Marinaleda est une commune d'Espagne de 2 700 habitants fonctionnant en démocratie participative. Les questions concernant la gestion de la ville sont soumises au vote des habitants, et chaque citoyen est logé et travaille pour la communauté. Le taux de chômage est de 0 %, la plupart des habitants travaillant pour une coopérative agricole et étant rémunérés de manière égalitaire.

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Petite précision, la ville est une démocratie directe puisque c'est la population qui prend toutes les décisions. La démocratie participative ce serait si le maire prenait certaines décisions après avoir consulté la population, mais qu'il garde le pouvoir décisionnel.
Marinaleda est communiste au niveau économique, mais n'est pas une dictature dans le sens où c'est la population qui décide. C'est une forme de communisme qu'on appelle libertaire, pas la forme autoritaire qu'on connaît par l'URSS ou Cuba. Quant à savoir si c'est possible à l'échelle d'un pays je serai bien en peine de le dire, cela n'a jamais été tenté sur des périodes ou échelles suffisantes. Pourquoi ne pas tenter le coup? Après tout, on ne peut pas dire que le capitalisme couplé à la démocratie représentative soit un système qui fonctionne en pratique (corruption, décisions prises contre l'avis du peuple, crises économiques, creusement des inégalités, misère, exploitation)…
Je ne pense pas qu'il s'agisse là de "communisme" : le communisme fonctionne avec un pouvoir centralisé très puissant, souvent autoritaire, et en tous cas décisionnaire... On est plutôt sur une forme de "communautarisme", très proche finalement de certaines tribus amazoniennes, africaines, mélanésiennes ou encore australiennes... L'originalité est géographique : enclave dans l'Europe... A la différence qu'ils ne sont pas allés jusqu'à se dédouaner de l'argent et qu'ils ont besoin malgré tout celui de l'Etat espagnol.
C'est du communisme.
Les gens votent peut être, mais truquer des résultats ou mieux (qui a dit pire?) faire de la manipulation de masse pour orienter les votes est on ne peut plus simple
Du communisme à petite échelle...
Et a coter de sa plus il y a de riche plus le pays va bien car si c riche paie leur impôts en France ils rapporte encore plus que 10 ou 20 personne réuni puis qu'il y est des riche c normal les grand patron de grande sociétés qui tout les jour prend des risque financier en mettant sa boîte en danger etc va pas être payer comme le simple employer qui vien juste bosser a visser trois boulon enfin c mon avis
Heureusement que les politique écouté pas toujours le peuple il sort de belle bêtise parfois!
Tu aurais dit ça il y a 70 ans, tu aurais fait un tabac.
cette anecdote me fait penser à un économiste français contemporain, etienne chouard. il propose une alternative pour designer nos dirigeants, non plus en votant pour une élite que l'on nous impose, mais par tirage au sort dans la population. il possède un site internet qui explique ça en detail, c'est très intéressant.
Et comme l'avait si bien dit JFK :"Ne te demande pas ce que ton pays pourra faire pour toi, mais que fera tu pour ton pays..."
Le kibboutz espagnol
Ça s'appelle le communisme. On a tous pareil quelque soit le travail de chacun.
Formule très intéressante pour les fainéants...
Bien dit je suis d'accord avec toi
Est ce que la ville est indépendente au régime espagnol du coup et comment est-elle vue par le gouvernement en place?
C'est un peu le monde dès Schtrompf qoui
Et @ houcinevic. On est ravis d'apprendre que "d'autres" auraient réussi à endiguer le chômage à grande échelle... On voudrait juste savoir sur quelle planète.
Non... Pas d'accord avec cette analyse que je considère "primaire" (voir mon 1er com). Un : je maintiens que ce n'est pas du "communisme", tel que tous les régimes du même nom l'on appliqué, avec un pouvoir central autoritaire et omniprésent ; je n'ai pas mieux pour ce village que "communautarisme" (sous forme kibboutz, tribal, peu importe)... Et deux : je ne pense pas que les habitants de cette ville soient des "fainéants". Ils bossent pour la collectivité, fabriquent leur maison, etc...
C'est le même principe que les Kibboutz en Israel, de petits villages autonomes sans argent (ou tres peu) sans chômage ou tout le monde bosse pour la communauté, nourri et logé par cette dernière. Le problème se pose le jour ou le veut quitter cet endroit car pas d'argent (ou très peu) ni patrimoine
Tout le monde est chef quoi : c'est comme à l'UMP...
Je ne suis pas d'accord avec toi. C'est de l'entraide tout simplement, chacun y met du sien et fait quelque chose pour la communauté. Le travail pénible et dur est réservé aux hommes, et le travail méticuleux est réservé aux femmes. Je ne vois pas où tu trouves de l'inégalité dans cela.
C'est tres stagne entre 2 argument qui sont dis en haut (pour ne pas rentrer dans un debat)