Chez les "Baruyas", une tribu de Nouvelle-Guinée, le bébé est lié aux souillures de la naissance et aux "dangers du monde féminin". Pour ces raisons, le père ne doit pas voir le visage de l'enfant tant qu'on n'est pas certain qu'il va survivre, c'est-à-dire jusqu'à ce qu'il puisse marcher ou jusqu'à sa première dent. La mère doit couvrir le bébé en sa présence.
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On a le devoir d'aider quelqu'un qui le demande. Mais je ne pense pas que l'on a le devoir se prendre l'initiative. Car a mon avis on peu faire plus de mal que de bien. Et je pense que l'on peut aider que ceux qui veulent être aidé. Pour revenir au peuple je pense aucune circonstance ne mérite nortre intervention. Après tout ils sont encore la à nortre époque ce qui prouve qui ce débrouille très bien tout seul. Pourquoi venir donner un coup de pied dans une societé avec nos valeurs qu'ils ne comprendraient pas.
Dans le commentaire de vinc63 qui à étudié leur coutume en cours et je lis dans l anecdote "les dangers du monde féminin"ce que je comprends comme "les femmes le portent le nourrissent et lorsqu il sera en âge de comprendre le relais est repris par les hommes" surtout s il s agit de garçon d après ce que j ai compris.
Je reprends les mots de vinc63 :c est une société patriarcale très poussée qui ne reconnaît pas le rôle de la femme dans l éducation des enfants.plus "les dangers de la féminité" j imagine donc que la femme est la juste pour procréer et s occuper des premiers moments de vie....dans un autre commentaire je lis que les rapports sexuels sont multipliés lors de la grossesse pour "nourrir "l enfant de sperm c est tout cela qui me fait dire que la femme n est pas très respectée
Certains sont choqués de voir que les mères de ces tribus élèvent les enfants et que les pères prennent le relai à la primo-adolescence seulement (sources). Hormis leur "symbolique" (ne pas voir l'enfant, etc...) il ne faut pas oublier que c'était pareil pour nous il y a à peine 3 ou 4 générations !
Suite... "l'amour paternel", le côté "papa poule" est un phénomène de nos sociétés "modernes" très récent. On a cherché à intégrer le père immédiatement à l'éducation (voire à le culpabiliser s'il ne le fait pas) mais ce n'est pas un état "naturel"... Bien ? Mal ? Progression ? Régression ? Je n'en sais rien, mais c'est un fait. "L'image" du père a changée chez nous ; pas chez les Baruyas.
Ne pas juger les traditions d'autres cultures ne participe pas nécessairement d'un respect mal compris ou d'une auto-censure éthique, mais d'une forme d'humilité, en ce que notre vision des choses est conditionnée et elle-même déterminée par notre culture. Au-delà de la notion de valeur, d'ailleurs dépassée, ici, il y a des pratiques que nous ne pouvons comprendre à travers notre culture, notre éducation et notre histoire d'Européens (celle-ci, peut-être, en fait partie). En revanche, certains faits qui se produisent peuvent paraître inacceptables : mais ne se produisent-ils pas partout, et ne le sont-ils pas aux yeux des individus de toutes les cultures, d'une manière ou d'une autre ?
Dans les commentaires il y a de vrais Gandhi, j'aime :)
Signé: une résidente extramuros.
En effet, le relativisme est dangereux. Mais tout comme l'ethnocentrisme.
C'est vrai que les premiers commentaires étaient pour le moins affligeants. Surement que leurs auteurs ne comprennent pas la notion de "tribus" ( vous savez les mecs qui courent à poil dans la forêt et qui vivent dans des huttes... ) .
Bref, sinon ils également un rite de passage assez spécial: à la fin de l'adolescence, ils se font saigner la langue le nez et se mettent une plante urticante dans les yeux, toujours pour "laver la souillure de la naissance".
On pourrait aussi se poser la question non plus sur la valeur de notre regard sur leur civilisation mais sur leur vision à eux de notre société.
Ça m'intéresserait beaucoup.
Quelqu'un aurait des références dans ce domaine ?