Si vous le désirez après votre mort, vous avez le droit d'être enterré dans votre jardin. Trois conditions doivent néanmoins être respectées, dans le cas d'un cercueil : la propriété doit être située hors zone urbaine, le préfet doit donner son accord et un hydrogéologue doit être consulté.
Cette dernière condition n'est en revanche pas nécessaire dans le cas de l'enterrement d'une urne funéraire, le risque de pollution d'une nappe phréatique étant moindre. La sépulture revêt un caractère de perpétuité : elle ne peut pas être déplacée ou détruite en cas de vente de la propriété, ce qui constituerait une violation de sépulture.
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"Inaliénable" serait plus approprié à la situation.
M'enfin je ne vais pas chipoter.
En cas de vente de la propriété, il est obligatoire d'informer les futurs acheteurs de la présence d'une urne sur le terrain. Ce qui peut en refroidir plus d'un.
En ce qui concerne le cercueil enterré, notre amie des bêtes : Brigitte Bardot en a fait la demande pour son domaine sur la côte Méditerranée, quand viendra son heure.
Sources : mes cours de conseiller funeraire.
Du coup, la "perpétuelle" est une contrainte pour les mairies car les démarches administratives sont lourdes, et longues, pour récupérer la place. Mais bon, certaines le font encore, chez toi par exemple ; merci de cette info.
Vaut mieux le désirer avant sa mort. Après, c'est trop tard...
Mes arrières grands parents étaient protestant et sont enterrés dans un champs nous appartenant, a 100m du hameau où ils habitaient
La sépulture reste ensuite à la famille qui dispose d'un droit de servitude perpétuelle, donc en effet la vente peut refroidir. La difficulté demeure dans le fait que seuls les ayant droits du défunt peuvent faire procéder à l'exhumation du corps, et pour les retrouver au bout de plusieurs années, bon courage ! L'exhumation est autorisée par le Maire, mais la sépulture sort complètement du contexte du cimetière communal où il est autorisé à la reprise des concessions en état d'abandon.