De récentes recherches tendent à démontrer qu'une version scientifique du "vampirisme" serait bénéfique, lorsque l'on transfuse du sang jeune à un sujet âgé. En effet, transfuser le plasma sanguin de jeunes souris à des plus vieilles augmente la mémoire et rajeunit le corps de ces dernières.
Cette technique reste cependant encore très théorique et n'a pas été appliquée à des humains.
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Si le patient dit "non, non, et non!", est-ce une réitération? Ou faut-il un délai de réflexion?
Et s'il est inconscient, mais que sa famille produit une lettre de sa main stipulant : je refuse absolument toute transfusion sanguine, car la Bible l'interdit, Genèse 9:5, "le sang c'est l'âme"?
Si le patient refuse d'être soigné, c'est son droit et le médecin le respecte. Mais si le patient est inconscient et en danger, alors c'est le devoir du médecin d'intervenir. Cette situation se retrouve notamment lors des grèves de la faim, tant que le patient est conscient, on ne peut pas le forcer à se nourrir
Quant au probleme des témoins de Jehovah, la situation n'est pas très claire
En effet il est sensé y avoir un délai de réflexion ; de plus il ne me semble pas que cela soit obligatoire mais parfois l'on fait appel à un autre medecin pour expliquer la situation.
Il y a un recours légal qui s'appelle les "Directives Anticipées" (introduit avec tout un tas d'autres éléments lié à la fin de vie avec la loi Léonetti, cette fois ci je me souviens de la référence). N'importe qui peut écrire ses souhaits, que les médecins s'efforceront de respecter tant que cela est possible. Si le patient précise qu'il veut qu'on le laisse mourrir si il est dans un état végétatif, ça peut se faire. Si il demande qu'on preleve des organes sur ses enfants pour le sauver, ça se fait pas.
En revanche, ça devient le bazar si le patient n'a pas fait de directives anticipées et que son entourage, que l'on consulte pour savoir ce que le patient aurait voulu, ne se met pas d'accord. C'est le cas avec l'affaire Vincent Lambert : sa femme et une partie de la fratrie disent "il faut le laisser mourrir, c'est ce qu'il voulait", les parents et le reste de la fratrie disent "il faut le garder en vie desfois qu'il se réveille".
Je ne comprends même pas comment on peut être contre.
Tout se négocie et tout à un prix, même la vie humaine il faut simplement arrêter de se voiler la face.
Exemples: cout de certains traitements qui vont devenir trop chers pour etre remboursés ou alors personnes à aller sauver dans certaines conditions etc.
Peut-être que, en augmentant le niveau d'éducation général quant au don du sang, on pourrait arriver à satisfaire les besoins non seulement des opérés mais aussi des Vieux. Je l'espère, car c est important de voir ses parents en bonne santé. Comme ça ils sont bien en forme pour jouer avec les petits. Et on peut aller bosser tranquillos. Et on n'a pas besoin de payer la maison de retraite. Pis faut qu'on prenne soin de nos Anciens. Normal et moral.
Perso je donne mon sang, à chaque fois j ai l impression d'être un héros! Et pour pas un rond et sans un risque!
Mais "tant que le patient est conscient, on ne peut pas le forcer à se nourrir " est inquiètant: si le gréviste de la faim a été jusqu'à tomber inconscient, et bien qu'après une semaine on tombe dans une sorte de torpeur pas vraiment douloureuse, paraît-il, il a clairement démontré son intention.
Et c'est à ce moment que le médecin a le devoir de le nourrir de force, en lui faisant rater tout ce qu'il escomptait sur l'opinion publique - les journalistes n'en parlent guère tant qu'il est vivant - en se sacrifiant?
N'y a-t-il d'efficace que de s'immoler par le feu devant les photographes qui vont vendre les clichés, comme des bonzes contre les USA au Vietnam, ou Jan Palach en ex-Tchécoslovaquie contre l'ex-URSS?
www.google.co.uk/search?q=jan+palach&ie=utf-8&oe=utf-8&client=firefox-b-ab&gfe_rd=cr&ei=8pUfWOC2GNTO8geO5riIBw
Elle m'apparaît assez limitative, car il faut renouveler par écrit tous les trois ans ses directives et traite surtout de souffrances physiques - que l'on sait soulager depuis longtemps, au risque de droguer le patient - , pas de démence sénile ou analogue.
Et il est bien difficile lorsque l'on est une "personne de confiance" de ne pas être soupçonnée, si l'on est aussi héritière.
Bref, si, encore lucide, on se demande: "To be, or not to be, that is the question." ("question" au sens réel de "torture", c'était celui de l'époque, ponctuation originelle), il vaut mieux avoir son nécessaire à suicide sous la main et prendre les devants.
Reproche, je l'assure, très amical: cela fait plusieurs jours que je vois la confusion entre "censé" et "sensé" (et bien d'autres fautes de négligence, pas de frappe). Ceux dont la langue maternelle est le français ont eu ce don de l'apprendre sans effort. Ne le laissez pas ce trésor aux autres!
Ce qui est condamnable dans ton exemple n'est pas l'ouvrier mais le système qui lui impose d'en arriver. Vendre son corps, se vendre soi même, c'est renoncer quelque part à son inhérence. C'est simplement triste, et aujourd'hui des personnes vendent des lobes de rein pour ne pas sombrer dans la misère.
D'ailleurs il me semble qu'un don de sang ne peut se faire que toutes les 7 semaines.
Par exemple en en parlant autour de toi ou en faisant partie de l'une des 2850 associations qui oeuvrent autour du don du sang...
la situation des migrants a Calais n'est elle pas la preuve de ton manque de réalisme ?