Samoa Air vous fait voyager au poids

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La compagnie aérienne Samoa Air fait payer ses passagers non pas en fonction du nombre de bagages mais selon le poids total des passagers avec leurs bagages car la consommation de carburant d'un avion est directement liée au poids. Un "heureux hasard" car 75% des personnes habitant les îles Samoa sont obèses. En 2009, Ryanair avait proposé une "taxe de surpoids" pour les passagers de plus de 130 kilos, mais cette proposition fut refusée.


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On parle des personnes en surpoids mais je vois là une mesure discriminatoire pour les personnes de grandes taille aussi.
Un homme , même en bonne santé, de 1m95 pèsera fatalement plus lourd qu'une femme qui mesure 1m60. Et là pour le coup on ne peux pas dire qu'il s'agisse de maladie, il n'y est absolument pour rien. Mais il doit payer beaucoup plus cher quand même, alors qu'il n'utilise qu'un siège, au demeurant très inconfortable au vu de sa taille.
Donc non, je ne crois pas que cette mesure soit des plus justes, en revanche je me doute bien qu'elle est très rentable.

a écrit : Le problème c'est la largeur, pas la profondeur :) Pardon je me suis mal exprimé, je ne parlais pas de grosseur ou de poids mais de faire payer 2 billets a une femme enceinte ou même trois dans le cas de jumeaux (sous prétexte qu'elle voyage " accompagné " )

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android

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Et les anorexiques, est-ce qu'ils ont des réductions ?

En gros le mec peut en sous-poids et ramener 5 valise pour égaliser avec une personne normale

"certains diront que c'est discriminatoir"
Oui ça l'ai dans le sens où il peuvent au moin faire ça(ça étant la réduction de prix, je précise car il y a eu quelques malentendus) ,

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android

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a écrit : Ça me rappelle l'histoire d'une compagnie qui voulait faire payer deux places au lieu d'une a un passager obèse. Moi ça me parait tout à fait normal

a écrit : Si on suit ton raisonnement, de nombreuses maladies sont présentes "a cause" de la personne qui en souffre ... L obésité, même si elle n'est pas due a la base a une pathologie, reste une maladie dans le sens ou elle ne peut être considérée comme un état de santé.
Donc oui, d'après moi aussi c
'est de l ordre de la maladie. Afficher tout
Effectivement, l'obésité est une maladie, et je pense que Pelatarte (sympa ce pseudo ^^) s'est mal exprimé et ne voulait pas remettre cela en cause. Ce qu'il voulait dire, c'est que dans une certaine proportion des cas (encore mal évaluée), l'obésité est le résultat d'une conduite à risque (en l'occurrence, une mauvaise hygiène de vie) qui relève de la seule responsabilité de la personne concernée. Qu'il y ait des facteurs génétiques qui induisent une prédisposition à l'obésité, c'est indubitable, mais dans ce cas c'est à chacun de s'adapter, comme dans tout domaine de la vie : si je suis myope, je ne me mets pas en tête de devenir pilote de chasse ; si je ne sais pas dessiner, je revois mes ambitions à la baisse et je renonce à être le prochain Van Gogh ; si je suis allergique à la poussière, je choisis un autre métier qu'archiviste bibliothécaire ; si enfin j'ai une prédisposition à faire du lard, je ne bouffe pas 4000 kcal par jour, c'est aussi simple que ça. Aujourd'hui, quand on interroge les personnes en surpoids, on a l'impression que la moitié de l'humanité a des problèmes de thyroïde... On arrête d'être dans le déni cinq minutes, et on se reprend en main, point. Je ne parle pas des cas particuliers, je sais bien qu'il y a des gens qui ont moins de chance que d'autres. (On peut faire un parallèle intéressant avec les problèmes d'éducation de la jeune génération : vous avez noté que, maintenant, on ne dit plus d'un gosse qu'il est "hyper mal élevé" mais plutôt qu'il est "hyperactif" ? On enrobe son discours d'un vernis médical pour se déculpabiliser et se gargariser d'euphémismes.)

Et les bébés qui crient non stop devraient payer une taxe pour dérangement ?

a écrit : Effectivement, l'obésité est une maladie, et je pense que Pelatarte (sympa ce pseudo ^^) s'est mal exprimé et ne voulait pas remettre cela en cause. Ce qu'il voulait dire, c'est que dans une certaine proportion des cas (encore mal évaluée), l'obésité est le résultat d'une conduite à risque (en l'occurrence, une mauvaise hygiène de vie) qui relève de la seule responsabilité de la personne concernée. Qu'il y ait des facteurs génétiques qui induisent une prédisposition à l'obésité, c'est indubitable, mais dans ce cas c'est à chacun de s'adapter, comme dans tout domaine de la vie : si je suis myope, je ne me mets pas en tête de devenir pilote de chasse ; si je ne sais pas dessiner, je revois mes ambitions à la baisse et je renonce à être le prochain Van Gogh ; si je suis allergique à la poussière, je choisis un autre métier qu'archiviste bibliothécaire ; si enfin j'ai une prédisposition à faire du lard, je ne bouffe pas 4000 kcal par jour, c'est aussi simple que ça. Aujourd'hui, quand on interroge les personnes en surpoids, on a l'impression que la moitié de l'humanité a des problèmes de thyroïde... On arrête d'être dans le déni cinq minutes, et on se reprend en main, point. Je ne parle pas des cas particuliers, je sais bien qu'il y a des gens qui ont moins de chance que d'autres. (On peut faire un parallèle intéressant avec les problèmes d'éducation de la jeune génération : vous avez noté que, maintenant, on ne dit plus d'un gosse qu'il est "hyper mal élevé" mais plutôt qu'il est "hyperactif" ? On enrobe son discours d'un vernis médical pour se déculpabiliser et se gargariser d'euphémismes.) Afficher tout Étant enseignante, je te garantis qu'on fait très bien la différence entre "hyperactif" et "hyper mal élevé" comme tu dis, nous ne sommes pas stupides, et nous ne confondons pas non plus les cancres avec les dyslexiques, il faudrait voir à ne pas abuser des amalgames... Après, ce n'est pas parce que certaines personnes sont obèses parce qu'elles aiment manger qu'il ne faut pas considérer l'obésité comme une maladie : on ne dit pas d'une personne atteinte du cancer du poumon que ce n'est pas une vraie maladie si elle fume, ce serait absurde !

Merci créosote.

Je pense de la même façon, que certes ça n'est pas forcément de la faute du passager, mais ça l'est encore moins de celle de la compagnie.
Oui, ça reste une personne à part entière, mais dans le cas du transport aérien, c'est avant tout le poids qui compte, donc pourquoi serait-ce a la compagnie de prendre en charge la maladie (ou simplement le "choix de mode de vie") du passager. *les termes de la dernière phrase ne sont pas très appropriés mais c'est ce que j'avais dans la tête au moment ou j'ai écrit et même si je sais que qu'avec la génétique ça n'est pas vraiment un choix.

Après, c'est vrai que si vous êtes prédisposé à être en surpoids, c'est à vous d'assumer votre "désavantage" et pas a la compagnie car même si vous n'y êtes pour rien À LA BASE, il faut bien s'adapter à ce qu'on a.

Comment font les amputés, les malades ou par exemple, les jeunes qui ont de l'acné (dont je fais partie) ? (je sais que ça n'est pas la même chose, bien sur)

Ont va venir les aider pour tout et n'importe quoi comme si c'étaient des nourrissons ? (évidemment, un amputé aura du mal dans les escaliers, mais je ne parle pas de ça)

On ne doit pas redevenir des sauvages et instaurer la loi du plus fort, mais à un moment, il faut savoir affronter soi même ses problèmes.

La solidarité, c'est bien, mais pas forcément TOUT le temps.

a écrit : Effectivement, l'obésité est une maladie, et je pense que Pelatarte (sympa ce pseudo ^^) s'est mal exprimé et ne voulait pas remettre cela en cause. Ce qu'il voulait dire, c'est que dans une certaine proportion des cas (encore mal évaluée), l'obésité est le résultat d'une conduite à risque (en l'occurrence, une mauvaise hygiène de vie) qui relève de la seule responsabilité de la personne concernée. Qu'il y ait des facteurs génétiques qui induisent une prédisposition à l'obésité, c'est indubitable, mais dans ce cas c'est à chacun de s'adapter, comme dans tout domaine de la vie : si je suis myope, je ne me mets pas en tête de devenir pilote de chasse ; si je ne sais pas dessiner, je revois mes ambitions à la baisse et je renonce à être le prochain Van Gogh ; si je suis allergique à la poussière, je choisis un autre métier qu'archiviste bibliothécaire ; si enfin j'ai une prédisposition à faire du lard, je ne bouffe pas 4000 kcal par jour, c'est aussi simple que ça. Aujourd'hui, quand on interroge les personnes en surpoids, on a l'impression que la moitié de l'humanité a des problèmes de thyroïde... On arrête d'être dans le déni cinq minutes, et on se reprend en main, point. Je ne parle pas des cas particuliers, je sais bien qu'il y a des gens qui ont moins de chance que d'autres. (On peut faire un parallèle intéressant avec les problèmes d'éducation de la jeune génération : vous avez noté que, maintenant, on ne dit plus d'un gosse qu'il est "hyper mal élevé" mais plutôt qu'il est "hyperactif" ? On enrobe son discours d'un vernis médical pour se déculpabiliser et se gargariser d'euphémismes.) Afficher tout Effectivement, il est vrai que certaines personnes ayant tendance a prendre bien plus de poids que d'autre ne font rien pour s'en débarrasser ( apres c'est leur probleme) et dans ce cas l'idée de Samoa Airlanes est plutot bien trouvée. Cependant elle peut aussi handicaper les personne obèse ( celle qui sont atteintes de certaines maladies et qui ne mangent pas 4000 k/cal par repas). Il faudrais leur faire une carte de Handicap prouvant bien qu'ils sont malades et non qu'ils s'empiffrent a chaque repas.

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Une idée qui n'a pas fait le poids face a la polémique

Pourquoi Ryan Air ne proposerait pas plutôt une ristourne pour les passagers sous un certain poids ? ;)

C'est normal , y en a marre de tout ces obéses qui prennent toute la place ! Au moin ça les motivera a bougé leurs fesses un peu !!

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a écrit : Ça me rappelle l'histoire d'une compagnie qui voulait faire payer deux places au lieu d'une a un passager obèse. Air France !!!

a écrit : On parle de "poids", et bien sûr cela a un rapport, mais ce qui est fondamental pour le débat c'est le fait, pour un passager, de pouvoir ou pas s'assoir sur un seul siège, ou s'il lui en faut deux... Et s'il lui en faut deux, doit-il en payer deux ? Le débat est ouvert et il n'est pas simple : on peut se dire : "il n'y a pas de raison qu'il ait deux sièges pour le prix d'un"... Ou : "c'est de l'ordre de la maladie et il faut être solidaire"... Car ne nous leurrons pas, les coûts seront répercutés. Il faut tenir compte aussi de la difficulté à gérer les achats de billets, notamment par internet : qui va déterminer à la réservation si le passager a besoin d'un ou deux sièges ? En tous cas, je suis favorable à une réglementation précise qui éviterait le problème à l'embarquement ; en effet, quelqu'un monte à bord, il n'entre pas dans un siège, qu'est-ce qu'on fait ? Si l'avion est plein on débarque un autre passager pour lui ? Mais au nom de quoi ?.. Le débat n'est pas aussi facile que la bonne moralité pourrait le laisser croire sans réflexion. Afficher tout De mon point de vue, on ne devrait pas faire payer deux sièges à un passager car il est trop obèse pour tenir sur un seul, ni faire payer plus à quelqu'un en fonctions de son poids! Les compagnies aériennes devraient simplement faire une moyenne du poids de toute leur clientèle et régler leurs prix en fonction de cette moyenne.

a écrit : Étant au-dessus de la moyenne (85kg), je suis plutôt favorable car c'est à la fois une incitation écologique et sanitaire. En ce qui me concerne, ce serait une belle motivation pour perdre mes kilos en trop...si je ne m'étais pas interdit de prendre l'avion (trop polluant et énergivore par rapport à mes valeurs, et peu indispensable il est vrai, par rapport à mes envies et besoin).

Conflits d'intérêt : j'aime me sport et les activités physiques, je suis jeune et en bonne santé.
Afficher tout
Et moi qui suis en fauteuil roulant ,vous me collez dans quelle case?
Vos valeurs comme vous dites,me font sourire et je me demande bien quels sont vos besoins et envies.
Souriez il fait beau

C'est du lourd cette anecdote. Ok je sors..

a écrit : On parle de "poids", et bien sûr cela a un rapport, mais ce qui est fondamental pour le débat c'est le fait, pour un passager, de pouvoir ou pas s'assoir sur un seul siège, ou s'il lui en faut deux... Et s'il lui en faut deux, doit-il en payer deux ? Le débat est ouvert et il n'est pas simple : on peut se dire : "il n'y a pas de raison qu'il ait deux sièges pour le prix d'un"... Ou : "c'est de l'ordre de la maladie et il faut être solidaire"... Car ne nous leurrons pas, les coûts seront répercutés. Il faut tenir compte aussi de la difficulté à gérer les achats de billets, notamment par internet : qui va déterminer à la réservation si le passager a besoin d'un ou deux sièges ? En tous cas, je suis favorable à une réglementation précise qui éviterait le problème à l'embarquement ; en effet, quelqu'un monte à bord, il n'entre pas dans un siège, qu'est-ce qu'on fait ? Si l'avion est plein on débarque un autre passager pour lui ? Mais au nom de quoi ?.. Le débat n'est pas aussi facile que la bonne moralité pourrait le laisser croire sans réflexion. Afficher tout On peut le mettre en soute

Ryanair est le "specialiste" des economies en tout genre... Entre vouloir faire payer plus cher les personnes de forte corpulence ou bien leur faire payer deux places, faire payer l'acces aux WC, retirer les sieges pour gagner de la place (passagers debout)...
Bienvenue dans le monde moderne ! ^^

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