On imagine parfois qu’il y a une continuité de vie entre la chenille et le papillon. En réalité, la chenille est presque entièrement détruite par des enzymes et cède la place à un nouvel être créé à partir de cellules souches contenues dans des petits sacs sous son épiderme. Ce procédé, la métamorphose totale, crée une nouvelle créature qui n’a pratiquement pas de cellules en commun avec la précédente.
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La seule matière ne peut rendre compte de l’être. Nous ne sommes pas seulement des « sacs » de molécules, ni même des machines assemblées. Le tout dépasse la seule somme des parties.
Dans le cas du papillon, même si la plupart des cellules disparaissent, les cellules souches sont lui.
De même qu’on ne voit pas le visage du bébé dans l’embryon, alors qu’il a tout pour le devenir.
On m’a menti toute ma vie...
Ayant des origines anglaises et parlant les deux langues couramment, je m’y fais aisément car cette expression « fait sens » pour moi justement.
Elle sonne* pas elle sont...
Les commentaires de fuust sont souvent très intéressants.
C’est tolérance zéro maintenant ??
Si je ne me trompe pas c'est la pointe des télomères qui se modifie avec les mitoses.
Elle sa place à un nouvel être créé à partir de cellules stockées quelque part sur la chenille...
Finalement la chenille est un peu la maman du papillon... Mais la naissance est hardcore et la moman y reste
Tout ça pour finir grillé dans une lampe ou sur un pare brise