On peut parfois apercevoir sur des immeubles anciens de fausses fenêtres peintes. Il s'agit des conséquences d'un impôt sur les portes et fenêtres créé peu après la Révolution, destiné à toucher les plus riches : plus on avait d'ouvertures chez soi et plus on était riches dans la logique de cet impôt. Afin d'y échapper, les gens n'hésitaient pas à boucher leurs fenêtres et à en peindre de fausses.
L'impôt variait selon la taille des ouvertures, mais aussi selon le nombre d'habitants de la ville. Les paysans en étaient exemptés. Il fut supprimé en 1926.
Tous les commentaires (43)
Faut arrêter de gueuler à tout va.
Je trouve que cette taxe, est l'ancienne version de taxe sur la fortune d'aujourd'hui. Rien de bien extravagant quoi.
d'où l'expression jeter l'argent par les fenêtres .. ou pas.
Les stikeurs de Valérie d'Amido avec 100 ans d'avance, pas mal!
Il y a quelques commentaire croustillant c'est un régal cette application ! Chez moi, il y aune maison de trois étages mais en fait le troisième n'est qu'un mur avec des volets et de superbes moulure. Le mur dispose d'un avant toit pour l'imaginer du sol.
Les délices de la révolution francaise. Finallement rien n'a changé dans notre république, l'État passe son temps a inventer des impôts ubuesque en accusant des citoyens moyennement-riche pour le redistribuer a d'autres citoyens plus riches qui aideront le pouvoir en place a se maintenir. (Mme Betancourt, les socialistes caviar, les sénateurs...)
05/05/01 pour moi ;)
Ça donne Rob Lucci :B
@rem170, Et dans le même style, la taxe d'habitation est calculée en fonction du confort de la maison, et notamment le nombre de salles de bain / sanitaires. Donc les taxes pénalisent directement l'hygiène. Et, dans cette logique administrative, la propreté serait du domaine du confort.
Et si on avait une veranda ?