laissez-moi donc prendre un exemple un peu extrême pour illustrer mon propos. Il existe une maladie génétique (pas Prader-Willi, une autre) où les enfants ne produisent pas de leptine, une hormone qui sert notamment à réguler l'appétit en signalant au corps que de la graisse se trouve dans le sang. Ce n'est pas forcément que la présence de leptine dit au corps que tout va bien et qu'il faut arrêter de manger, mais plutôt que son absence met le corps dans un état de détresse sévère, le corps se croit dans un état terminal de famine et va jusqu'à éteindre des fonctions essentielles pour essayer de conserver de l'énergie, comme le système immunitaire ou le déclenchement de la puberté. Ils mangeront tout ce qui peut être mangé, même de la nourriture congelée piquée dans le congélo, parce que leur corps est persuadé qu'ils sont en train de mourir de faim, malgré le fait qu'ils soient obèses. Lorsqu'on a compris le mécanisme de cette maladie, on a pu prescrire à ces enfants des injections de leptine qui restaurent chez eux des fonctions normales. Ils mangent normalement, peuvent survivre jusqu'à l'âge adulte et avoir des enfants. Il serait évidemment stupide de dire à ces enfants de simplement se secouer et de manger moins, puisque d'une part cela ne restaurerait pas leur système immunitaire, et d'autre part ils en seraient incapables, car la détresse de leur corps annule tout processus de décision raisonnée et consciente en ce qui concerne la nourriture, ils "savent" que si ils ne mangent pas immédiatement ils vont mourir, peu importe combien de fois on leur dit que ce n'est pas le cas.
Dans cet exemple, c'est un cas extrême, ces enfants ne produisent pas de leptine du tout. Mais il existe toute une gamme de facteurs génétiques identifiés qui vont avoir une influence, par exemple sur l'efficacité de la leptine (chez beaucoup d'obèses la leptine est présente en grande quantité mais le corps ne la détecte pas suffisamment et n'en tient pas compte normalement). Il n'y a aucune base scientifique ou rationnelle qui vous permette d'affirmer que si vous, vous êtes capable de vous contrôler pour perdre du poids, alors tout le monde en est capable. Il existe en plus des facteurs comme la dépression (mais peut-être pensez-vous aussi que pour sortir de la dépression il suffit de se secouer un bon coup), comme la pauvreté qui limite l'accès à une alimentation de qualité, comme le métabolisme qui fait que certains peuvent manger beaucoup plus que d'autres sans grossir, etc etc.
Donc non, je suis désolé mais on ne peut pas dire que c'est "pas compliqué". Pas seulement au sens de "facile" mais aussi au sens de "simple". C'est au contraire très compliqué et les scientifiques, notamment les généticiens, savent qu'ils ont encore beaucoup de travail à accomplir pour vraiment comprendre l'obésité.
La perte ou la prise de poids c'est simple. Vous mangez plus de calories qu'attendu par le corps pour fonctionner vous grossissez. Est-ce que c'est facile à appliquer avec des gens en détresse ? Non. Est-ce que tous les obèses ont une maladie rares qui font qu'ils gonflent en mangeant des carottes ? Non.
Celà me rappelle un sketch de Jérémy Ferrari dans l'émission on ne demande qu'à en rire: privé de crémation pour cause d'obésité (attention humour noir)
Les commentaires ont triplé de poids, dis-donc