Les mots huile, huître et huit commencent tous par un H sans qu'il n'existe aucune raison étymologique à cela. Ce H provient en effet du temps où l'on écrivait parfois les U comme des V. Sans le H, on confondait alors à l'écrit huit avec vit, huître avec vitre et huile avec vile.
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C'est drôle de dire que l'orthographe des ces mots n'a pas d'étymologie, alors que finalement l'anecdote porte en quelques sorte sur leur étymologie. Non?
Aussi : u se prononce "ou" soit ca-ious. ;-)
D'ailleurs j'ai une question car je ne trouve pas de réponse, existe t il une règle qui permet de différencier si on est face à la prononciation en voyelle "u" ou en consonne "v"?
Dans VRBS (urbs "la ville") et VENI (veni de "venir") on a dans ces deux exemple la même lettre en début de mot qui tanto est voyelle et tanto consonne. Deux utilisations différentes et pourtant la même place dans le mot.
Oui, mais l'Église, sous l'influence de l'italien, en a modifié la prononciation; il a fallu la restituer d'après les assonances des poèmes et quelques règles d'évolution.
Par exemple, le premier mot que l'on apprend, "rosa", se prononçait dur, "rossa" (ce que le portugais a gardé).
"Jules César", c'était "youlious kessar".
Et il a des confusions: j'ai été très surpris d'entendre dans un film dirigé par Pagnol, pourtant provençal et latiniste, le "Ite, missa est" "traduit" par "allez, la messe est finie" alors que c'est "allez, vous êtes envoyés en mission".
De même, bien des Parisiens croient que leur devise "Fluctuat nec mergitur" signifie "elle [la nef] flotte mais ne sombre pas", lapalissade absurde; le vrai sens est "elle est secouée [cf "fluctuer"], mais ne sombre pas"
Et en plus les mots comme Homme, Huîtres et Huiles ont un H mais l'ont fait aussi la liaison!! Alors que l'ont dit aux enfants que pour les mots commençant par un H on ne fait pas la liaison!! (Comme haricots par exemple!)
Est-ce que c'est pour cette raison que l'on accorde à l'oral, des "zhuitres" et des "zhuiles" ou rien à voir ?
a) Ne
b) Et…ne…pas
c) Mais…ne…pas
d) Or…ne…pas
e) Et cependant…ne…pas
f) Ne pas même
g) Ni
La seule chose discutable, et j'en étais conscient, est que je n’imitais pas la concision propre au latin en ne traduisant pas « …mais ne sombre. », car le « pas » n’est qu’un augmentatif comme « point, mie, guère », la négation étant entièrement portée par le "ne". J'aurais préféré, mais certains auraient cru à une distraction.
On les appelle consonnes diacritiques. Source : mes cours d'histoire de la langue.
Et le O, le Q....