Sauf exception, vous êtes redevable de l'impôt dans votre pays de résidence. Mais aux États-Unis, l'impôt est réclamé à quiconque ayant la nationalité américaine, où qu'il vive. Ainsi, si vous y êtes né, mais n'y avez jamais vécu, ni exercé aucune activité, vous serez soumis à l'impôt américain.
Il existe des exceptions, par exemple si l'impôt que vous payez où vous habitez est plus élevé que l'impôt américain. C'est généralement le cas des Américains installés en France.
Tous les commentaires (41)
Etant moi-même né aux Etats-Unis, je confirme cette règle. Elle est très contraignante
Depuis 2010 et la FATCA (Une loi amériacaine qui est destinée à déceler les ressortissants américains hors USA), les banques françaises ne veulent plus ouvrir un compte bancaire à un Etats-Unien sans une procédure longue et fastidieuse, lors de laquelle il faut aller prouver à l'ambassade américaine à Paris que nous sommes des américains "par accident". mais une fois que c'est fait, nous recevons notre jolie carte de sécurité sociale américaine, et on nous embête beaucoup moins!
Pour travailler en banque je peux vous garantir que c'est un casse tête d'avoir des clients dans ce cas là. La norme FATCA nous impose en effet de détecter les clients ayant un lien avec les US (pas toujours évident) et de teletransmettre les données financières (déclarer en gros) de ces derniers.
Si il y a un raté, une erreur, amende pour la banque et probablement pour le client.
C'est un casse tête à tel point que beaucoup de banque renoncent à ouvrir des comptes à des clients concernés par cette réglementation, et même pire certaines banques ont clôturé (après un préavis) certains comptes de clients concernés car gestion trop complexe.
Ça peut par être intéressant pour empêcher l'exil fiscal. Après il faut être clair, empêcher l'exil fiscal n'intéresse clairement pas les politiques. Sinon nous n'aurions pas des paradis fiscaux en plein cœur de l'Europe.
mobile.secouchermoinsbete.fr/72438-tina-turner-n-est-plus-americaine?page=2
Et la plupart du temps, ils continuent leurs activités comme si de rien n'était ! Je pense surtoût aux grands sportifs, aux capitaines d'entreprises, à certains acteurs, chanteurs, etc... Leur but n'est pas de travailler ailleurs ; leur but est d'être moins imposés.
Si, en France (et dans les autres pays où la fiscalité est élevée) on mettait en place ce type "d'impôt sur la nationalité", je pense que ça aurait un double impact : 1) Ca limiterait les vélléités d'aller se fiscaliser ailleurs où l'herbe est plus grasse aujourd'hui... 2) Ca faciliterait peut-être l'harmonisation de la fiscalité en Europe, dans la mesure où ça réduirait l'intérêt fiscal des pays où le "mantra" est d'attirer fiscalement les grosses fortunes.
Alors bien sûr, tout dépend où on met les curseurs ; et pour qui, ou quoi, on le fait... Mais dans tous les cas, en France au moins, on ne perdrait pas tout des "évadés fiscaux" dont le seul but est de protéger leur milliards, sans se préoccuper du pays qui les a amené où ils sont.
Quiconque est un pronom relatif qui a une particularité : il n'a jamais d'antécédent (il n'est pas seul dans ce cas). Il est donc utilisé dans une subordonnée relative, où il introduit la subordonnée. "Quiconque ose défier la puissance de Zeus, sera puni !"
Classiquement il n'était pas utilisé comme pronom indéfini, mais cet usage est aujourd'hui admis : " Je n'ai jamais fait de mal à quiconque de toute la vie."
Quiconque ayant la nationalité française est correct, ce serait " quiconque qui a la nationalité française" qui serait incorrect parce que redondant.
Autre chose, à la forme négative, on préfère généralement l'emploi de "personne" : "Personne ne peut se retourner sur son passé et n'eprouver aucun regret." Plutôt que "Quiconque ne peut se retourner...."
Toutefois, il me semble que pour les chanteurs, compositeurs... ils sont imposés normalement sur tous leur revenus gagnés en France.
D'autre part les impôts aux USA sont aussi très différents d'un état à l'autre.
D'ailleurs le Delaware est un paradis fiscal au sein des usa pour les entreprises. Il y a l'impôt fédéral obligatoire mais c'est à peu près tout.
(Le nevada est pas mal non plus)
Il me semble que la grandes majorité des personnes aisées françaises se sont soit construites toutes seul à force de travail et de talent soit elles ont eu la chance d'hériter (d'une entreprise ou d'une situation). Mais je ne crois sincèrement pas que la France soit le meilleur endroit du monde pour développer le plein potentiel de chacun.
Et pareil pour les prix Nobel ?
On peut toujours critiquer la lourdeur administrative de la France, mais les résulats sont là : il y a quand même des gens qui ont du talent et qui réussissent en France.
Nous avons de bonnes formations françaises mais une mauvaise culture de la réussite et de grandes difficultés à conserver les talents. Ceux qui restent sont ceux qui travaillent pour et qui ont de la bonne volonté. Les autres vont voir ailleurs où l'herbe est plus verte.
La fuite des cerveaux ou des talents n'est pas un problème de plomberie.
L'état est toujours prêt à tout pour vous prendre le plus possible, tout en faisant croire qu'il prend plus à votre voisin qu'à vous.
Par contre ceux qui vont la vivre au Portugal ne payent pas d'impôts et ne reinjectent rien dans l'économie française sachant qu'ils peuvent toujours profiter de notre assurance maladie...
@rem: je suis bien d'accord avec ton commentaire sur l'harmonisation fiscale en Europe soit dit en passant